The Mafia's Doll / 1-2

14. Urgence

Who Is She ?- I Monster

Maria
Villa, 16h12

Après nous êtres "réconciliés" moi et Elias étions rentrés à la maison là où Max avait convaincu la famille de rester avec un « Vous inquiétez pas laissez les passer à deux doigts de la mort ils seront contents et se feront et bisous et après ils reviendront. ». Le pire c'était qu'il avait raison.

Sur les canapés les discussions fusaient mais je ne pouvais être à l'aise, leur mépris avait l'air moins important mais ce n'était pas cela qui me perturbait autant.

Un mauvais pressentiment, j'avais un très mauvais pressentiment.

La boule au ventre, la gorge nouée, la respiration difficile, les démangeaisons, les frissons, le mal de crâne, la transpiration, le souffle court.

Mes plaies dues à la guerre avait l'air de cicatriser correctement, seraient-ce les rats qui m'aient donné une maladie ?

C'était les symptômes d'une sale maladie j'en étais consciente mais ce n'est pour autant que j'étais persuadée que quelque chose d'autre se tramait.

Quelque chose de bien plus grave.

Et lorsque mon téléphone sonna d'une sonnerie que je reconnaîtrai entre mille je su que je ne m'étais pas trompée, le lancement d'un appel sans que je n'ai pu décrocher.

L'appel d'urgence.

-MADAME COSTELLO ! S'exclamait l'un de mes gardes au bout du fil.

Je sortais mon téléphone et activais mon micro, mes mains se mirent à trembler de terreur et bordel je ne comprenais pas pourquoi, cela ne m'arrivait jamais.

-Je suis là.

Ma voix était ferme et dure, je ne me reconnaissais même pas. J'avais la même intonation qu'en guerre, celle qui prévoyait la mort.

-Madame votre frère Noa a réussi à détourner une arme et la pointe sur vos cadets il demande à ce que-

-Passez le moi, maintenant. Ordonnais-je.

Le téléphone se fit changer d'interlocuteur, le silence de la salle était pesant. La famille d'Elias connaissait mon âge, elle savait donc que mes cadets avaient moins de vingt ans.

Arme, moins de vingt ans.
Quel beau portrait de famille.

-Maria. Dit mon frère.

-Noa qu'est-ce que tu fous avec une arme ? Dis-je froidement.

-Oh mais tu n'as qu'à leur demander.

Il tapota sur le téléphone, le mettant en haut-parleur. J'entendis directement des sanglots, les sanglots de nos cadets.

-MARIA MARIA ! Hurlait Nicola.

-IL VEUT NOUS TUER ! Criait Alina.

-Maria j'ai peur. Pleurait Leïla.

En sentant un liquide chaud s'échapper de la paume de ma main je compris que mes ongles l'avaient perforé.

-Qu'est-ce que tu veux Noa ? Demandais-je.

-Tu vas ordonner qu'une voiture nous emmènes chez toi.

-D'accord, emmenez le.

-Maria laisse moi gérer. Me demandait Elias.

-On est avec toi ma p'tite. Me soutenait Max.

Je ne parlais plus depuis que j'avais ordonné à mes hommes d'emmener mes frères et sœurs ici. Mon flingue posé sur mes cuisses m'obligeait à prendre conscience de la situation mais Elias et Max étaient persuadés que j'étais incapable de tuer mon petit-frère.