34. Elizabeth

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Genius- LSD, Sia, Diplo, Labrinth




Maria
Villa, 02h46

Je pressais mon arme contre le crâne d'Elias, il levait ses paumes vers le ciel en ricanant et se mit à marcher. Mes soldats étaient passés devant et de ce que je pu voir avaient fait s'agenouiller tous les Aryan Brotherhood. Max était là, Veronica l'était aussi, par miracle Elias n'avait pas remarqué sa mère en position de soumission, j'étais consciente que si il s'en était rendu compte il aurait été capable de tous nous tuer par excès de colère.

Cette femme était en pleurs, dépassée par les multiples événements qui se produisaient bien trop rapidement pour les suivre. J'aurais pu ressentir des regrets, de l'empathie peut-être même de la peine pour elle mais ce n'était pas le cas. Je ne ressentais rien pour Veronica et sa terreur.

Strictement rien.

-Si vous voyez des enfants ne les touchez surtout pas. Informais-je mes hommes.

Ils hochèrent la tête en continuant de passer de couloirs en couloirs, ramenant dans l'entrée tous les gardes et membres de cette mafia. Je pu voir dans le coin de mon œil Veronica souffler de soulagement, si Elias n'était pas là je lui aurais sûrement dit que ce n'était pas pour elle que je le faisais, mais il était bien présent.

-Il est où ton petit papa Elias ?

-Je suis pas devin j'étais avec toi comment tu veux que j'le sache ?

J'étais à peu de lui mettre un coup de cross lorsque je vis quatre de mes soldats arriver avec un homme, Ronald Aryan, ils le pointaient tous avec leurs kalachs. Il avait prit le temps de mettre une chemise mais je pouvais tout de même comprendre à ses cheveux décoiffés que je venais de le réveiller.

-Je ne m'attendais pas à cette visite nocturne. Me dit-il.

Je pu remarquer son stress, ce qui était normal. Il respirait fort, son regard était malgré lui fuyant et il s'essuyait les mains sur son pantalon, ce qui me fit comprendre qu'elles étaient moites. Je ne pu m'empêcher d'admirer son pansement sur l'œil que je lui avais crevé, petite fierté personnelle.

-Venez avec moi.

Je relâchais Elias, dans tous les cas même en me tuant il se condamnait lui et toute sa famille, il ne pouvait rien faire. J'avançais de quelques pas suivant la direction qu'empruntait Ronald puis lançais un regard à cet enfoiré qui s'était arrêté à la seconde même où je l'avais libéré.

-Tu ne te joins pas à la partie ? Quel dommage.

Il serrait les poings, je ne l'avais jamais vu comme cela, je supposais que cette discussion n'allait pas lui plaire du tout et cela ne me dérangeait pas le moins du monde.

Il avait tout de même pris rendez-vous pour me voir dans les pires moments de ma vie, évidemment que j'allais faire de même.

Je voulais le voir souffrir rien qu'avec quelques mots, exactement lorsqu'il m'avait traité de pute, oui je voulais que sa réalité lui fasse aussi mal qu'elle me l'avait fait.

Il se mit à nous suivre, un rictus naît sur le coin de mes lèvres tandis que je marchais derrière Ronald, il s'engouffrait après une ou deux minutes dans un bureau. Je fis signe à mes hommes qu'ils ne devaient pas entrer, en revanche moi et Elias pénétrions dans la pièce.

Ronald s'était déjà installé derrière son bureau avec deux chaises juste en face, allais-je me poser comme si j'étais celle qui suivait les directives ? Évidemment que non.

-Debout, c'est moi qui pose les questions alors c'est moi à la place du chef.

Sans protester il me laissait sa place, mon assurance lui prouvait que j'avais le dessus pourtant il n'avait pas la connaissance des tenues de mes gardes ni même de mon bijou. Cela m'étonnait d'ailleurs qu'Elias ne m'ait toujours pas posé de questions par rapport à lui, lui qui était si curieux en règle générale.

The Mafia's Doll / 1-2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant