The Mafia's Doll / 1-2

47. Hélicoptère

Heartbeat- Childish Gambino

Elias
Villa, 16h28

Dans le salon assis aux côtés de Max je me mordais les lèvres, j'étais totalement clean je n'avais pas tapé un putain de rail depuis les messages de Maria.

Nous n'avions pas parlé d'elle, Max savait très bien que ce n'était pas le moment cela faisait déjà des jours qu'elle était partie et pas une seule fois il avait prononcé son nom.

Qu'est-ce qu'elle faisait ?
Où était-elle ?
Est-ce qu'elle allait bien ?

Quand allait-elle revenir ?

Je supposais que j'étais fous, ou peut-être bien trop dévoué à elle mais le fait que mon cousin soit en ce moment même dans ma cave ne me dérangeait pas.

On l'avait pourtant prévenu de ne pas se frotter à Maria, s'il n'a pas su écouter c'était son problème pas le mien. Malgré le fait que toute ma famille me cassait les couilles parce que Maria avait "tué" Léo je le gardais en vie pour le lui laisser.

Je ne savais ce qu'ils ne comprenaient pas dans ma relation avec Maria, si mon oncle avait autant insulté ma mère que Léo l'avait fait avec Maria il serait déjà sous terre, tué par mon père, je ne voyais donc pourquoi c'était si dramatique que Léo crève.

Ambre m'avait demandé de le chercher, je l'avais trouvé mais je l'avais laissé attaché à cette chaise, saignant comme un putain de porc. J'avais par la suite dis à Ambre qu'il était mort, pour le moment il ne l'était pas c'était vrai mais d'ici peu il allait l'être.

La porte d'entrée s'ouvrit, Max et moi tournions la tête vers celle-ci et vîmes une trentaine de gardes Costello venir dans le salon, je fronçais les sourcils, l'un d'eux appuya sur son talkie-walkie.

-Je suis à Pelican Bay, je veux des médecins, vous êtes à présent sous les ordres d'Elias Aryan. D'ailleurs Ava est un membre de la DEA c'est elle la traîtresse.

Maria.
En taule.

Tous se mirent à genoux, exactement comme ils le faisaient avec Maria, Max se mit à rire nerveusement, dès qu'il stressait il riait si je ne le savais pas je lui aurai directement tiré une balle dans la tête.

Les informations tournaient en boucle dans ma tête, si elle demandait des médecins c'était qu'Antoine avait été emprisonné avec elle et était en sale état, jamais Maria ne demanderait un médecin.

Ce qui voulait dire qu'ils n'étaient pas bien traités.
Ce qui voulait dire QU'ELLE n'était pas bien traitée.

Je me levais brusquement du canapé, Max fit de même et me suivit, je passais entre les hommes qui se relevèrent et m'accompagnèrent.

Arrivé au quartier général des Costello, situé dans un coin paumé de l'Italie je cachais ma surprise, je savais que Maria possédait de grandes choses mais pas à ce point. Je regardais des milliers de soldats sortir de leurs cabines, d'autres se battre dans des salles de sport, d'autres s'entraîner au tire.

L'élite subir la torture.

Putain qu'est-ce que cette femme m'excitait, rien n'était laissé au hasard, il y avait des pièces recouvertes d'eau où des hommes apprenaient à se battre dans les pires conditions, tout comme des zones en feu.

Et il y avait la partie drogue, des centaines de scientifiques travaillant dans le but de synthétiser des drogues hautement psycho actives, parce que c'était Maria jamais au grand jamais elle ne s'arrête, la cocaïne c'est trop banal il faut pire.

Des avions remplis de drogue décollaient à l'extérieur, des camions se dirigeaient vers des cargos, bordel ça ne s'arrêtait pas. Pas un ne faisait de pause, ils étaient tous à peu de courir.