The Mafia's Doll / 1-2

43. Jaloux

Play with Fire- Sam Tinnesz, Yatch Money

Maria
Sphinx, 00h59

L'alcool coulait à flot, l'odeur de cannabis imprégnait nos narines, la luxure flottait dans cette atmosphère, l'un après l'autre tous se sautaient dessus.

Antoine s'était trouvé une prise, un homme légèrement plus grand que lui, une musculature à couper le souffle, un sourire qui pourrait en faire tomber plus d'un.

Mon frère n'était clairement pas du genre « relation sérieuse » il se contentait de coup d'un soir ce qui lui allait parfaitement, il n'était pas prêt pour se poser d'après lui à notre âge nous devions profiter.

Une heure du matin sonna, l'ambiance se réchauffa, chaque lumière se colora de rouge ce qui donna une aura bien plus dangereuse à cet espace réservé aux personnes déjà diaboliques.

Un homme s'approcha lentement de moi, tel un prédateur qui tournait autour de sa proie, immédiatement mes yeux trouvèrent ceux d'Antoine qui hocha la tête en guise d'approbation.

-Danse Maria, vis Maria !

Un regard brûlant me paralysa durant quelques secondes, mes iris se fixaient dans celles de l'homme afin de tenter de me concentrer sur autre chose que sur lui.

Va en enfer Elias.

Je fis trois pas vers l'homme, me retrouvant à moins d'un mètre de lui. Quitte à me foutre de l'homme qu'on m'avait contraint à épouser j'allais le faire jusqu'au bout, je n'allais pas me laisser faire par d'autres non j'allais prendre les commandes.

Je ne voulais pas le toucher, je ne voulais personne d'autre que lui en revanche les mots d'Antoine résonnaient dans mon esprit, ceux qui me poussaient.

-Ma princesse si ce connard est si dégoûté de t'avoir touché ça ne lui posera aucun problème que d'autres le fassent.

On va voir si je te dégoûte tant que ça Elias Aryan.

Au moment où la jambe de l'homme vint vers la mienne je la contrais, pour que ce soit moi qui avance vers lui. Son sourire me prouvait qu'il était bien plus qu'heureux que je sois aussi entreprenante, malheureusement pour lui ma motivation à m'approcher de sa personne n'était pas celle qu'il espérait.

Mes bras s'enroulèrent autour de sa nuque, ses mains se déposèrent sur mes hanches, je faisais taire l'image de mes clients je ne pouvais laisser passer ma chance. J'avais bien trop d'espoir qu'Elias ne pensait pas les mots qu'il avait prononcé et qu'il le laisse transparaître sur son visage.

J'avais besoin de voir son visage.

Alors au rythme de la musique langoureuse je me retournais, l'homme compris et colla mon dos à son torse. Mes yeux plongèrent d'eux même dans ce regard brûlant qui m'était destiné, je me sentais pratiquement nue face à lui tant le désire se lisait sur ses trais en revanche sa fureur était bel et bien fulgurante.

Quoi de mieux ?

Max me regardait lui aussi avec un léger sourire aux lèvres, il parlait collé à l'oreille d'Elias qui ne faisait même pas semblant de l'écouter. Je pouvais tout de même lire sur ses lèvres « Je vais le tuer. » avant que son verre de whisky éclate entre ses doigts.

Je relevais le menton sans pour autant dévier mes pupilles de celles d'Elias, l'homme saisit l'invitation et déposa ses lèvres sur mon cou, il fallait croire que je pouvais largement dépasser mes limites pour le faire perdre tous ses moyens.

S'il était énervé par ma soudaine prise de confiance il ne pouvait que s'en prendre qu'à lui-même, après tout c'était l'homme qui avait fait tomber chacune de mes barrières, l'une après l'autre.