The Mafia's Doll / 1-2

21. Kidnapping

Un Jour Au Mauvais Endroit- Calogero

Maria
Château, 22h34

Je savais dans quel but mon père m'avait envoyé en mission juste après le meurtre, une boule de stress s'était formée dans mon ventre depuis. J'allais devoir laisser seule Adèle alors que c'était la dernière chose que je voulais faire.

J'ouvrais la porte de la "chambre" et la retrouvais en boule sur le lit, ses sanglots raisonnaient dans la pièce créant un noeud dans ma gorge. Je m'approchais d'elle et posais une main sur son épaule, elle releva la tête et je pu voir ses joues trempées de larmes. Elle avait compris que sans moi elle était en danger, en soit c'était bien parce qu'elle ne voudrait pas que je m'en aille mais c'était horrible parce que dès que j'étais obligée de partir elle paniquait.

Lorsque j'avais été aux toilettes je l'avais emmené avec moi, la même chose lorsque j'avais été me doucher, je lui permettais de garder une hygiène correcte par la même occasion.

-Ma belle je vais devoir partir.

-Non non me laisse pas s'il te plaît !

Je serrais les dents, j'étais tellement d'accord avec elle.

-Je vais revenir vite, je n'ai pas le choix moi non plus je ne veux pas te laisser. Tu vas te cacher dans le placard d'accord ?

Elle hochait la tête, comprenant que m'en aller n'était pas mon choix mais bien que j'y étais forcée. Je pris sa main et la menais vers l'armoire, j'ouvrais la porte et elle se glissait à l'intérieur sans même hésiter. Je posais mes lèvres sur son front, les pressant le plus fort possible.

-Tu es très courageuse ma belle, je reviens vite.

Je refermais la porte du placard et sortais de la pièce, il fallait absolument que je trouve une solution pour que je puisse aller plus vite. Je n'avais qu'un plan et c'était sûrement le meilleur que je n'avais jamais trouvé.

Elias.

Je pris mon téléphone et composais le dernier numéro qui m'avait appelé, je priais pour que ce soit véritablement le numéro d'Elias et qu'il n'ait pas utilisé un faux pour que je ne puisse pas le tracer.

Après seulement deux sonneries on décrocha, un soupir de soulagement passait la barrière de mes lèvres.

-Maria ?

-On m'oblige à aller buter des gens, il faut que j'aille vite Elias.

-J'arrive.

-Au parc dans dix minutes.

Je raccrochais immédiatement après, Elias ne cherchait même pas à me demander qui je comptais tuer et pourquoi. La seule chose qu'il souhaitait c'était retrouver sa petite sœur, quitte à se lancer dans une mission suicide.

Mon cœur se serra en le comprenant, j'aurais sincèrement aimé avoir une famille comme la sienne, une prête à tout pour moi.

Il ne fallait pas que je déprime maintenant, c'était tout sauf le moment de baisser sa garde, je partais en courant jusqu'à la sortie et dévalais les escaliers sous le regard insistant des gardes.

Sincèrement leur inquiétude dû à leur boulot j'en avais rien à foutre, s'ils n'étaient pas là j'aurais pu sortir Adèle de cette merde depuis bien longtemps, qu'ils se fassent tuer parce que je me faisais assassiner c'était le dernier de mes problèmes.

Je sprintais dans la direction du parc, chaque pas était plus rapide que le précédent. Afin de me motiver à aller encore plus vite je m'infligeais la vision des mes clients, puis d'Adèle l'exposant à ma place.