You Don't Own Me- SAYGRACE, G-Eazy
Maria
Aéroport, 17h04En toute honnêteté je n'avais pas eu envie de louer je ne savais combien d'hôtel, alors moi et tous mes soldats avions dormi dans mes jets privés. Les sièges étaient bien suffisants pour passer une bonne nuit.
Je n'avais pas pris la peine de me changer puisque nous n'avions pas eu le temps. Je voulais être là à temps alors nous avions monté les têtes des cadavres dans la soute et nous étions partis.
On pouvait dire que j'avais passé un beau voyage, j'avais installé à côté de moi mon invité, Alonzo. Il avait lâché plus d'une larme durant le vol mais j'étais certaine qu'au fond lui aussi était ravi d'être si proche de moi.
Je n'étais pas du genre à regarder des films durant un long trajet, ce n'était pas un type de distraction qui savait faire taire mes pensées, en revanche la torture était parfaite.
Je m'étais retenue à un point phénoménal de ne pas le tuer, je m'étais contentée de lui découper les doigts, les orteils, puis les mains, puis les pieds, mais bon je n'étais pas un montre je lui avais fais des garrots pour lui permettre de revoir ses amis une dernière fois.
C'était la raison pour laquelle je lui avais laissé un œil.
En huit heures on avait le temps de s'ennuyer, alors j'ai pris quelques cours de dentiste et lui ai retiré ses dents, il ne pouvait s'empêcher de bouger sa langue durant ce temps alors je la lui avais coupé aussi.
Ses épaules étaient disloquées, ses coudes et genoux brisés, ses deux yeux au beurre-noir, ses tibias brisés, il s'était pris un coup de couteau dans l'abdomen mais j'avais évidemment pris soin de le poignarder dans une zone qui ne pouvait être mortelle.
Il avait beaucoup pleuré, puisque j'étais une personne empathique je lui avais dessiné un sourire avec ma lame, il se retrouvait à présent au maximum de sa joie. L'expression « sourire jusqu'aux oreilles » n'avait jamais été aussi véridique.
-Madame Costello, c'est l'heure. Me prévenait l'un de mes soldats.
Je me tournais vers Alonzo et pinçais sa joue ensanglantée comme on pourrait le faire à un enfant, pour la millième fois il gémit de douleur. Mes doigts s'enfonçaient dans ses plaies.
-On va voir tes copains mon gros nounours, tu es content ?
J'avais décidé de son surnom, c'était « gros nounours », cela lui allait bien car son abus d'alcool lui avait offert un gros ventre et notre trajet l'avait amoché comme un enfant pouvait amocher son doudou.
Je me levais de mon siège et attrapais l'arrière de la chemise de mon gros nounours et me mis à le traîner à travers l'avion, nous arrivâmes aux escaliers qui menaient à la piste de l'aéroport.
J'avais beau avoir de la force je n'étais pas capable de descendre ces multiples escaliers en le portant, alors je le poussais simplement et il les dévala. Simple, rapide, efficace.
Après être descendue du jet je repérais ma voiture préférée, une Agerz R, belle, puissante, rien de mieux. Mes hommes étaient des génies pour l'avoir pris avec.
Je repris mon invité et le tirais jusqu'à la voiture, on me donna mes clés, j'ouvris donc la portière passager et installais Alonzo, en prenant bien soin de l'attacher. Je dû tout de même replier ses genoux puisque leur position l'empêchait d'entrer.
Je vins par la suite me glisser derrière le volant, et démarrais.
Lorsque nous arrivâmes devant le bâtiment nous sortîmes tous des véhicules, les gardes de la Bravta se mirent à tirer mais s'arrêtèrent en me voyant, et bien quel privilège.
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The Mafia's Doll / 1-2
RomanceMaria Une simple étudiante âgée de vingt ans emménage dans la petite ville de Parshall. Tout ce qu'elle souhaitait dans ce nouveau départ c'était de trouver une vie parfaitement normale, se mêler à la foule comme elle ne l'avait jamais fait, paraîtr...