Formidable- Stromae
Maria
Base, 14h34Il était temps, l'heure fatidique était arrivée. Mes membres tremblaient presque tant j'étais impatiente, je voulais les voir, j'avais besoin de connaître leur réaction.
J'avais besoin qu'ils souffrent autant que moi.
Je claquais des doigts, mes hommes couraient vers une autre pièce de la base. La seule chose qui n'était pas blanche dans ce bâtiment était le carrelage marbré qui possédait de légères traces noires, il permettait de garder un minimum de raison pour les personnes qui avaient été enfermé seul ici.
Pourquoi moi je n'arrivais pas à ne pas devenir folle ?
Qu'étais-je en train de faire ?
Pourquoi je ne contrôlais plus rien ?-Ma poupée.
Je n'étais pas que sa poupée, j'étais ma propre poupée. Je ne m'obéissais plus, une partie inconnue de mon cerveau avait prit le contrôle de mon corps.
Je voulais m'arrêter.
Non je ne voulais pas m'arrêter.
Si je voulais-Au coin de mon œil je vis ceux que j'avais appelé, mes aînés étaient présents, mes sœurs poussées dans leurs fauteuils roulants par mes gardes, mon frère tiré par d'autres de mes hommes.
Je voulais leur faire mal.
Autant physiquement que psychologiquement.Ma respiration devint erratique, j'étais au bord du malaise tant j'étais excitée. Toute ma vie je la reprenais en main, j'avais commencé par mon père, j'allais finir par eux.
Mon frère fut contraint à s'agenouiller devant moi, mes sœurs restaient assises. Je me levais et saisi d'une main la tête d'Era, elle hurla tant la douleur que lui provoquait ses brûlures était intense. Je ne savais quand la souffrance s'en irait mais je ne voulais que jamais cela n'arrive.
J'aimais qu'elles aient mal.
Je retirais lentement ses bandages, une larme coula sur son visage immonde, elle était défigurée et ce pour le reste de son existence. Je m'approchais de Rosa et fis exactement la même chose qu'avec notre sœur, exposant ses cloques aux yeux de tous, montrant à toutes les personnes dans cette pièce l'étendue de mon mépris envers elles.
J'entendis l'un de mes clients vomir, putain quel culot. Il était dégoûté par la vision de plaies mais toutes les plaies internes qu'il m'avait fait subir ne lui avait fait aucun effet. Il me violait sans aucune pitié, aucune moral, aucun bon sens et maintenant il était horrifié de mes actes.
Je pris brutalement les nuques de mes sœurs, me délectant de leurs hurlements, elles essayaient d'exprimer qu'elles voulaient que je les lâche mais ne pouvaient pas le faire. Je les poussais vers l'avant, elles se retrouvèrent sur le sol criant à l'agonie.
-Je veux vous voir à genoux devant moi.
-Maria qu'est-ce-
-À moins que vous vouliez que je vous motive ? Coupais-je Mattia.
Je sortais mon briquet porte bonheur et déclenchais une flamme, sous leurs pleurs elles se mirent en position, un sourire en coin été apparu sur mes lèvres, je n'imaginais à quel point ce que leurs jambes leur faisaient ressentir, j'aurais aimé le savoir.
Je retournais m'assoir et enregistrais cette vision dans ma mémoire, enfaite non j'allais faire mieux. Je pris mon téléphone et les pris en photo, j'adorais les voir souffrir, j'adorais me venger. Je me jurais de ne pas oublier de la mettre en fond d'écran.
Je rangeais mon téléphone ainsi que mon briquet, un souffle de bonheur quittait ma gorge. Malheureusement cela ne plaisait pas à mon frère de les voir dans cette situation, il détestait qu'on les touche, bizarrement lorsqu'on me blessait cela ne lui faisait ni chaud ni froid.
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The Mafia's Doll / 1-2
Roman d'amourMaria Une simple étudiante âgée de vingt ans emménage dans la petite ville de Parshall. Tout ce qu'elle souhaitait dans ce nouveau départ c'était de trouver une vie parfaitement normale, se mêler à la foule comme elle ne l'avait jamais fait, paraîtr...