The Mafia's Doll / 1-2

41. Pietro

Consume- Chase Atlantic, Goon des Garcons

Maria
???, ???

Je posais la paume de ma main sur ma poitrine, mon cœur battait si fort que je supposais qu'il était capable de la déchirer.

J'étais mariée à Elias.
J'étais putain de mariée à Elias.

Je tremblais tellement que mes doigts relâchèrent mon flingue qui s'écrasa contre le sol, après quelques secondes des pas se firent entendre dans mon dos.

-Madame vou- voulez-vous que je vous emmène au séjour ? Dit l'homme que j'avais agressé.

Je hochais la tête, incapable de prononcer le moindre mot. Les quatre seconds hommes passaient devant nous et se dirigèrent jusqu'un ascenseur en verre, ils nous firent une place à l'intérieur et l'un d'eux appuya sur le bouton RDC.

J'étais à deux doigts de m'évanouir.

L'ascenseur s'arrêta après une minute, les portes s'ouvrirent sur un couloir, les murs étaient blancs, d'immenses miroirs, un sol de marbre.

J'étais très loin de mon château digne d'un film d'horreur.

Ils me guidèrent jusqu'au bout du couloir, des voix résonnaient à l'intérieur. Je me retrouvais devant ce séjour immense, des personnes étaient sur les canapés et fauteuils mais je n'y fis même pas attention, mon regard se braqua sur les baies vitrées qui servaient de mur.

De l'eau.
Beaucoup d'eau.
Trop d'eau.
La mer.

Les voix s'étaient tut à la seconde même où j'étais entrée mais elle recommencèrent à parler.

-Bordel c'est elle ?

-Maria qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Demanda Max.

Voyant que je ne répondais pas, l'un des gardes qui m'avait accompagné le fit à ma place.

-Elle était menottée dans la cave, elle a arraché sa main pour se libérer et a défoncé la porte.

Je n'arrivais même plus à réagir, mon cerveau s'était bloqué sur la mer, Parshall était très loin de la mer, ce qui voulait dire que j'étais sûrement à l'autre bout de la planète.

Ma vie avait totalement changé, le pire était que j'avais vécu ce changement mais avait été droguée tout du long.

Ma colère grimpa en flèche, j'en voulais au monde pour ma situation merdique, malheureusement Elias n'était pas dans le salon j'allais donc me défouler sur eux. Je me tournais lentement vers les soldats qui écarquillèrent les yeux. Techniquement ils avaient été prêt à me tuer.

-Ton arme.

Lentement celui que j'avais pointé me tendit son arme, de ce que j'avais compris étant la femme d'Elias ils étaient aussi miens.

-À genoux.

Ils se mirent à genoux, leurs larmes recommencèrent à couler mais en toute honnêteté elles ne me firent aucun effet. Je posais le canon de mon arme sur le premier front et appuyais sur la gâchette.

Le cadavre s'écroula dans une marre de sang, la pièce entière s'était figée face à l'ambiance monstrueuse que je leur avais imposé. Ils n'avaient pas intérêt à se plaindre parce qu'eux m'avaient imposé toute une vie.

Je me décalais d'un pas et tuais le deuxième, ce fut la même chose pour les cinq restants. La respiration erratique je me baissais pour saisir l'un de leurs flingues, j'avais grâce à cela un chargeur plein.

J'étais trempée de sang mais je ne rêvais que d'une seule chose, que leur sang soit le sien. Elias Aryan tu as commis la plus grosse erreur de ta vie.