The Mafia's Doll / 1-2

45. Traître

Born To Die- Lana Del Rey

Elias
Villa, 01h04

Lorsque je rentrais chez moi étrangement l'endroit était calme, beaucoup trop calme. Pas un seul garde alors qu'ils avaient des posts à respecter vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

-Tu crois que tu t'es fais attaquer ? Demandait Léo.

-Ou que c'est elle qui les a tous buté ?

-Elle aurait laissé les corps pour me faire chier.

On se coupa lorsqu'on vit un groupe de cinq courir vers nous, ils étaient trempés de sueur ainsi qu'à bout de souffle. Mes sourcils se froncèrent.

-Qu'est-ce qui s'passe ?

-Monsieur Aryan, nous avons interdiction de nous arrêter tant que madame Costello ne nous l'a pas ordonné.

Putain Maria qu'est-ce que t'avais foutu encore ?

Je ne cherchais pas plus loin et entrais dans ma villa, je vis à travers les baies vitrées un groupe d'hommes, je traversais la porte et me pinçais l'arrête du nez lorsque je comprenais ce qui était en train de se passer.

-Ils sont en train de se battre ou je rêve ?

-On va te laisser Elias hein bonne nuit. Riait Léo.

-PLUS FORT BANDE D'INCAPABLES ! Hurlait Maria.

Je marchais vers l'attroupement et immédiatement mes sourcils se froncèrent en voyant une ligne parfaite de cadavres, ses clients.

-C'est quoi ce bordel ?

Maria se tournait vers moi, les poings ensanglantés.

-Vos soldats sont des incompétents, je refuse d'avoir des handicapés sous mes ordres.

-Et ça ? Demandais-je en faisant un signe de tête vers les morts.

-Je vais pas faire durer les choses plus longtemps.

Je n'avais pas besoin de préciser le fait qu'ils étaient en pièce, ils étaient tous décapités, leurs mains coupées, leurs yeux crevés et au vu du sang qui coulait de leur entrejambe je devinais que leur bites y étaient passées aussi.

-Retirez les cadavres et reprenez vos postes.

Mes hommes hochèrent la tête et essayèrent de s'approcher des clients de Maria, immédiatement tous ses soldats pointèrent leurs armes sur eux. Un léger rictus étira les lèvres de Maria.

-Conservez les têtes, brûlez le reste des corps. Vous, n'osez même pas les toucher. Dit-elle.

-Tu peux tout me voler Elias mais jamais tu ne pourras m'arracher mon pouvoir.

Si il y avait bien quelque chose qu'elle garderait jusqu'à sa mort c'était son pouvoir, elle ordonnait on obéissait, si on osait faire l'inverse on pouvait être certain de se faire tuer.

Nos hommes se dispersèrent, chacun reprit son poste mais nous restions fixes Maria et moi, étant dans son dos je pu analyser sa nuque puisque ses cheveux étaient relevés.

On ne s'était pas trompé.
Elle avait une cicatrice.

-Le boîtier n'est pas connecté à nos bombes mais à la tienne.

Elle leva les épaules, afin de me préciser le fait qu'elle s'en foutait royalement.

Lendemain.

Sur mon canapé avec toute ma famille nous parlions d'affaires, ce soir même nous allons aller à une réunion importante et allions emmener Maria avec nous, le problème était que je ne lui en avais toujours pas parlé.