By-Cœurs 4

Chapitre 33

                                 Samuel

    Simon s'endort sa main dans la mienne. Elise, qui fixait nos doigts, relève la tête vers moi, une esquisse de sourire attendrie sur les lèves.

    Je lui dis de m'appeler si jamais Simon a besoin de moi durant le reste de la nuit et je sors.
   
    Avant de me coucher, j'ai besoin d'un verre. Ne voulant parler à personne, je reste dans la cuisine et me sert un whisky.
   
    Riley me rejoint, je lui propose un verre, elle refuse avant de prendre celui que j'ai entre les mains pour en boire une gorgée.

    — C'est toujours meilleur dans le verre des autres, me titille-t-elle.

    — T'as pas trop mal ?
   
    Elle hausse les épaules puis me rend mon verre. Son œil est bien marqué, l'enfoiré n'y est pas aller de main morte... Neymar s'occupera du mec demain à la première heure, donc ça sera sans moi, c'est bien trop tôt.

    — Tu m'accompagnes pour un bain de minuit ? me propose-t-elle.
   
    — Si tu veux. On est loin de minuit, il est quatre heures passées.
   
    Elle récupère deux serviettes de piscine dans sa chambre et nous rejoignons le jacuzzi. Ça ne pourra que me faire du bien.
   
    Je me glisse dans l'eau chaude et tous mes muscles se détendent.

    Enfin, tous sauf un. Riley décide de me torturer. Elle retire son haut de pyjama et mon regard s'arrête sur sa sublime poitrine, nue.

    Je remarque son ventre remplit d'ecchymose mais en fais aussitôt abstraction. Mon boxer se tend un peu plus lorsque son short tombe au sol et qu'elle se met dos à moi. Son p'tit cul, toujours parfaitement galbé, est recouvert d'un tanga rouge cette fois. Elle entre dans l'eau et s'assoit directement à califourchon sur moi.

    — Si j'ai bien compris, ici, le patron c'est Neymar. Mais est-ce que son bras droit peut m'autoriser à profiter du jardin pour planter diverses plantes et fleurs ?
   
    Elle se mordille la lèvre et ses doigts se promènent sur mon torse. Elle joue avec moi et je n'ai pas envie de lutter ce soir. Elle a les cartes en mains, je ne l'empêcherai pas d'aller plus loin.

    — Tu fais ce que tu veux, seulement si Elise est d'accord. Nous, on s'en fout de ce qui se passe dans le jardin. C'est important pour ma nièce donc tu t'arranges avec elle.
   
    Son sourire s'étire et ses lèvres s'écrasent contre ma bouche. Sa douce et chaude langue se mêlent rapidement à la mienne. Elle promène ses doigts sur mes côtes puis mes abdos avant de glisser sous mon caleçon.

    Son sourire grandit contre mes lèvres. Sa main empoigne mon sexe et fait des mouvements d'avant en arrière m'excitant davantage.
   
    Mes mains caressent ses seins, la faisant gémir. Elle m'arrache un grognement en s'écartant de moi

    — Viens, Cro-Magnon.

    — Riley, j'ai une trique d'enfer, je bouge pas de là !
   
    — Lève-toi et viens.

    Elle m'adresse un clin d'œil et je capte son petit jeu, alors j'obtempère. Elle prend ma main et m'ordonne de m'allonger sur la chaise longue placé à côté du jacuzzi. Elle me retire mon boxer et, sans que je la voie venir, parsème des baisers le long de ma verge.

    Elle remonte sur mon gland, entrouvre la bouche et commence de doux allers-retours, s'enfonçant un peu plus à chaque fois.

    Putain de bordel de merde ! La meilleure fellation de ma vie, digne d'un rêve.

    Bien évidemment, la frustration me gagne puisqu'elle se redresse au moment où j'allais atteindre l'apothéose. Elle s'allonge sur moi et m'embrasse.

    — Tu t'es foutu de moi l'autre jour quand j'ai dit que je voulais qu'un homme m'offre un orgasme. À toi de jouer, montre-moi que vous n'êtes pas tous des connards égoïstes.
   
    Sans attendre, je la plaque contre moi et me retourne. Elle lâche un petit cri de surprise et je ris. Je descends entre ses cuisses et lui retire son sous-vêtement. Elle est déjà trempée, dans l'absolu, je ne vais pas avoir grand-chose à faire. Étant donné que si elle dit vrai, je serai son premier orgasme avec un homme, je vais la faire atteindre l'apogée pour qu'elle s'en souvienne toute sa vie.
   
    Ma bouche effleure à peine sa féminité, que son corps s'embrase. Ma langue caresse ses petites lèvres et les écarte avec lenteur. Riley mêle ses doigts à mes cheveux. Je touche son clitoris du bout de la langue qu'elle gémit. La torture commence, à chaque mouvement, son corps se cambre.

    — Continue ce que tu fais, ne t'arrête pas, geint-elle.
   
    Ma langue accentue de minuscules cercles sur son point sensible, ses cuisses se resserrent autour de mon crâne pour me rapprocher d'elle. C'est à cet instant précis que je la surprends, en m'arrêtant.

    — Pourquoi t'arrêtes ? couine-t-elle.

    — Laisse-moi faire ! Tu m'as demandé une chose précise, je m'exécute, affiché-je un sourire en coin.
   
    Elle doute de mon honnêteté et je ricane. Je récupère mon jean sur le sol pour attraper un préservatif. J'en garde toujours deux ou trois dans ma poche arrière, par sécurité.
   
    Je défais l'emballage et le coulisse le long de mon sexe. Riley fixe mon geste d'un regard emplit de désir.

    — J'arrive, espèce d'impatiente.

    Je secoue la tête, amusé par son envie. Je m'allonge au-dessus d'elle et place mon sexe à l'orée du sien. Mon corps apprécie de savoir qu'il va bientôt être soulagé de toute cette accumulation de tension entre nous.

    D'un son inarticulé, elle me fait comprendre qu'elle apprécie la pénétration. Je commence à aller et venir en elle, ma tête se vide de tout. Je profite juste de ce moment. Son corps me fait envie depuis Noël, alors là, j'exulte de plaisir.
   
    Ses talons s'enfoncent dans mes reins, ses ongles me lacèrent la nuque. Sentant les spasmes l'envahir, je l'embrasse à pleine bouche pour couvrir note explosion sonore.
   
    Je m'écroule à côté d'elle tout en la gardant dans mes bras le temps de redescendre.

    — T'es plutôt doué, sourit-elle en m'embrassant.

    — T'es pas mal non plus.

    Elle éclate de rire et plonge son regard dans le mien. Ses prunelles sont remplies d'émotions indescriptibles.

    — Au moins, tu permets de remonter la moyenne des mecs qui savent donner des orgasmes. Je vais aller me coucher. On est d'accord sur le fait que ça ne concerne que nous deux et personne d'autre ?
   
    — Parfait, ça me va, réponds-je.

    C'est dans le silence que nous nous levons et prenons les serviettes de piscines pour cacher nos corps nus. Je vais pouvoir retrouver mon lit et le sommeil devrait venir assez vite puisque mon cerveau ne pense plus à rien.

........................................................................

Autant l'un que l'autre, Riley et Samuel avaient besoin de penser à autre chose ce soir 😏

À votre avis, comment s'annoncent les prochaines semaines 🌶️

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? 🤩

Bon mercredi à vous ☀️

À vendredi pour le prochain chapitre 🤧

.