Psychiquement

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Je ne sortais plus de mon domicile excepté pour aller au lycée, et mon téléphone était systématiquement en "mode avion".

J'étais comme coupée du monde extérieur, je n'avais que ma mère et ma soeur à mes côtés.
Pas un soir où je ne versais pas une larme, pas un soir où toutes ses images ne me revenaient pas à l'esprit.

Lui, je ne l'ai pas revu et tant mieux.
J'avais effacé son numèro de mon répertoire, supprimer nos anciens messages, je l'avais totalement railler de ma vie.
Malheureusement pas de mon esprit.
Je le haïssais du plus profond de mon âme, je voulais qu'il souffre autant que moi j'ai souffert et même mille fois plus.

[...]

Les cours m'avaient littéralement épuisés.
C'est en trainant mes pieds que je me dirigeais vers mon domicile, les écouteurs aux oreilles et un chwigum fruit de la passion dans la bouche.

Une voiture c'était mise à klaxonnée, au bout de quelques minutes je compris qu'on était entrein de m'interpeller.

Mais je ne me retourna pas, peut importe qui cela aurait pu être, il ne vallait pas la peine.

Je continua mon chemin en direction de mon immeuble, je pris la direction de la ruelle, qui me ramenait le plus rapidement chez moi, car je n'avais pas envie de croiser du monde.

En une fraction de seconde, je sentis ma tête se heurter à un mur de ciment.
Ma tête cognait, et ma faculté à respirer devenait de plus en plus difficile puisqu'il y avait une main qui me serrait fortement la nuque, elle m'étranglait.

Des yeux d'un noir intense, des cils fronçés, une peau ébène, une force musculaire impressionante..
Jason.
Mes dents se mirent à claquées, mes mains à tremblées et mon coeur se mit à battre la chamade, de mes propres oreilles je pouvais entendre ses pulsations.
J'étais muette, aucuns sons ne sorti de ma bouche...
J'étais surprise et nerveuse.

- EH, t'entends pas là imbécile quand je te klaxone, tu m'as pris pour un bouffon, où c'est comment ?

- ...

- T'as perdu ta langue où quoi ? T'as pas perdu tes pieds quand tu traçais toute à l'heure !

- ...

- Face à face tu fais moin la warrior, hein ?
T'es la tu me bloques de partout, t'as cru que j'étais qui ?

- Jason Guelinga.

- Sayait elle à retrouver sa langue ? Écoute moi bien, je tenais juste à te dire, que si tu parles de ce qui c'est passer la dernière fois à qui que se soit tu vas voir !

- Je vais voir quoi ?
Un Jason, je vais voir quoi ?
Non seulement t'as le culot de me violer mais en plus tu te donnes le droit de me donner des ordres, de m'arrêter en pleine rue, en m'attrapant par le col de mon tee-shirt et maintenant la décision te reviens de savoir si je dois parler ou non ?
Mais t'es un gros malade !

- Sale catin, je pourrais te casser la gueule mais je pense que ce que tu vas voir prochainement, va te calmer net.

- Qu'est ce tu comptes me faire voir  ?

Il sortit de sa poche, son téléphone portable.
Il chercha quelque chose dans celui-ci pendant une trentaine de secondes, quand un sourire s'afficha sur son visage.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant