[...]
- Merci de m'avoir donné un coup de main, tout à l'heure et de m'avoir racompagné, Imran.
Imran :
Mélyah, t'es une hagouna ou tu fais zermah ?- Non, je ne fais pas " zermah", comme tu dis.
Imran :
Att je vais essayé de me calmer, parce que là t'es entrain de m'énerver ! Y'a une femme qui s'apprêtait à sortir un poignard de sa poche, mais c'est tranquille, y'a aucuns problèmes, c'est un simple petit mal-entendu ?- Voilà, t'as trouvé le mot c'est un mal-entendu.
Imran :
Tu me fais passer pour un pigeon là, depuis le début je te demandes c'est quoi le problème, qu'est-ce que t'as vécu, putain dis le moi.- Sors Imran !
Imran :
Non, tu vas parlé.- Mais c'est quoi ton problème ?
Imran :
Mon problème ?
C'est que je t'aime, et que je veux ton bien mais même en tant que flic, je ne peux pas t'aider si tu ne me dis rien.- J'ai pas besoin d'aide.
Imran :
Ah ouai ? T'attends de te faire tuer pour réclamer de l'aide !- Mais merde, arrête putain !
Il s'approcha de moi, il aimait faire ça, s'approcher, s'approcher encore et encore, jusqu'à ce qu'un mur me dissuade de reculer,
après ça il collait son front contre le miens, de sorte à ce que nos regards se confrontent.Imran :
Si j'arrête pas, tu vas faire quoi !Je compris qu'il était déterminé à ne pas lacher l'affaire,
alors je finis par tout lui raconter
,à lui aussi.
Il tapait dans les murs, brisait des assiettes, cognait dans la poubelle, hurlait, criait, encore et encore.Par la suite, il claqua la porte et s'en alla.
Toute la nuit,
je n'avais pas cessé de cogiter encore et encore,
il était parti sans rien dire et bien que je peux comprendre sa colère,
je restais perplexe, peut-être me voyait-il différement et peut-être même que je le répugnais au point où il ne m'aimait plus.Je ne comptais plus rester les bras croisés à attendre qu'il dègne répondre à mes messages,
cela fesait déja dix jours que je le bombardais de messages.[...]
Sarah :
Qu'est-ce que tu fous, ici ?- Sympa l'accueil, mais j'ai connu pire, je suis venue prendre des nouvelles d'Imran, est-il présent ?
Étonnement, elle me décolla une giffle, l'envie me démangeait de lui en décoller une à mon tour, mais je n'étais pas venue pour me bagarrer avec elle,
de plus Mélyah était encore entrein de dormir.Sarah :
Tu l'as bien baisé avoues hein ?! Une collégue à moi t'as vu monter dans sa voiture et en plus il n'est pas rentrer depuis dix jours et après tu as le cullot de te pointer chez moi, pour prendre de ses nouvelles ? Pff, dis juste que tu voulais savoir si il était bien rentré, et si vous ne pouviez pas remettre le couvercle !- Si t'as pas confiance en ton mari, ce n'est pas mon problème et pour être franche si tu souffres, c'est encore mieux, mais là n'est pas la question, j'ai bien la confirmation qu'il n'est pas rentrer, au revoir !
Sarah : Ouai au revoir, bécasse !
Cette femme me fesait tellement de la peine, parfois je me demandais comment Imran avait fait pour l'épouser..
Elle et moi étions pourtant complètement differentes, autant physiquement que mentalement.J'avais demandé au voisinage, personne ne l'avait vu.
[...]
Onzième nuit,
sans nouvelles de lui, aucunes, absolument aucunes pistes.
Je me sentais coupable et je regrettais même de lui avoir raconter mes aventures, et surtout de ne pas lui avoir répondu à son
" Je t'aime", par le miens.Comment voulez-vous, que je puisse avancer sans lui ?
Sans savoir qu'il se porte bien,
durant toutes ses aventures,
je n'étais pas auprès de lui, mais la seule pensée qu'il puisse se porter bien, me remontait le morale et me rendait beaucoup plus forte.C'est en te rencontrant,
que j'ai réalisé ce qu'était réellement l'amour.
Je ne suis pas parfaite et je ne doute pas que des belles femmes, des femmes beaucoup plus belles tu en rencontreras.
Parfois mon coeur me sèrre,
il me sèrre tellement fort, que j'ai la peur qu'il éclate, une chaine l'entoure, et le ressère, une chaine reliée à ton coeur, à ton âme.
Je sens quand tu souffres, ou bien j'ai l'impression de le ressentir.
Je te vois dans les yeux de mon fils,
un fils qui n'est pourtant pas le tiens.
À plusieures reprises,
dans ma jeunesse, j'ai pensé que notre amour était voué à l'échec et puis d'ailleurs tout laissaient porté à le croire.Mon corps tout entier, s'effondra sur ce carlage froid,
c'est là où il s'effondrait toujours après une blessure, sans doute aimait-il le contact avec cette froideur.
Je sentais mon coeur, se serré, encore et encore plus, psychiquement je souffrais le martyre.
Je sentais mon corps partir,
ma vision devenait de plus en plus floue et de toute manière avec les litres d'alcool que j'avais ingurgité, je n'étais plus lucide.
Je grattais avec une tel férocité ma peau que je pouvais y sentir ma chaire.
Par la suite,
à l'aide de mes doigts ensanglantés, je cognais de toutes mes forces sur le sol.
J'agissais par pulsion,
j'avais tellement usé de ma voix pour hurler que désormais,
je n'en n'avais plus.
Malgrès cette incapacité,
mon âme le réclamait,
je ne l'avais jamais autant désiré de toute ma vie.
C'était la goutte de trop,
le surplût, la mauvaise et dernière note avant le massacre.
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MÉLYAH
Fiksi RemajaMelyah, une jeune femme qui rencontrera des hauts et des bas mais qui trouvera la force de les surmontés. Du jour au lendemain, sa vie va changer et elle va devoir s'adapter. Les gens changent, les gens jugent, les gens partent et oui c'est les être...