Fiasco

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Je pouvais encore sentir, la sensation de pincement que me donnaient ses mains lorsqu'elles attrapaient fortement mes seins.
Elles avaient même laissé des marques.
Tout mon corps était marqué, de la tête aux pieds.

Je me sentais légère, je ressentais du plaisir, j'étais si on peut dire.. épanouie.
Chaque contact me fesaient naître des ondes, qui parcouraient tout mon être.
Je voulais resté nue, enroulée dans ce beau drap blanc.
Ce drap froisé qui nous couvrait, et qu'on laissé glisser sur nos deux peaux douces durant nos ébats.

Seul mon corps était dès à présent sur ce grand lit, deux places.
Je m'en doutais, il devait partir, le bonheur connait toujours une fin.

Je l'avais ressenti, ce grain de folie.
Je l'avais savouré, ce grain de folie, mais à quel prix ?

Ce n'est que dans le métro, somnolante et les yeux cernés, que je pris sérieusement conscience de ma trahison.
J'allais donc rajouté un poid de plus sur ma culpabilité, j'allais m'apprêté à lui mentir.
Mon act allait peut être s'avérer égoïste, mais ma soeur est l'une des personnes que j'aime le plus sur cette Terre.
Perdre son soutien, sa confiance et même plus, son amour serait pour moi, insuportable.

Il est malheureusment trop tard pour laisser place aux regrets, le crime à déja été commis, ce n'est qu'un pêcher de plus qui s'ajoute à ma longue liste.

Que voulez-vous ?
Vous voulez que je parte, que je me réfugie à l'autre bout du monde ?
Que je coupe littéralement les liens avec mes proches ?
Pourquoi donc ?
Pour que je sois totalement déboussolée, que je pousse ma folie à l'extrême ?
Je peux vous garantir une chose, c'est que sans l'appuie de mes proches, plus rien ne me contrôlerait,
je serais ivre, ivre de folie.

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C'était un jour férié, ce qui inclut que je n'ai donc pas cours.
Toute la journée, je suis restée seule dans mon appartement.
Je n'avais pas envie de voir Médina, elle ne fesait que me faire repenser à Imran.
Aller faire du shooping ?
Ce serait un bon moyen pour se remonter le moral, pour rendre heureuse une femme.
Mais je ne méritais pas d'avoir un bon moral, je ne méritais pas d'être heureuse à ce moment là.

J'imaginais l'état de ma soeur, j'imaginais les milles et unes questions, qu'elle avait eut en tête, lorsqu'à l'aube, Aïden la rejoins dans son lit.
Il a dut lui bourré le crâne, sans doute, mais il a su trouver les bons mots.
Il trouvait toujours les bons mots.
Il avait sans doute pris dans ses bras par la suite, mais trop faible,
il n'était d'humeur à faire l'amour.
Je ne parle pas d'une faiblesse physique mais d'une faiblesse psychique.
Il devait ressentir la boule,
la boule de la culpabilité.
Se sentiment de honte, que je ressentirais sans doute, lorsque je la prendrais dans mes bras ou bien lorsque nos regards se confronteront lors d'un diner de famille.
Cette boule qui sera mille fois plus grosse, lorsque Aïden fera appartition.
Quand tout deux nous ferons par à ma mère et moi de leurs projets futur.
Et que je verrais la pomme d'Adam, d'Aïden s'enfoncer au plus profond de sa gorge.
Que nos mains deviendront moites et que les gouttes de sueurs dégoulineront sur nos visages.

Alors pris de honte et lache comme je suis, j'irais me terrer dans ma chambre, ou pire, je reprendrais mon sac, et me dirigerais vers la porte de sortie sous le pretexte d'un maux de tête.

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C'est les mains tremblantes, que j'appuya sur la sonnette.

Quelques secondes plus tard, j'entendis des pas, ceux de Kaïlani.
Une apréhension me prit, mais il est bien trop tard pour retourner en arrière.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant