" Sans rancunes entre Mari et Femme "

198 19 1
                                    

Les bruits qui provenaient de la cuisine me réveillèrent.
En effet, il y avait la vielle dame d'hier soir, qui préparait le petit déjeuner.
Elle se nommait Nadiya,
et était fort sympathique,
à chaques aliments locaux que je touchais,
elle me disait son nom :

Il y avait des Msemens,
des sortes de crêpes lourdes marocaines, avec du miel,
elles étaient délicieuses, accompagnées d'un jus d'orange pressé,
elles l'étaient encore plus, d'ailleurs les oranges au Maroc, sont extrêmement bonnes,
alors je vous laisse imaginez le goût du jus.
Il y avait certe la barrière de la langue,
mais elle m'apprenait à danser leur danse et tentait de m'apprendre quelques mots de bases tandis que je fesais de même en français et en espagnol.
J'étais tellement concentrée dans la mémorisation des pas de danse, que je ne me rendis pas compte de la présence de Zuhìr qui nous observait, et le comble c'est qu'il souriait, un vrai salopard.

Nadiya me fît signe d'au revoir, et partît de la demeure,
j'étais franchement dégoutée de me retrouver seule avec lui.

Il s'était avançé vers moi,
pour m'embrasser le front,
mais je tourna les talons,
prît au passage ma tasse de thé et alla m'installer sur un transat dans le jardin.

Mais vous savez, quoi ?
Quelques minutes après,
il s'installa sur le transat voisin, quel bougre d'imbécile.

Je m'aprêtais à me lever pour changer de place mais il m'attrapa fortement le bras.

Zuhìr :
Tu es très bien, là où tu es.

- Ah oui, j'avais oublié, tu es mon mari, tu sais tout, tu sais mieux que moi, ce que je désire.
dis-je d'un ton ironique.

Il souffla d'exaspération.

Zuhìr :
Tu n'as même pas atteinds la quarantaine, que tu veux déja faire naître sur ton visage des rides ?

- silence

Zuhìr :
Prépares-toi, on va sans doute partir en excurssion avec Cesare et Layannah.

J'allais m'apprêter à partir, mais il installa une condition.

Zuhìr :
Mais nous irons en excurssion,
que seulement si ma femme décide d'être intentinée plus clémente à mon égard.

Je le regarda d'un air interrogateur.

Il placa son doigt sur sa joue avec insistance et je compris.
Un sourire nargueur s'affichait,
sur son radieux visage.
Je céda et déposa un baiser sur celle-ci,
je l'ai fais juste pour pouvoir revoir Layannah.

[...]

Tandis que les hommes, devaient faire des affaires, Mélyah et Layannah se baladèrent dans la médina de Tanger, un quartier de commerce avec pleins de stand, de marchand, à la marocaine.
Le visage de Layannah était l'un des plus radieux,
elle paraissait heureuse, d'ailleurs c'était le cas,
elle était heureuse,
Cesare la rendait heureuse.

Elle ne cessait pas de me parler, de Cesare, et secrètement je l'enviais même si elle me disait qu'il n'y avait pas à l'être.
Hier soir tout les deux étaient passés à l'act, elle ne disait même pas qu'ils avaient
" consommer le mariage ",
non elle utilisait plutôt le terme
" faire l'amour ",
durant la nuit ne trouvant pas le sommeil, ils s'étaient livrés l'un à l'autre et avaient même parlés d'enfants.
À côté d'un tel récit,
le miens allait être minable, comment lui dire que ma première nuit à Tanger, avait été complément désastreuse, que je m'étais fait battre par mon mari et qu'il avait même découché.
Je me réjouissais tout de même de son bonheur,
et intèrieurement j'avais la satisfaction que c'était en partie grâce à mon mari qu'elle connaissait ce bonheur, sans lui, elle n'aurait jamais rencontré Cesare.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant