L'Union

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Depuis leur réveil,
on les avait maquiller, laver, coiffer et tout ce qui en suit, pour la préparation d'un mariage.

Très franchement,
je n'étais pas stressée, je ne considèrais pas cet événement comme un mariage, mon mariage, j'imaginais juste secrètement à quoi pourrait ressembler Zuhìr, l'avaient-ils fait aussi beau que moi ?
J'avais aussi la satisfaction de vivre se moment avec Layannah, même si, elle, était dans un stresse et une panique énorme, face à l'ignorance de l'identité de son futur conjoint, elle ne savait ni à qui il pouvait ressembler mais pire, était-il aussi brutale que la plus part des hommes de cette communauté ?

Ce n'était qu'avec mon regard et ma main dans la sienne,
que je tentais de la rassurer,
mais ce n'était pas suffisant car je ne pouvais pas faire d'affirmations fausses, puisque moi même je n'avais aucune idée de son futur conjoint.

[...]

Nous étions tout les cinq sur cette large estrade en pierre,
il y avait Zuhìr, le futur conjoint de Layannah, Layannah, un homme étant l'équivalant d'un prêtre et moi.

Le prête parlait une langue ancienne, sans doute le Mayas, il levait sans cesse ses deux bras vers le ciel, plus précisément en direction du soleil, puis il mît de la peinture rouge nous les femmes et bleu sur les hommes, avant de seller notre union.

Depuis que la cérémonie avait débuté,
je n'avais lancé qu'un regard furtif en direction de Zuhìr,
mais je n'eus plus l'occasion de l'éviter puisque pour conclure, nous devions nous regarder.

Elle l'agaçait, sa beauté l'énervait, son arogance aussi.
Pas la peine, d'être tendre ou de jouer l'homme éblouit de toute manière, il aurait encore plusieurs années pour le faire.
Il l'avait porté et l'avait fait tournoyer devant toute l'assemblée, au lieu de l'embrasser.
Les gens avaient l'air surpris, mais tout de même attendries.

Je fus étonnée,
qu'on ne nous demandais pas notre avis sur cette union, le célebre " Oui " ou
" Non", à la minute où l'homme avait finit de nous tartiner le visage de peinture, l'union était sellée.

La balade à lamas était courte mais silencieuse,
notre future maison se situait en haut d'une petite montagne pas loin d'ici, dans une plaine.
La balade fût siliencieuse,
tout simplement car personne n'emît un mot, on avait tous nos séries de questions en tête,
même Layannah et moi ne parlions pas.

Zuhìr :
Viens, nous devons discuter.

À peine quelques minutes,
que nous étions installés dans la maison, qu'il voulait déja une discussion.
Je le rejoins tout de même,
de toute manière je ne pense pas qu'il ne m'aurait laissé le choix.

- De quoi, veux-tu que l'on parle ?

Zuhìr :
Il y a des règles, que tu te dois de suivre.

Sayez, il commençait à m'énerver, rien qu'à l'évocation du mot
" régles".
Je ne supportais pas de suivre les régles et encore moins, ceux d'un homme comme lui, ou de la communauté de ses barbares.

Zuhìr :
Tu peux levé les sourcils ou faire ton regard arrogant,
rien n'y changera.

Il prît par la suite une grande inspiration, son regard était porté vers la plaine,
il ne me regardait même pas.

Zuhìr :
Tu dois m'obéir, au doigt et à l'oeil, dans notre demeure et ailleurs tant que nous sommes ensembles, c'est moi le chef, ne m'oblige pas à te battre, mais crois  moi je te batterais si tel est la solution.
Tu m'appartiens, bien que moi je ne t'appartiens pas,
par conséquant ne t'avise pas de me tromper, sinon je te ferais très très très mal, de sorte à ce que tu ne puisse plus le faire.

J'avais très bien entendu,
ses paroles mais j'étais en plein dans mes pensées.
Alors il était comme eux ?
Il me répugnait, et je doute fortement que je puisse l'aimer un jour.

- Enregistrer, chef.

Zuhìr :
Et bien, tout le plaisir est pour moi, j'ai une épouse qui enregistre très rapidement, ce que je dis.
C'est bien Mélyah.

Même si je ne le montrais pas, j'étais heureuse lorsqu'il m'avait appellé par mon nom,
il l'avait tout de même retenu.

- Salopard.

Je retira brusquement,
sa main de mon épaule et me leva, tandis que lui était mort de rire, son rire qui d'ailleurs m'agaçait.

Je me dirigea vers ma chambre, ou plus précisément,
notre chambre,
il y en avait deux autres mais elles étaient fermées à clé,
les autres femmes de la communauté m'avait dit qu'elles ne seraient ouvertes que lorsque nous aurions des enfants.

Vous savez ce qui me rendais heureuse, là, dans cette chambre ?
C'est qu'il y avait une télévision, un mois que j'avais quitté Tijuana, pour entrer dans cette communauté de fous autant chez les Vestas que chez les Barbares,
et que je n'avais pas eu accès neceraisse qu'une seule fois aux appareils électroniques.

On sonna à la porte d'entrée,
Zuhìr alla ouvrir,
c'était Layannah.
Quand j'entendis sa voix, 
je me dirigea vers la porte de
celle -ci précipitamment pour la prendre dans mes bras.

- Alors, ton mari ?

Layannah : Franchement, il est...

Elle laissé planer le suspense,
je m'attendais vraiment au pire.

Layannah :
C'est un gentleman, de plus il joue de la guitare, à merveille, certes il a tout de même se côté brute mais il a un charme fou.. il se nomme Cesare Ragnar.

Lorsque je la pris dans mes bras, mon regard croisa celui de Zuhìr, je compris ce qui c'était passé.
Il avait joué un rôle dans le choix ne nos épousailles,
Zuhìr m'avait non seulement choisît, mais voyant que Layannah et moi, étions proches, il avait fait en sorte de lui donner comme époux son meilleur ami, Cesare.
J'afficha un sourire discret pour le remercier, il n'était pas si méchant que ça, mais surtout je devais remercié Dieu,
j'avais tellement de chance.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant