Case départ

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Je raconta toute l'histoire,
de A à Z à Léna, d'ailleurs elle décrocha se fameux sourire que je n'aimais pas voir, celui qui dit
" je t'avais prévenu, j'avais raison."

Elle me prit dans ses bras et me serra du plus fort qu'elle le pouvait, comme pour s'imprimer ma peau, elle avait compris.

Quelques jours plus tard, j'écris une lettre au proviseur de mon unniversité, pour lui faire part de mon désistement en tant qu'élève dans cette établissement.
Par la suite je pris le premier vol qu'il eut en direction de Paris.

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Si je me contentais du paysage,
rien avait changé, en un an, rien avait vraiment évolué.
Cela me fesait tout de même étrange, réaménagé dans mon ancien appartement, d'ailleurs à la minute où je fus entrée dans celui-ci , je me suis mise à m'éffondrer, sans doute la surcharge d'émotions.
Comment vous expliquez quand un an, j'avais mis ma vie ici sur pause
Un an que je n'avais pas pris contact avec mes proches, que ça soit ma soeur,
Aïden, Médina ou même Imran,
aucunes nouvelles d'eux.
Ce n'est qu'au moment où je me retrouve confronter à la réalité, que je me pose la question de comment, eux l'ont-ils ressentis ?
Il y avait certaines vies, que je m'étais auto-interdit de connaître, par exemple celle d'Imran ou celle de ma propre soeur..
Je risquerais d'apprendre des choses, qui ne me plairaient sans doute pas.
Sous l'oreiller de mon lit, il y avait encore des photos, les photos souvenirs que j'avais pris avec Imran et Médina à l'époque où je cohabitais avec eux.
    Et bien que cela remonte à seulement un an, je m'autorise à dire, " C'est de la vielle époque."

N'empêche, j'avais gardé , un certains lien avec ma Mère, elle était tellement heureuse de me savoir de retour, qu'elle me demanda ou plutôt insista très fortement à ce que j'assiste au prochain dîner chez Kaïlani et Aïden, on ne serait que tout les quatre.

Je ne vais pas vous cachez, que cette idée ne m'enchantais pas vraiment, voir pas dutout.
Je n'avais plus envie de ressentir, se sentiment de culpabilité, lorsque je serai à côté d'eux, d'ailleurs elle n'était toujours pas au courant de l'erreur que j'avais comis avec Aïden, je n'avais pas le courage de lui dire, et de toutes manières, cela ne servirait qu'à rajouter de l'huile que le feu.

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Kaïlani : Et bien que dire à part remercié Dieu, de t'avoir guidé jusqu'à nous, t'avais complêtement perdu la tête, quelle idée, de se barrer aussi loin sans nous donner de nouvelles, as tu oublier que j'étais ta soeur ?

Elle n'avait absolument pas changer, toujours la même, elle n'a jamais été forte pour les discours de retrouvailles surtout celle qui tournent autour des sentiments, elle n'est pas sentimentale tout court.

Aïden était quasiment muet, il ne fesait que me regarder, sans émettre de son ou donner son avis, ce qui énervait très fortement Kaïlani, qui prenait son comportement pour un manque de respect à mon égard.

Mais moi je savais dans quel état il était même si il ne s'exprimait pas, au simple moment où mon regard à affronter ses deux beaux yeux d'azur, j'ai compris.
Il était émue, et des milliers de questions lui passaient par la tête,
il essayait en premier temps d'y répondre seul, même si il espérait autant que moi qu'un moment adapte pour une discussion, un moment où nous serions que nous deux, se présenterait.

Kaïlani et ses longs discours sur la famille et sur sa vie quotidienne, sa vie de couple, et sa vie étudiante, ses projets, on n'a eut le droit à tout ses sujets durant deux ou trois heures et encore je
suis raisonable.

Je décida de me diriger vers la salle de bain, pour me remaquiller, et pour me mirer, je dura le plus longtemps possible, et comme je l'avais imaginé, Aïden saisit l'opportunité de cette longue attente pour venir,
"voir si j'allais bien."

Aïden : Ça fait combien de temps que tu es de retour ?

Moi : Environ, une semaine.

Aïden : Et c'était donc bien à Montréal ?

Moi : Comment sais-tu que j'étais là bas ?

Aïden : Quelle question, ta mère bien sûr !

Moi : Hum..

Aïden : Alors, réponds à ma quesion .

Moi : Toujours aussi impatient... j'étais dans une bonne unniversité de droit , les étudiants étaient un peu difficiles mais attachants au final, on avait le même âge et le même objectif, ce qui facilita mon intégration.

Aïden : Super pour ton unniversité, mais il y a un truc qui louche.

Moi : Qu'est ce qu'il y a ?

Aïden : Tu as changé, tu m'as l'air légèrement différente, tu es plus mature.

Moi : Évidememnt que je change et si c'est en bien tant mieux, il est bien normal que je change, puisque je quitte mes repères pour partir à l'autre bout du monde.

Aïden : Oui tu change, si à l'autre bout du monde, il s'est passé des choses qui t'on fait changé

Moi : Non franchement, je te dis qu' il n'y a rien..

Aïden : Tu te braques, je le sens.

Moi : Bref, sinon raconte moi, les épisodes que j'ai raté ?

Il allait s'apprêté à parler, mais Kaïlani nous réclamait déjà, alors nous sommes retournés à table.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant