" Tu fais partie des nôtres."

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Elle m'avait fait ma toilette,
elle massait mon corps d'huile d'argant, tandis que mes cheveux noyaient dans l'huile d'olive, et pour finir elle me natta les cheveux en épies de blé.

Andréa :
Tes cheveux sont beaux et longs,
ils ont de beaux reflèts noisettes et  ils sont frisés aussi, un peu semblable aux miens, mais là n'est pas la question, fait en sorte qu'il reste le plus souvent attachés, ne les détaches que dans les grands bains communs, où lorsque tu es seule.

Derrière chacuns de ses mots,
il s'y cachait une arrière pensée.
C'était comme-ci elle me disait des consignes, y avait-il un réglèment à suivre, et si on passait outre ses règles, quelles étaient les conséquances ?

- Où sommes-nous ?

Andréa : Tu es prête, suis-moi.

Nous étions arrivées dans une grande salle,
sans doute une sorte de cafétéria puisqu'il y avait plusieures tables,
et au fond une sorte de grand buffet, contenant plusieurs plats.

À mon entrée dans cette pièce, tout les regards étaient rivés sur moi, mais ce qui attirait mon attention était que ses regards provenaient de femmes, uniquement de femmes,
il n'y avait aucuns hommes dans cette salle.

Je penchais mes lèvres en direction de l'oreille gauche
d'Andréa, pour lui faire part de mon analyse.

Andréa :
Effictivement, il n'y pas d'homme et c'est très rare que tu en vois dans cette établissements excepté si tu en as le devoir.
Ne pose plus cette question, ne l'a pose à personne et même si tu t'en interroge intérieurement, fais en sorte que tes pensées restent tienne.

Elle parlait encore et toujours à double sens,
je compris que pendant un long moment elle ne parlerait pas autrement.
Ce qui m'inquiètait le plus, c'était de savoir quand est-ce que je comprendrais le deuxième sens, de ses mots.

Des femmes nous firent signe,
de rejoindre leur table,
Andréa me regardait avec insistance, comme pour me dire,
" retiens et appliques les consignes."

J'avais fait connaissance,
de six nouvelles femmes, d'ailleurs cinq d'entre elles, étaient présentes lors de mon réveil.

Cinquante-neuf, soixante, soixante-deux, soixante-quatre , soixante-huit et soixante-dix.

Elles devaient avoir toutes dans la vingtaine, c'était tous ce que je savais d'elles.

Plus les minutes passaient à table et plus la présence d'Andréa,
me rassurait.

Le repas terminé, toutes les femmes se sont levées, se dirigeant vers le dome.

Je n'avais aucunement la notion du temps,
puisque j'appris que mon téléphone avait été jetter.

Encore une fois,
j'interrogea Andréa pour savoir qu'était ce que le dome.
Elle se contenta d'afficher un petit sourire et de dire que la natte qu'elle m'avait faite,
m'allait à merveille.

Je ne fus pas étonner de voir que le " dome" avait la forme d'un énorme ballon en verre.

[...]

Nous étions tous assids à même le sol, en position lotus.
Andréa avait posé sa main sur mon épaule droite comme pour me rassurer, mais le faite de savoir qu'elle essayait de me rassurer me produisît tout l'effet contraire.

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