MÉLYAH

La Vérité

Plusieurs jours c'étaient écoulés et toujours pas de nouvelles d'Imran.
J'avais donc commencé à baisser les bras.
Heureusement que mon mental était assez fort, sinon je n'aurais pas réussi à tenir le coup.
Étomment, les études ne me lassaient pas, elles me remotivaient, il fallait absolument que je passe en seconde année de droit.

J'était très souvent en contact avec mon Père, c'est grâce à lui que j'ai compris que la distance n'était pas forcément un frein dans une relation, je parle bien de la relation que j'ai avec mon Père,
une relation Père - fille.

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J'étais sous la douche depuis un sacré moment tout de même, mais  la douche et moi ça fait un, je suis capable de vider tout un bidon d'eaux chaudes si il le faut, tant
que je n'ai pas trouver la foie de sortir de celle-ci.

Mon téléphone qui était posé près du lavabo, se mit à sonner.
Au début, je ne répondis pas, mais la personne qui m'appellait tener vraiment à m'avoir au téléphone, puisque les appels s'intensifiaient.

J'enroula ma serviette autour de mon buste, puis je l'attacha, et je pris la peine de répondre.

Moi : Allo ?

Médina : Oui, Mèl c'est moi.

Moi : Pourquoi tu m'appelles avec un autre numéro ?

Médina : Non t'inquiète je n'ai juste plus de crédit, alors j'appelle avec leur téléphone fix.

Moi : Tu dis " leur" donc c'est qui " Ils" ?

Médina : Attend destresse, j'allais en venir, tu vas être trop contente, je suis surexcitée, wallah !

Moi: Ça à l'air intéréssant , balances la came Dina.

Médina : Bon devine je suis aux fiançailles de qui la ?

Moi : Euh.. C'est quoi le délire, tu te fiancies ? Ah non qu'est ce que je suis bête, ta cousine peut-être ?

Médina : Putain mais t'es vraiment une hagouna toi ! C'est Imran qui se fiancie là ! Je suis trop contente, avoue tu l'es aussi ? Notre Imran, va se marié, on sera sans doute les demoiselles d'honneurs.
Il est entrein de la ktob, elle s'appelle Sarah c'est une Algérienne, elle est Mash'allah, elle a de beaux cheveux et puis ses yeux bleux, ahlala.

Moi : Ah, bah félicitations, c'est super, je suis archi contente pour lui, bonheur à lui et à elle.
Si Dieu le veut, ils feront des beaux enfants tout les deux.

Je pretexta un mal de tête pour pouvoir racrocher.
C'est à toute vitesse que je me précipita dans ma chambre et que je me jetta sur le lit.
Mes mains tramblaient, je ne tenais plus sur mes jambes.
Je respirais avec de plus en plus de difficultés, mes poumons se gonflaient et se dégonflaient très rapidement.

Je fermais les yeux et je me pincais le plus fort, je gardais un espoir.
Je gardais l'espoir que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, qu'à la minute où j'ouvrirai les yeux,
mon téléphone n'affichera plus dans mon journal appels, l'appels de Médina, il n'y aurait donc jamais eut d'appel et encore moins d'annonces, pas d'annonces car pas de fiançailles.

Bien évidement ce fut tout le contraire, lorsque j'ouvra les yeux,
je pu apercevoir les marques de pincement sur mon bras.
Mon téléphone afficha que Médina était la dernière personnes avec qui j'avais discuté, l'appel remontait bien à quinze minutes.