Le Destin fait bien les choses.

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Elle n'était jamais monter sur un bateau, nous sommes donc montées ensembles en bateau, pour sa première fois.
Elle était émerveillée, je l'avais mis sur mon cou, pour qu'elle puisse mieux voir le payasage.

" Regarde la bas, le phare ",
"on est comme des pirates.",
" Est-ce que il y a des requins dans le mer ? "
" C'est où qu'elle habite la petite sirène ? "
Je répondais à toutes ses questions, elle en avait des tones, autants que j'en avais à une époque.
Les autres animateurs, s'interrrogeaient sur mes rapports avec Mélyah, ils pensaient que j'étais un membre de sa famille.

À chaque repas, elle était systématiquement à ma table, et lorsqu'on tentait de la séparer de moi, elle se mettait à pleurer.

Ce n'est que maintenant que je me rend compte, que j'ai passé la quasi totalité de ce séjour, avec cette gosse.
Deux semaines, se sont écoulées et nous sommes vers le chemin du retour, d'ici un quart d'heure, nous sommes arrivés à Paris.

À notre arrivée, nous rassemblons les enfants, pour ne pas qu'ils s'éparpillent et que l'on ne les perde de vue.
Le moment le plus émouvant, c'est lorsque Mélyah, reconnue sa mère.

Mélyah : Oummi Oummi Oummi, Mélyah regardes c'est ma Maman !

Elle lacha ma main et se précipita à toutes vitesses, vers sa mère, je passa le relait de la surveillance aux autres animateurs et j'alla à la rencontre de sa mère.

Moi : Bonjour, donc à ce que je vois, vous êtes la Maman de Mélyah ?

La dame : Oui, c'est bien moi, ça c'est bien passé ? Elle n'a pas fait beaucoup de bétises, franchement je vous remercie d'avoir été présente pour elle, je sais qu'elle est difficile..

Moi : Mais non Madame, tout le plaisir est pour moi, votre fille est vraiment adorable, à quelques moment têtue,
mais c'est normal à son âge j'étais pareil.

La dame : Si vous le dîte, en tous cas, vous pouvez m'appeller Sarah, ça ne me dérange pas, surtout après ce que vous avez fait pour ma fille.

Moi : Et bien moi c'est Mélyah, et tout le plaisir et pour moi.

Mélyah : Oummi, Oummi ! Il est où Baba ?

Sarah : Il est au travail Habiba, tu sais très bien qu'il rentre tard, mais promis tu le verras ce soir.
Si tu veux avant de prendre le taxi, on s'arrête au Macdo.

Elle se mit à danser dans tout les sens, et elle me sauta dans les bras une dernière fois, avant de repartir avec sa mère.

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Lucious : Mais qu'est ce que t'as,
on dirait une vielle grand mère là, ça fait deux semaines, que nous ne nous sommes pas vu,
et la seule chose que tu trouves à faire lorsque nous sommes tout deux dans une chambre, c'est de regarder la fenêtre sans un mot ?
Tu ne te dis pas que tu as peut-être un mari, qui t'attends dans votre lit, et qui désire avoir de l'affection ?

Moi : Non Lucious, si ta libido est trop forte, tu n'as qu'a te satisfaire dans un bar à pute,
mais entous cas, pas ce soir !

Il me rejoigna et posa ses deux mains sur mes épaules, tout en me baisant le cou.

Lucious : Qu'est-ce qui te perturbe ?

Moi : Qu'est ce qui t'as dis que j'étais perturbée ? Ça ce trouve, j'ai tous simplement mes règles.

Lucious : Non nous sommes à la fin du mois de Juillet hors que tes règles tu les as au début du mois, de plus si tu n'étais pas perturbée par quelque chose, tu serais dans le lit, la tête poser sur mon torse.

Je lui décrocha un baiser furtif, histoire de le rassurer.

Moi : Rien de grave, c'est juste que le prénom de la mère, de l'un des enfants que je gardais en colonie, me perturbe.

Lucious : Quel est son prénom ?

Moi : Sarah, je te jure qu'il me dit quelque chose, se prénom.

Lucious : Mais arrête, destrèsses, ce n'est qu'un prénom, et puis t'es drôle toi, bien-sûr qu'il peut te dire quelque chose se prénom, il est archi populaire, combien y'a t'il de Sarah ou tout même en France ?

{Sarah, un prénom qui m'avait marqué, cette personne m'avait marqué, ainsi que sa fille aussi, toutes les deux m'avaient marqué. }

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant