Un nouvel act

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Deux mois plus tard ;

Cela fesait un an que j'étais désormais à Montréal, les choses c'étaient déroulées très très vite avec Tiago.
J'étais tombée sous son charme, il me redonnait encore de l'espoir en amour.
J'avais laisser pour un certain temps mon appartement à Léna, bien que légalement j'étais toujours locataire de celui-ci, tandis que je logeais chez Tiago.
Je ne fus pas surprise lorsque je me rendis compte qu'il recevait quotidiennement des hommes d'affaires, des trafiquants de drogue.
Il était lui même trafiquant.
Ce que je ne supportais pas, c'était toutes ses autres prostituées qui défilaient dans la maison, il me rassurait tout de même en me disant que j'étais la seule, la
seule à avoir eut le privilège, d'emménager dans sa demeure.
Exactement un mois,que j'ai emménagé dans sa demeure, et malheureusement une cohabitation parfaite n'existe pas, tout était bien trop calme dans ma vie, il fallait fortement qu'il m'arrive un bourbier.

Tiago : Tu fais chier, je ne veux pas, à quoi ça te sert, moi je ne suis jamais allé à l'université et je le vis très bien.

Moi : Je vais tout de même pas arrêter mes études pour tes beaux yeux !

Tiago : C'est en partie à cause de ses beaux yeux, que tu mènes une belle vie, ta tout les fringues que tu veux, tu bouffes quand tu veux, tu te baignes quand tu veux, que demander de plus ?

Moi : Ce que je demande c'est c'est de continuer mes études, ce n'est pas la mer à boire, c'est même pas toi qui les finance !

Tiago : J'ai dis non, María.

Moi : Okay c'est ton avis, mais moi je dis oui, et à ce que je sache on parle de mes études, donc c'est à moi et seulement moi, que reviens le choix de les continuer ou non !

Tiago : J'ai dis non, merde.

Moi : Non mais tu te prends pour qui, au juste ? T'es un grand malade bouge de mon passage , je vais être en retard sinon !

Je le poussa, pris mon sac et me dirigea vers la porte de sortie, mais en quelques secondes, je me sentis tirée par le bras.

Je sentis ma joue gonfler, oui je dis bien gonfler, mes joues n'étaient pas molles, elles étaient fines, se qui fait que lorsqu'on les touchait,
le contact était quasi direct avec mes os.
Il venait de me mettre un coup
de poing.
Durant quelques minutes,
je resta sans voix.

Tiago : Eh Max, fait la monter dans sa chambre, oublie pas de fermer la porte à clé, elle risque de
tenté de resister.

Le mec : D'accord chef.

À l'instant, on m'attrapa le bras, d'une force inimaginable, je ne pouvais à peine le bouger.

Tiago : Eh Max, attend prend son téléphone on sait jamais.

Max : D'accord chef.

La porte de la chambre se claqua, je me retrouva, seule, dans cette chambre, grâce à Dieu, j'étais dans une chambre et non dans une cave.
Dans quel merdier, avais-je bien pu me mettre encore une fois ?
J'aurais dû écouter Léna, mais j'ai toujours au fond de moi, une lueur d'espoir, qu'est ce que j'en sais ?
Ce n'est qu'une période,
il est sans doute nerveux, tout se passait très bien dès lors, pourquoi cela changerait ?
Je refuse de croire que celui-ci est un échec.
Je ne peux ou ne veux pas me résoudre à l'évidence mais quelle évidence ?
Celle que je ne connaitrais jamais le grand amour, vais-je finir seule ?
Mais qu'ai-je pu bien faire de si horrible dans ma vie, pour être victime de cette damnation ?
Je ne pense pas que son coup était volontaire, il voulait sans doute cogner dans le mur, mais manque de peau j'étais dans son axe.
J'avais des milliers d'hypothèses en tête mais laquel était correcte ?
Hier encore, on parlait de fonder une famille tout les deux, on parlait de l'avenir,
on parlait de notre amour,
on parlait de notre relation, de nous deux.
Toutes mes pensées, je l'ai disais à deux quarts, certe, je me voyais finir ma vie avec lui, c'était mon côté realiste qui parlait, mais au fond de moi,
ce que je souhaitais c'était bien fonder une famille, finir ma vie avec l'homme que j'aime, mais cet homme ce n'était pas lui,
non ce n'est pas lui.
Cet homme est aujourd'hui à 550684 kilomètres de moi, six heure nous séparent, il est minuit là bas.
Cet homme à du refaire sa vie, il a même dût réussir à m'enlever de ses pensées.
Cet homme est marié et sans doute desormais Père.
Cet homme doit sans doute dormir au côté de sa femme.
Cet homme ne savait absolument pas où j'étais, et ce que je vivais.
Cet homme c'était Imran.
Des aventures j'en ai eu, des hommes j'en ai connus,
des idiots, des intelligeants, des chefs d'entreprises aux trafiquants de drogues.
J'en ai connu des hommes, qui fesaient naître en moi, ce fameux grain de folie.
Lui c'est la différence, celui pour qui même à l'autre bout du monde, mon coeur bat.
Celui que je pourrais admirer durant des heures et des heures, pour qui je pourrais creuvé.
Et pourtant, seul Dieu sait, comment je suis égoïste et égocentrique, narcissique et parfois même ingrate.
Mais je vous jure, que quand je suis avec ou sans lui, je pense pour deux.
Être un bijoux ne me suffit pas, j'aurai aimé être son bijoux.
Mais ce n'est qu'évidemment seulement dans mes songes que je suis sienne.
Je sais que je ne le mérite pas, je suis bien trop sale, tellement impure.
À quand remonte le jour où j'ai mis mon pied dans une église ? Deux, trois ans, je suppute.
Mon corps porte les marques, de plus de cent personnes, cent hommes.
Malgrès tous, il n'y a que tes marques que je retiens.
Je ne peux que m'en vouloir,
personne ne m'a forcer à me prostituer, j'aurais pu m'arrêter mais même à l'autre bout du monde, je persiste dans cette lancée.
Après un petit ami violeur,
me voilà la petite copine d'un trafiqant de drogue, un mexicain
en plus, pire que Pablo Escobar.
En plus d'être un trafiquant, plusieurs rumeurs l'accusent d'être un meurtrier, et la cerise sur la tortilla, il à lever la main sur moi, et ma séquestrer !
Je pense que j'aurai connu tout types de situations dans une vie.
Je commence vraiment à croire que je suis maudite.
Toutes ses années, tout se travail acharné pour devenir une avocate, pour au final terminer, séquestré dans une chambre, super.
Je ne suis même plus au bout de ma vie, je pense que je suis au bout de ma mort.

Personne n'est venu m'apporter de quoi me nourrir durant la journée, de toute manière, je n'avais pas faim.
L'horloge de la chambre, afficha vingt heure, quatorze heures que j'était séquestrée dans cette salle, et ne vous inquiètez pas, je ne suis pas folle.
J'avais lu un livre, pour m'occuper et je m'étais endormie, je fesais des beaux rêves, les rêves d'une vie avec Imran.
La porte s'ouvra, je ne sais pas si
je devais être soulagée ou plutôt le contraire, je n'étais absolument pas d'humeur à voir sa tête, et encore moins retourner à la réalité, j'étais bien dans mes songes.

Tiago : Sa va chérie ?

Moi : À ton avis ?!

Tiago : Bébé, tu sais.. J'aime pas dès qu'on me désobeillit,
quand je dis non, c'est non.
T'es bien mieux quand t'es docile, j'aime pas utiliser la manière forte, surtout pas avec toi mon amour.

À ce moment là, je compris que Tiago était complêtement fou, c'était un psychopathe.
J'opta pour jouer la femme faussement soumise.
Il est tellement imbu de sa personne, qu'il gobberait tout ce qui lui semblerait en apparance aller vers son sens.
Comment m'échapper ?
Ça j'y réflechirais plus tard.
Comment survivre ?
Ça c'est le plus important.

Moi : Mais bébé, tu ne trouves pas que tu y est allé fort avec moi ?
J'étais seule dans cette pièce.. en plus tu n'étais pas près de moi.
Tu ne te rend pas compte, à quel point tu comptes pour moi.. j'aime vraiment pas que l'on s'embrouille.. mon amour.

Je voyais ses yeux brillés, il avait tout gober.
Par la suite il m'embrassa le front, quel imbécile !
Il fît mine de jouer les hommes galants, il me porta tel une princesse, et me posa sur ma chaise.
Il ne fit que me chouchouter, me bichonner durant cette soirée.
Je pretexta avoir mes règles, pour ne pas qu'on est de rapport ce soir, je lui dis aussi que la douleur était pour moi insuportable et quand cette nuit, je préferais dormir seule.

Que Dieu me donne la force et le courage, de supporter tout cela durant les jours à venir.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant