Escapade Nocturne

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[...]

-  Rassures, moi tu vois au moins ta fille ?

Layannah :
Oui, grâce à Dieu, elle ne manque de rien, et je sais que peut importe ce que le destin me réserve, si il y a bien une chose que Cesare chérira éternellement, c'est notre fille, Adénaïde.

- Cool...

Layannah :
À ton tour maintenant,
pourquoi, t'es revenue ?
T'as de la chance d'être encore vivante !

- silence

Layannah :
Je te connais tout de même Mélyah, et je sais que si tu es revenues en plus sans ton fils, c'est que tu es revenue pour récuperer quelque chose et repartir par la suite.

Je lui raconta l'histoire d'Imran,
pendant tout le récit,
ses yeux étaient écarquillés, puis lorsque je le termina,
une lueur pu se lire dans son regard, elle savait quelque chose.

J'appris par la bouche de plusieures femmes,
qu'Imran avait été drogué au Rohypnol.
Un soir Lagertha était venue au Jardin des Femmes, et avaient demandé à toutes les femmes, plus particulièrement aux infirmières de la communauté de lui donner du Rohypnol,
les femmes qui me racontaient cet événement n'avaient absolument pas consciense de la dangerosité du Rohypnol,
mais nous toutes les femmes de l'Occident, nous savions ce qu'était cette drogue, une drogue légèrement plus forte que le GhB, appelé aussi le drogue des violeurs.
Sauf que contrairement au GHB,
le Rohypnol dure plus longtemps il peut agir environ huit heures, et provoque la perte de jugement,
de mémoire et même pire puisqu'il avait été mélanger à du cannabis.
Moi même, je ne tenais presque plus sur mes jambes,
lorsque j'étais retombée dans les bras de Layannah,
je m'étais mis à m'effondrer, encore et encore, j'étais inconsolable.
Mon Dieu, qu'est-ce qu'ils ont bien pu te faire, Imran ?

[...]

Zuhìr rentrait tout les soir,
et prennait l'habitude de me prendre dans ses bras, comme si tout était redevenu comme avant, mais plus rien ne serait pareil qu'avant plus rien.
Quand nous allions à des réceptions ou des fêtes,
il me présentait comme un trophée, il me dégoutait.
Ce qui me rassurait,
c'est que j'avais toujours cette sensation de tiraillements au coeur, ce qui ne fesait que confirmer,
qu'Imran n'était pas loin.

Un soir,
Imran était bien trop occupé,
à baiser Cassandre,
sa deuxième épouse,
leurs rapports duraient géneralement entre deux heures et trois heures,
puis après ils étaient tout les deux essouflés et s'endormaient.

Je profita de cette occassion pour partir en repérage,
il fallait que je puisse localiser où Imran se situait.
Il était tout de même très dangereux qu'une femme se balade toute seule dans la communauté la nuit,
les hommes qui y rodaient été des pervers, généralement sans femmes, à la recherche de proie.

C'était donc pour cela,
que je m'étais vêtue d'un long chaperon noir, m'arrivant aux chevilles, ont voyait à peine mon visage et mes cheveux étaient dissimulés par la capuche, alors sous l'obscurité les hommes géneralement ivres, auraient du mal à discerné si j'étais un homme ou une femme,
mais par sécurité,
j'avais tout de même glissé à l'intérieur de mon chaperon, dans la poche de ma ceinture, une nimcha, un poignard arabe,
que j'avais empreinté à Zuhìr.

De toute manière,
même après tant d'années,
je connaissais les ruelles comme ma poche,
les chemins et les racourcit.

À l'époque,
durant mes moments de complicté avec Zuhìr,
car oui, il y en a tout de mème eu,
il me fesait visité la communauté,
à l'aide de son dromadaire Méhari, un dromadaire de course, il me disait qu'à l'époque ses ancêtres utilisaient des Méharis pour faire des Méharées des sortes de grandes randonnées dans le désert ou bien des razzia.
Les Razzia c'étaient des sortes d'incursions rapides dans un pays autre que le siens, dans le bute de voler des richesses.
Zuhìr était bien le seul homme,
qui ne se prommenait pas en lama mais en dromadaire.

Il arriva un moment où à force de marcher,
je commençais à désperer et surtout à m'épuiser.
Puis des lumières jaillirent derrière des arbres, si il y avait des lumières, il y avait forcément un signe de vie humaine, mais si la demeure était dissimulée c'est que ses habitants devaient être importants.

Il y avait au moins une trentaines de soldats autour de la demeure, alors que dans celle de Zuhìr
il n'y en avait qu'une dizaine et encore ça dépendait des jours,
des fois il n'y en avait que cinq.

Puis j'entendis les sabots d'un cheval, c'était un pure sang arabe et même dans l'obscurité j'arrivais à reconnaître l'identité de sa cavalière,
Lagertha.

Je dus me mordre les doigts pour ne pas émettre de sons et pour me maîtriser, l'envie me démangeait se sortir ma nimcha,
de courire à toute vitesse dans sa direction et de lui trancher la gorge,
mais je ne fis rien de cela,
je n'avais jamais eu de mal à me repéré,
alors je serais y revenir une autre fois.

On peut dire qu'en cette nuit j'ai été chanceuse, puisque lorsque je suis rentrée, même si j'avais grimpé au sommet d'un arbre qui donnait directement sur la fenêtre de ma chambre que j'avais laissé volontairement ouverte pour rejoindre en toute discretion
celle-ci,
Zuhìr dormait comme un enfant en compagnie de Cassandra dans leur chambre.
Personne ne se rendît compte,
de mon escapade nocturne.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant