Jamais

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Les enfants voulaient dormir avec leur grand-père,
alors il ne resta que Moanna et moi, nous dormions toutes les deux, dans sa chambre.

- T'as parlé à Papa ?

Moanna :
Oui, il m'a toute expliqué... sur le divorce et tout... je suis un peu l'élément perturbateur..

- Non, absolument pas, et pour tout te dire, la relation que j'ai avec ma soeur, fin.. notre soeur,
n'est pas des plus belles.

Moanna :
Ah bon ? Et pourquoi donc, moi j'ai toujours rêver d'en avoir une, une soeur avec qui je peux parlé de tout et de rien, qui peut me conseiller...avec qui je peux rigolé.

- Et bien, regardes-moi, je suis là, l'occasion est bonne, parles moi de toi ?

Moanna :
J'ai vingt-trois ans, je fais des études de commerces... que veux-tu que je te dises d'autres ?

Je la regarda d'un air amusé.

- Le nom de ton petit-copain par exemple ?

Moanna :
Ahah, qu'est-ce qui te dit que j'ai un petit copain.

- Je ne suis pas née de la dernière pluie, tu sais !
J'ai bien vu ta petit bague sur le doigt, je sais très bien que les bijoux c'est pas le délire de papa, ensuite entre amie géneralement on s'offre soit des collier soit des bracelet, mais les bagues.. c'est très rare, et de plus tu es une charmante et belle jeune femme et tu as vingt-trois ans, que veux-tu que je pense d'autre ?

Son petit copain se nommait Marius, c'était un hawaiien pure,
cela fesait deux ans qu'ils étaient ensembles et j'en étais heureuse pour elle.
En quelques phrases je lui raconta ma vie, mes mariages et mes amours sans vraiment précisé les choses, c'était trop tôt pour que je lui fasse de grandes confessions.

[...]

Deux semaines que nous étions à Honolulu, et que je n'oubliais pas la principale cause de ma venue furtif, ici.
Je ne sais pas comment Zuhìr et sa famille m'avaient retrouvé, je craignais aussi qu'ils s'attaquent à ma famille en France.

Et quelques jours plus tard,
mes craintes se confirmèrent...
Ma mère m'appella pour me dire, que l'on avait renversé tout les meubles de sa maison, et qu'on avait marqué des mots d'une langue ancienne et quelques mots en espagnol.
En tant que mexicaine,
elle ne prît pas longtemps pour comprendre de quelle communauté il s'agissait, dans sa jeunesse, cette communauté n'était qu'une rumeure infondée, mais maintenant elle en avait la confirmation, j'entendais même sa voix tremblée quand elle compris que j'étais liée à cette histoire.

Il était hors de question que je retourne au Mexique, encore moins avec Fahim, c'était au dessus de mes forces, je ne pourrais plus à nouveau subir cet enfer.

Je savais qu'à Hawaii,
mes enfants étaient en sécurité, mon père était respecté de tous ici, puis je savais que si ils s'étaient attaqués à la maison de ma mère, c'était dans le seul bute d'attirer mon attention, puisqu'ils ne savaient plus où je me trouvais.
J'allais donc, laisser les enfants finirent leurs vacances auprès de mon père et Moanna, tandis que j'allais retourné en France, et essayer de prendre contact avec Lagertha.

[...]

Nous étions dans un grand bois, nous avions trouvé un endroit à l'abris des regards.
Ce ne fût pas très compliquer de prendre contact avec elle,
la discussion débuta.

Lagertha :
Je vois que tu m'as l'air radieuse, en plus ton teint est plus matte que la norme, il est similaire à celui que tu avais lorsque tu habitais au Maroc.

- Moi je vois surtout, que tu n'as rien à faire ici, et que tu n'es pas la bienvenue dans ma vie, parles où je m'en vais.

Lagertha :
La mort de ta servante, t'attriste ?

- Elle se nommait, Nadiya.

Lagertha :
La servante commençait à devenir un peu trop désobeissante, elle avait juste oublié qu'elle n'était pas libre, et qu'avant de te servir, elle devait servir Zuhìr. Et puis elle tenait tellement à être près de toi, c'est ce qu'on n'a fait, je suppose que tu gardes précieusement sa tête ?

- Pourquoi êtes-vous aussi cruel ?

Lagertha :
Tu sais Mélyah, je t'admires beaucoup, tu es la seule qui à réussi à échapper quelques instants à Zuhìr, je dirais que de toutes ses épouses, tu en es la plus intelligente.

- Je ne me considère pas comme une de ses épouses.

Lagertha :
Et bien en tous cas tu en es une, peut-importe que tu le considère ou non, et en passant, tu es la mère de son fils.

- Il en aura pleins, d'autres.. Pourquoi fait-il une fixette sur Fahim ?

Lagertha :
Mais c'est son fils, son premier enfant en plus, comment peux tu séparer un Père de son Fils ?

- Je ne veux pas que Fahim, devienne un barbare, il en est hors de question !

Lagertha :
Mélyah en posant un main sur mon épaule.
Dis moi, où se trouve t'il ?

Je me mis à rire, pour qui me prenait-elle !
Pensait-elle vraiment que j'allais lui dire où se trouvait mon fils ?

- Il se trouve bien loin, vous ne le retrouverez jamais, et même si vous le retrouvez un jour, jamais il ne mettrra les pieds dans votre communauté santanique !

Lagertha :
Des mots, des mots que des mots.. N'oublie pas que c'est tout de même son père,
il a des droits sur l'enfant.

J'éclata de rire à nouveau,
elle n'avait rien compris la pauvre.

- Regardes autour de toi, nous sommes en France, grâce à moi Fahim étant mon fils, est français aussi. Ici, le soit disant "mariage" que j'ai eu avec Zuhìr, ne vaut strictement rien, comme son droit sur Fahim, aux yeux de la loi, il n'est pas reconnu comme son père , il n'est même pas l'un des tuteurs légal, il n'est strictement rien.

Son visage changea tout de suite d'expression, je pu y lire de la rage.
Lagertha :
Mais pas dans notre communauté.

- Dommage...d'un ton ironique.

Lagertha :
Ne t'approches pas trop près du soleil, il risquerait de t'aveugler.

- Ne t'approche pas trop près du feu, tu risquerais de t'y brûler.

Je sentais que je commençais à l'agacer, elle s'était rapprochée de moi avec insistance.

Lagertha :
T'as de la chance que Zuhìr te veux vivante, sinon je peux te jurer qu'à cet instant, t'as gorge serait desormais tranchée.

En quelques secondes,
elle se retrouva à terre.. c'était Imran..
Toujours au bon moment.

- Jeu de mains, jeu de vilains.

Pendant une dizaine de secondes, Imran et moi, étions entrain de nous regardés... on en oubliait même Lagertha qui commençait à regarder Imran, avec mesquin.

Lagertha :
Méfis-toi de l'eau qui dort, Mélyah.

Puis elle se volatilisa.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant