MÉLYAH

Les étranges hommes

Je pouvais apercevoir à travers les rideaux, les rayons de soleil.
La chambre était presque vide,
je compris très rapidement qu'Andréa avait fait ses affaires.

L'atmosphère était glaciale,
les femmes me devisageaient comme si j'étais un extra-terrestre, je ne sais pas si se fût la honte ou la colère, mais Andréa fuyait mon regard, elle fesait comme si je n'existais pas.

Mais elle était le cadet de mes ennuis, ma préocupation première, était de savoir, comment j'allais pouvoir sortir de cet asile.

Mes journées consistaient, à coudre, planter, laver des linges, faire des prières pour des dieux, leurs dieux que je ne considerais pas comme mes dieux, je priais déja un Dieu, un seul et unique Dieu.

Le seule moment que j'apréciais, était le grand bain commun, où toutes les femmes se retrouvaient dans un immense Hammam, où nous parlions des "news", les nouvelles de la communauté.

" Les hommes partent dans une semaine, pour Tanger, j'ai hâte de voir les nouvelles arrivante. "

Je ne sais pas ce qui me choqua le plus,
le faite d'apprendre qu'il y avait des hommes, le faite qu'ils puissent sortir de la communauté ou qu'il y avait un trafique de femme ?

- De quel hommes parlez-vous ?

Elles se mirent toutes à rire.
Puis la plus bavarde de toutes, celle qui avait amené le sujet, m'en disa plus, elle m'avoua même son nom elle se nommait Sérafinah.

Sérafinah :
Les hommes logent sous le dome, il est très rare de les voir puisqu'ils vivent sous terre.
Ils sont bravent et forts, rien étonnant ils sont déscendants de nos ancêtres Mayas,
si tu es chanceuse, tu peux être destituée de ton devoir de Vesta pour devenir leur épouse.

J'avais de plus en plus, l'impression d'être dans un monde parallèle et franchement si mon mental n'était pas aussi fort, je me demande comment j'aurais pu échapper à la folie.

Les autres femmes regardaient ma réaction,
Andréa m'envoya de l'eau au visage.

Andréa :
Regardez, comment elle est toute rêveuse, tu n'as aucunes chances, jamais Ingrid n'acceptera !

La Vielle femme, se nommait en vérité, Ingrid, et contrairement à ce qu'elles pensaient toutes, j'étais bien décidée, à devenir l'épouse d'un de ses " Mayas", avec ou sans son approbation, il ne me restait plus qu'une semaine.

Ce que Mélyah ne remarqua pas,
c'était qu'une femme qui depuis le début de la conversation était restée silencieuse et qui l'observait attentivement.
Alors, lorsque le temps du grand bain commun fût écoulé, et que Mélyah avait rejoin sa chambre, la femme silencieuse était déja installée sur son lit et l'attendait avec impatience.

[...]

Une femme était posée sur mon lit, comment avait-elle fait pour entrer et pourquoi pas une fois,
je ne l'avais rencontré ?

- Que faites-vous dans ma chambre ?

La femme silencieuse :
Anastasia et vous ?

Étonnement, elle parlait français et non espagnol comme toutes les autres.

- Qu'est ce que vous faites dans ma chambre !