Entre Avocats

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Quelques mois plus tard,
j'appris que Zuhìr avait porté plainte contre moi.
L'homme qui m'avait servis d'espion, avait retourné sa veste suite à un salaire plus avantageux,
il avait tout de même tenu sa promesse, en ne donnant pas mon adresse à Zuhìr, néanmoins, il lui avait révelé mon identité dans toute son intégralité, ce qui a servit à Zuhìr pour porter plainte,
et revendiquer la garde de Fahim.

Ce fût une énorme suprise pour moi,
même si ma mère m'avait pourtant mis en garde, il était bien tard pour les regrets,
c'était un combat.
Il fallait que je me trouve assez rapidement un bon avocat,
même si moi même j'en étais un,
ce qui n'était pas chose difficile,
je connaissais mes droits, et il suffisait que je fasse appel à un collégue, il pourait me porter main forte, le cabinet où je travaillais était plus ou moins réputé, tout les salariés étaient de bons avocats.
Néanmoins,
Zuhìr était un vrai homme d'affaire, lui aussi réputé pour ses bons services,
il travaillait avec les plus grandes familles du monde,
alors évidemement qu'il était riche, et qu'il avait aussi de bons contacts, je ne doutais pas que son avocat allait lui aussi,
sortir les crocs.

Je fumais de plus en plus,
j'étais constament stréssée par le boulot avec les affaires des clients que je devais classer au plus vite,
le procès de Zuhìr pour la garde de mon fils, mon manque de sommeil, l'éducation des enfants,
qui se plaignaient même du peu de temps que je leur consacrer,
toutes mes journées étaient remplies les unes autant que les autres,
je ne sortais presque plus vraiment.

Je débutais le travail à 9h et finissais à 19h, voir même vingt heure à quelques moments.
Par conséquant, j'avais engagé une baby-sitter qui allait cherché les enfants à l'école et les gardait le temps que je rentre.

Tout mes collègues étaient débordés et puis ce qui ne l'étaient pas, m'avaient fortement déconseillé de faire appel à leur service, en vue de notre amitié,
ils ne risqueraient pas de pouvoir prendre de recule, submergé par l'émotion.

Aprés plusieurs mois de recherches,
je fus convaincu par les services
d'un certains Mr. Ademeo,
un avocat très réputé par ses excellents services, il était un habitué des problèmes de garde des enfants, et on peut dire qu'il classait ses affaires avec succès,
elles étaient le plus souvent à son avantage.

Nous avions donc convenus de nous rencontrés chez Paul,
pour mettre au point une stratégie sur notre affaire.

[...]

Il était assids sur la banquette à une table au fond de la salle, habillé en costume-cravate.
Contrairement à la photo que j'avais vu de lui, sur son site, il portait des lunettes, c'est donc pour cette raison que j'hésitais à le rejoindre.

- Monsieur Ademeo ?

L'avocat :
Madame Algésiras Kalama ?

- Toutes mes excuses pour l'attente, j'étais submergée par le boulot, c'est même une chance que j'ai pu trouvé un chréno pour vous voir.

L'avocat :
Ne vous inquiétez pas, on est tous submergé de nos jours, avec la crise et tous le bazard, même le plus simple des boulots devient l'un des plus compliqué.
Bien, Madame Algésiras Kalama, pourriez m'éclaircir sur votre situation ?

- Et bien mon ex conjoint revendique un partage de garde,
la garde de notre fils de six ans, Fahim, mais cette revendications ne me convient pas.

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