La Maturité

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Effectivement,
Aïden avait raison, j'avais changé,
je n'étais plus la même et je m'en rendis compte lorsqu'aux dernières minutes du dîner, il fesait de tout son possible pour m'entraîner vers la cuisine, mais que je déclina chacunes de ses invitations, toutes les excuses étaient bonnes pour qu'on puisse se réunir, il en était hors de questions.
Hors de questions que je trahis encore plus ma soeur que je ne l'ai déja fais,que je la trahis pour un homme dont l'amour que j'ai pour lui ne dépasse pas l'amour qu'elle a pour lui.
Pour signe d'au revoir, je me contenta de lui serrer la main, étrangement il n'était pas véxé,
il fronça les sourcils et se mordît légèrement les lêvres signe de reflexion.
En soit le dîner, c'était bien passé,
mes rapports avec Kaïlani, étaient revenus à la norme, puis avec ma mère, ils étaient dès plus beaux, ce que j'aimais le plus, c'est voir ses yeux brillés, lorsque Kaïlani et moi, rigolions, elles avaient retrouvé ses deux filles.

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C'était un soir, où mon frigot était vide, il ne restait plus que des aliments futiles.
Alors je décida d'aller au Macdonnald, c'était tout de même symbolique ce fast-food, je ne dis pas qu'à Montréal, il n'y en avait pas mais ce Macdonnald,
le Macdonnald de ma ville, ce Macdonnald où j'avais presque tout vécu, le Macdonnald où j'emmènais toutes les personnes que j'aimais..mon Père, Imran, Médina et même Jason et pleins d'autres.
Je n'étais plus cette jeune adolescente rebelle, qui ne se souciait pas du lendemain, je ne l'étais plus et je ne devais plus l'être.
Nous sommes aujourd'hui le vingt-deux Avril et j'ai vingt-trois ans.
J'ai tourné le chapitre de mon adolescence, je suis maintenant une adulte.
Je sais vous devez vous dire, mais elle a plus de dix huit ans, évidemement que c'est une adulte.
Et bien vous vous trompez, à dix huit ans, je n'étais juste qu'une adolescente avec plus de libertés, j'avais l'apparence d'une adulte,
j'avais les droits d'une adulte, mais je n'étais pas mature, et selon moi, on ne peut pas s'auto-proclamer adulte, si nous sommes immature.

Je récupèra donc ma commande,
pour rentrer à mon domicile.

En route, je croisa Jason, il me croisa aussi, nous nous sommes croisés.
Il se figea net, il arrêta toutes actions, bouche bée, il me fixa.

Moi : Bonsoir, Jason.

Jason : Euh, bonsoir.. ça fait longtemps que, fin.. t'as vu que.. tu traines plus dans le quartier, et fin on c'est pas vu quoi.. euh bien que on a aucunes raisons de se voir parce que... on est pas en bon terme.. bref

Moi : On enterre la hache de guerre, je pardonne mais je n'oublie pas.
Ça remonte à quatre ans ou même cinq, tellement de choses se sont passées dans ma vie, que du jour exacte je ne m'en rapelle plus.

Jason : Moi, je m'en rapelle encore, et je ne vais pas te cacher que j'en ai honte, j'étais un gamin, j'étais pas conscient, du mal que j'avais pu te faire et..

Moi : C'est du passé maintenant.
Sinon tu deviens quoi ?

Jason : Et bien, je suis dans la comptabilité, je suis banquier, ça m'aide à vivre, je traine toujours par si par là, j'ai pas trouvé ma paire.

Moi : Je m'inquiète pas pour toi, tu y arriveras, tu la trouveras, celle qui arrivera à te changer les idées, à te guider vers le bon chemin, ne perd pas espoir,
Dieu fait bien les choses.

Jason : Ouai.. si tu le dis.. et toi ? T'es toujours dans le droit ? Raconte ta vie.

Moi : Et bien, je suis en seconde année de droit, c'est dure mais je m'accroche et sur le plan affectif, nada mais je ne décourage pas.

Jason : Super, t'as toujours étais une bosseuses de toutes manières !

Moi : Hum, sinon je vais te laisser parce que sinon..

Jason : Ton macdo, va être froid et t'aime pas manger des frites froides.

Moi : Mdr, et bien je suis toujours la même.

Jason : Toujours..bon bah rentres bien,Melyah.

Moi : Tu me fais rire, je t'ai cramé, aller tu peux demander si tu veux.

Jason : Hein ? Quoi ?

Moi : ahah, toi non plus tu n'as pas changé, tu veux que je te file une frite c'est ça ?

Jason : Mais non, c'est ta tune, c'est ..

Moi : Tes narines se dilantent depuis tout à l'heure, je suis sadique mais il y'a des limites.. Aller tiens une frite.

Jason : Merci Melyah..

Moi : Oui je sais que cela te démanges, mais je ne t'autorise pas à m'appeler Mèl , faut pas pousser.

Jason : T'as gardé ton franc parler, sa va tu ne m'as pas traiter de "cabron" pour une fois.

Moi : Hasta la vista, Cabròn !

Il n'avait pas changé, toujours le même, toujours aussi gourmand, cela fesait vraiment longtemps que nos discussions c'étaient fini sur une aussi belle note.

Suite à ça, mes frites bien que toujours aussi salées étaient délicieuses ni trop chaudes ni trop froides et mon Bigmac était toujours aussi bon, surtout le deuxième étage de celui-ci, il y avait beaucoup plus de cheddar et associer au steack et à la sauce secrète, c'était délicieux.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant