Ma fille

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" Permets-moi de souffler une seconde.
Y'a quelque chose qui bloque, j'ai la bouche pleine de glaires.
Elle m'a donné un rôle, elle m'a donné un nom.
Elle a élargi ma vision, elle a, elle a fait d'moi une femme. "

• Avoir une fille, Alonzo.


Comme un diction le dit si bien
" La nuit porte conseil",
j'avais donc passer toute la nuit à cogiter, à réflechir, non pas sur comment j'allais m'en sortir, mais plutôt sur comment protéger, Kendall.
Elle n'avait que seulement six mois, je ne voulais pas que mes erreures du passé, impact sur ses débuts de vie.
Il lui reste tellement de choses à vivre, à connaître et à ressentir, je veux qu'elle est une belle vie.
J'hésitais entre la déposer chez une proche, la faire adopter ou bien la garder avec moi, même dans les galères.

Le lendemain matin, à l'aube, après une longue réflexion, discussion et remise en question, Lucious et moi, avions fait un choix.

Cette journée là,
je ne travaillais pas, je laissa donc Kendall avec Lucious et j'alla faire ce qui était décidé de faire.

Durant plusieurs minutes,
je resta dans ma voiture, pour verser quelques larmes,puis,
je pris mon courage à deux mains, et je sorta de celle-ci.

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À ma vue, elle me sauta dans les bras, elle était heureuse de me voir, et bien que mon humeur n'était pas des meilleures, je fus heureuse de même, je fus même encore plus convaincue que je ne l'étais déja.

Médina : Qu'est ce que t'as ?
Je te connais, tu es bizzard ?

Moi : Tu m'aimes fort ?

Médina : Bien-sûr que oui, quelle question !

Moi : Au point où tu pourrais me rendre un service même énorme ?

Médina : Mél, tu m'inquiètes là.

Je ne sais pas ce qu'il ma prît, mais je m'éffondra à nouveau, mais cette fois-ci, dans ses bras.

Moi : Promets-moi..

Médina : Quelle promesse, veux-tu que je te fasses ?

Je lui raconta toute l'histoire de A à Z, avec Tiago et tous le reste.
Puis j'en viens au sujet.

Moi : Dina, je t'aime comme ma propre soeur, et j'ai une confiance inouïe, en toi.

Médina : Mélyah, qu'est ce que tu vas me demander de faire ?

Moi : Promets- moi, que tu prendras soin d'elle, comme tu prendrais soin, de ta propre fille.

Médina : Non Mélyah,  Starf'Allah, ne me dit pas que.. Je n'ai même pas d'enfant, je ne sais pas comment m'y prendre, et puis non c'est bien trop énorme, pour toi, pour moi.

Moi : Tu m'as dis que tu m'aimais, en plus même comme une soeur.
Si tu m'aimes tant, tu aimeras autant ma fille et même plus.
Comment veux-tu que je la garde, avec tout les problèmes que j'ai, quand tout seras terminer, je reviendrais la reprendre, mais je ne sais pas pour combien de temps et ni de quelle manière.

Médina : Elle est si jeune, et puis ce serait une déchirure, et pour elle et pour toi, pour vous deux.
Ce n'est pas un choix anodin , tu y as bien refléchis, ou tu le dis sur un coup de tête comme d'habitude ?

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant