Constat

321 22 0
                                    

Ma vie était misérable,
j'étais misérable.
Qui pourrait m'envier ? Personne.
Comment voulez-vous envier une personne qui est constamement dans l'échec.
J'étais perdue, je ne savais pas ce que je voulais, ni ce que j'allais devenir.
Aïden avait raison, j'avais le sens de la famille, depuis mon plus jeune âge, je souhaitais avoir des enfants, je voulais moi aussi me mariée, connaître le grand amour.
J'étais persuadée que je portais mal chance, que j'avais un karma.
Mes les personnes les plus proches de moi, se mariaient tandis que mes amours se terminaient en échecs.

J'étais dans le balcon assids sur une chaise, la vue sur la mer.
À la minute où se vent marin effleurait mes narines, mon esprit se remplissait de songes.

En premier tant, j'avais l'image d'une vie dans un monde parallèle, je descendais les marches d'escalier de mon duplex pour rejoindre le salon.
Imran était assids aux alentours du sapin de noël, entourant de ses deux bras, une petite fille et un petit garçon, tout trois avaient des yeux pétillants, ils avaient cette lueur dans le regard, cette joie.
Un calin familiale, des chants de noël, un dîner en famille.
Et pour terminer un bisous sur mon front.
Deuxièmement j'étais en Irlande, nous étions tout les trois à cheval, j'entendais les rires de mes enfants encore sous l'euphorie dut à cette sensation de légèreté sur leurs chevaux.
Aïden criait comme un fou à chaque passage devant un nouveau paysage, chaque nouvelles destinations avaient droit à une histoire.
Le songe se termina après que lui et moi sautions d'une falaise, pour attérire dans cette grande rivière.

Suite à ses deux beaux songes, je compris qu'il fallait que je fasse mon deuil, le deuil de la vie que j'espèrais, au côté d'Imran ou bien même d'Aïden.

J'étais énormément triste et il n'y avait qu'une seule et unique personne qui avait se dont de me remonter le moral, à la seule écoute de sa voix, c'était Médina.

Médina : Allo ? Qui êtes- vous ?
Je pense que vous devez vous trompez de destinataire puisque je ne suis pas une espagnole.

Sa voix n'avait pas changé, elle était juste affaiblie sous la fatigue, l'heure d'Espagne était semblable à celle de France.

Moi : Je ne me suis pas tromper de destinateur.

Médina :  Mélyah..

Moi : Médina tu vas bien ?

Médina : Quelle question ?  Ma meilleure amie ne me donne plus de nouvelles depuis deux mois, du jour au lendemain , pour une raison qui m'est encore inconnue.
J'attend donc ta raison valable.

Moi : Dina, je n'ai vraiment pas envie d'en parler.

Médina : Tu n'as pas envie d'en parler ? Non mais dis moi que j'hallucine, je pense franchement Mélyah que tu n'es pas en position d'instaurer tes conditions.
Estimes toi déja heureuse, que je ne te raccroche pas au nez.

Moi : Quand je rentrerais en France, on aura tout le temps pour en parler, mais pas pendant nos retrouvailles, je veux qu'on parle de choses mélioratives.

Médina : Hum, hum , sinon tu as raté tellement de choses, notamment le mariage de notre très cher Imran, ils étaient  Mash'allah.
Ils se sont mariés il y a déja un mois de cela, et ils habitent ensembles.
J'étais un peu surprise de la réaction d'Imran, normalement lorsque l'on se marie c'est sencé être le plus beau jour de sa vie,  je ne veux pas dire qu'il était triste, mais il ne dévoila pas ses émotions,
il était dans les vappes, il tournait la tête à gauche puis à droite comme si il attendait une personne.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant