" On récolte ce que l'on sème."

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C'est épuisée que je rentra dans l'appartement, j'avais à nouveau un mal de tête énorme et cette envie constante de vomir.

Lucious : Kimberley sa va ?

J'étais lasse de tout ses mensonges, de tout les problèmes que j'entraînais, j'en avais marre de toute cette fausse vie.

Moi : Mélyah, je m'appelle Mélyah, okay ! Kimberley c'était mon prénom en tant que prostituée, mais mon vrai nom c'est Mélyah, ce n'est pas mon deuxième prénom, je m'appelle réellement Mélyah !

Il fronça les sourcils, et s'assid sur la première chaise qu'il trouva, il prit une grande inspiration et tourna son regard vers moi.

Moi : Quoi, Lucious ? T'es déçu ? Et bien oui tu ne seras pas le premier à l'être de moi, je suis qu'une putain d'égoïste, je mens à longueur de temps pour me préserver et peut importe si cela nuit au autres.
Regardes nous, on est là on fait un semblant de vie de couple marié qui voudrait fonder une famille, alors qu'on est juste que deux complices de meurtres, on est deux magouilleurs, même notre mariage il est par intérêt et puis au fil du temps on c'est adapté à la situation et puis comme ce qui se ressemble s'assemble, nous nous sommes assemblés.
Je sais pas ce que t'as vécu dans ta vie, mais je sais qu'elle a été aussi complexe que la mienne, que nous avions eu des hauts et des bas et que nous nous sommes battus pour passer outre.
Mais regardes moi, tu vois en moi une bonne mère, quelle valeur je vais pouvoir inculqué à mes enfants ? Quel enfant souhaiterait avoir une mère comme moi ? Une ancienne prostituée et une complice de meurtre.

Lucious : Chérie, c'est normal je comprend que tu puisse être stréssée mais je suis bien placé pour t'assurer qu'un enfant a juste besoin d'une mère qui l'aime, il a juste besoin d'amour et de se sentir protéger outre le vécue de sa mère, ce qui lui importera c'est présent comme tu te comportes avec lui.

Moi : Arrêtes Lucious, tu ne comprends rien, tu ne veux pas comprendre et tu ne comprendras sans doute jamais !
Tu ne comprends pas que Dieu, me punit, je paye chaque jours, le poid de mes nombreux péchés,
je ne trouverais jamais le bonheur, puisque mon bonheur à trouver le sien.. Il est heureux sans moi, ils sont tous heureux sans moi.
Et je suis la bredouille, à me relater sans cesse les évènements passés, je m'accroche à eux tel des souvenirs qui seront à jamais gravés en moi, mais ce n'est que du passé.

Lucious : Mais tu vas le connaitre le bonheur ultime, quand notre enfant verra le jour, celui d'être mère.

Moi : Arrêtes Aïden, arrêtes !

Lucious : Mélyah, c'est Lucious, je m'appelle pas Aïden !

J'avais l'impression d'entendre Aïden parler à travers Lucious, il s'exprimait à ce moment précis de la même manière que lui, les paroles d'un homme plein d'espoir.

Moi : Laisse- moi tranquille, de grâce.

Lucious : Tu commences à me faire chier, très sincèrement, je sais pas si t'as l'habitude qu'on te court après, que l'on joue les psychologues avec toi, peut-être que ton Aïden fesait ainsi, mais moi je ne suis ni Aïden, ni l'homme que tu cries dans ton sommeil là, euh comment il se nomme déja, euh Imran tiens !
Tu m'as pris pour un petit canard, je suis là j'essaye de calmer les choses, de faire en sorte que tout se passe pour le mieux, mais si cela ne te convient plus, fallait te casser avant de porter mon enfant, rien ne te retenais on avait un contrat de un an.
Tu te comportes vraiment comme une sale traînée, le genre de filles qui restent avec un homme, jusqu'à qu'il s'attache et qui tombent enceinte et qui après joue les troublées.
Moi je suis décidée à me poser, à faire quelque chose dans ma vie en tant que vivant, je veux fondé ma famille et tout ce qui suit avec, tu joues les victimes tout le temps, mais penses-tu que tu es la seule à souffrir sur cette terre, moi j'ai presque tout perdu : Ma mère, mon père, ma soeur et plusieurs amis, mais malgrès tout je possède beaucoup : assez d'argent, une entreprise, un appartement, une voiture et pleins d'autre choses, ouai j'essaye d'équilibrer la balance, pour qu'à chaque perte il y est un gain équivalent !

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant