Père et fils

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Cela fesait un mois,
que j'avais engagé mon espion et il ne m'avait toujours pas donné signes de vie.

[...]

Mama :
Tu sais, ma fille, je pense qu'il faudrait que tu arrêtes, de regarder toujours dans le passé.

- Mais non Mama,
franchement je pense que je vais de l'avant, j'ai mis un terme avec ma relation ambiguë avec Aïden et Imran.

Mama :
Moi je pense le contraire,
d'accord c'est bien jolie de faire des adieux à Aïden et Imran,
mais tu fais un pas en avant et quatre pas en arrière, pourquoi t'as essayé de reprendre contact avec Zuhìr ? Il ne va t'apporté que des problèmes, à toi et à ton fils.
C'est inconsciant, Mélyah.

- Que voulais-tu que je fasse, Mama, Fahim, vît son absence de plus en plus, mal.

Mama :
Et c'est normal, c'est toujours difficile pour un enfant, de vivre sans une presence parternel, mais ce qu'il veut c'est un Père, un homme qui prendrait soin de lui, qui lui apprendrais la vie, sous un autre angle.
Il peut avoir un Père sans que celui-ci soit son père biologique.

- Tu dis ça comme si on pouvait trouver un homme qui serait apte à jouer le rôle d'un Père pour mes enfants à chaques coins de rue.

Elle prit une grande inspiration.

Mama :
Arrêtes, de t'entêter, tu ne vois toujours pas là où je veux en venir ?

Je ne comprenais vraiment pas là où elle voulait en venir, bon,
je reconnais que j'étais beaucoup trop sur la défensive, j'acceptais mal, qu'on me dise comment je devais gérer ma vie, seule, Médina, savait si prendre de la bonne manière, utilisait les bons mots, pour que je soit à l'écoute.

Mama :
Ça fait combien de temps que tu n'as pas vu, d'homme ?

Il est vrai que sa question n'était pas toute à fait hors contexte, il est vrai que depuis ma fuite, voir mes fuites, je n'ai pas vu d'autres hommes, durant la deuxième fois où j'étais au Mexique, j'avais bien évidemement eux des rapports avec Zuhìr, mais ce n'était pas de mon pleingré, cela doit faire exactement six ans que je n'ai pas fréquenté d'hommes.
Le dernier homme que j'avais vraiment fréquenté c'était Alejandro.

Mama :
Écoutes ma fille, ne finis pas vielle peau, s'il te plaît.
Regardes toi, tu as trente-cinq ans, tu approches de la quarantaine et malgrès tout tu es toujours aussi jolie et tu en fais dix ans de moins.
Profites en, parce que dès que tu entameras l'étape de la quarantaine, il sera plus compliqué de trouver,
chaussure à ton pied.
Et puis, je crois en Dieu, il fait bien les choses, et je parie que l'heureux élu, sera le bon et qui fera non seulement ton bonheur, mais aussi celui de tes enfants.

Ma mère avait le plus souvent réponse à tout, et ses conseils s'avéraient justes et essentiels.
Je ne voulais pas non plus,
précipité les choses,
au moment voulut,
mon Prince charmant fera son arrivée dans ma vie.

[...]

Vingt-heure et trente minutes:

Nous étions à table, les enfants me racontaient leurs journées d'école et nous regardions le journal télévisé.

On fût interrompu,
lorsque le télephone fix sonna,
c'était un numéro du Mexique,
je quitta instantanément la table,
je savais très bien la cause de cet appel.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant