Refus

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J'avais empreinté tout les détours nécessaire pour esquiver, les "teneurs de mur", ces jeunes toujours en état d'ébriété.

Je tourna la clé, et la porte de mon domicile s'ouvra.

Mama : Melyah, tu étais où ?

Moi : J'étais au restaurant avec des amis Mama, t'inquiète pas.

Mama : J'en ai marre à la fin !
Depuis que vous êtes à la fac, j'ai l'impression de ne plus avoir de filles.
Tu ne prends même plus la peine de me dire quand tu sors.
Même pas, un message pour me dire que tu rentreras tard.
Je ne sais pas, ce que tu fais, avec qui tu es.. Merde Melyah, je suis ta mère !

Moi : Mais qu'est-ce que tu as ce soir Maman ?
D'habitude quand je rentres tu ne me dis rien et la bizzarment tu me fais une crise, là à 1h du matin.

Mama : Ouai, bah d'habitude je dors quand tu rentres, et puis je savais pas que tu rentrais aussi tard.
Regardes comment tu es maquilliée, on dirait una Puta !

Moi : Je rêve Maman, où tu es entrein de me traiter de pute ?
Expliques- moi quelle genre de mère es-tu pour traiter ta propre fille de pute !
Tu me dègoutes, je te reconnais pas.

Mama : C'est moi qui ne te reconnais pas Melyah, tu vas pas me dire que c'est avec ton salaire de caissière à H&M que tu peux te permettre de t'acheter en un après-midi, un sac Louis Viton et des Louboutins ?
Tu m'expliques comment tu as pu t'achèter ça ?
Parce que c'est pas le genre de sac ou de godasses que t'achète à dix euros.

Moi : Qu'est- ce que t'insinue, aller balance jusqu'au bout, puisque tu es déja lancée !

Mama : Je n'insinue rien, je suis réaliste.

Moi : Je vais t'en dire moi une réalité, j'ai plus 15 ans, okay ?
Je me suis toujours débrouiller pour ne pas te faire honte,
j'avais donc des notes satisfesantes.
En prime, j'ai eu mon bac et j'ai été admise dans une belle fac de droit.
J'arrive à associer études et boulot, sans difficultés et je ne te demande plus rien.
Même mes études c'est Papa, qui les paye.
Alors merci pour tes insinuations, ou ton réalisme, mais tu peux te les garder.

Ni une, ni deux, elle m'admisinistra une giffle, une dont le son résonnait encore dans mes oreilles.

Mama : Espèce d'ingrate,  après tout ce que j'ai fais pour toi, tout les sacrifices que j'ai du faire pour ta soeur et toi ! C'est de cette manière que tu me remercies ?

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Il était 9h, nous étions Samedi, et bon sang que j'étais épuisée, ma tête sonnait, et j'avais des courbatures.

Je pris une douche, mais lorsque je rentra dans la chambre et que je décida de me prèparer, je me rendis compte que mon armoire était vide.

J'entoura donc ma serviette autour de mon buste, et l'attacha en joignant les deux bouts.

Moi : Mama, aurais-tu vu mes habit ?

Mama : Ne m'appelle pas Mama, tu n'es pas ma fille.

Moi : Mais.. Mama qu'est ce que tu..

Mama : Tu voulais faire la maligna, hier soir ?
Regarde pars la fenêtre, c'est tes affaires.
Je me suis levée à 6h, rien que pour toi, j'ai pris le soin de les mettre dans une valise.
Tu te demerdes, regarde dans la cuisine, je t'ai laisser un jean, tes sous-vêtements et un tee-shirt, de quoi pouvoir t'habiller se matin.
Je te laisse maximum dix minute pour que tu finisses te préparer, après tu te casses, de chez moi.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant