Melyah, une jeune femme qui rencontrera des hauts et des bas mais qui trouvera la force de les surmontés.
Du jour au lendemain, sa vie va changer et elle va devoir s'adapter.
Les gens changent, les gens jugent, les gens partent et oui c'est les être...
Quatre mois, que nous avions immigré en Arabie Saoudite, plus particulièrement à Dubaï dans un immense appartement, car Médine était une ville Sainte, mais destinée qu'à la prière, Zuhìr et moi, étions d'accord sur le fait, qu'y vivre serait compliqué, surtout pour moi, une femme bien que croyante mais non-musulmane, mais je m'y rendrais tout de même, lorsque je serais proche du terme de ma grossesse, pour y déposer mon front sur ce mur sacrée et implorer Dieu, de bénir mon futur enfant.
Si c'était une fille, je passerais beaucoup plus de temps avec elle, malgrès qu'on lui enseignerait la culture Mayas et que selon la volonté de son père, il lui apprendrait ou non, l'art de la guerre, l'art du stratège. Reste à prier, pour qu'elle est le choix de son époux plus tard.
Si c'était un garçon, il passerait beaucoup plus de temps avec Zuhìr, surtout dès sa troisième année de vie, il serait déja placé avec les autres fils de guerriers de la communauté, dès leur plus jeune âge on les endoctrinait. Reste à prier pour qu'il ne devienne pas un barbare.
Nadiya m'avait suivît, aux yeux de tous, sous le titre de " servante" mais dans mon coeur, sous le titre de " mère de substitution ". Elle m'aidait à vivre cette grossesse, certes j'avais déja porter en mon ventre un enfant, mais cette grossesse me paraissait plus compliquée. De plus tout les regards de la communauté étaient braqués sur Zuhìr et moi, plus particulièrement sur ma personne, tout le monde rajoutait son petit grain de sel, son avis, ses petits conseils. Surtout avec leurs coutumes , qui étaient bien différentes de la mienne, un mixage entre les cultures vikings,maghrébines, romaines, mexicaines et parfois même grecques. On me disait de ne pas faire ci, d'opter plutôt pour ça.. dans le but de ne pas avoir le karma. C'était vraiment stréssant.
Avec Zuhìr, nous ne nous parlions que très rarement, son "travail", le submergeait et il était redevenu froid comme à nos premiers jours, mais malgrès tout, nous avions un sujet en commun, la protection de notre futur enfant.
Même si le ventre de Layannah était devenu tellement énorme qu'elle en devenait presque paralysée, je l'enviais tout de même. Non seulement il ne lui manquait qu'un mois et demi, avant qu'elle puisse accouchée et de plus, contrairement à mon mari, Cesare était au soin avec son épouse, d'un point de vue extérieur, jamais je n'aurais deviné, que leur épousailles avaient été arrangées.
[...]
Je supportais de moins en moins la chaleur, et le pire c'était que les climatiseurs de l'appartement ne fonctionnaient pas suite à une coupure générale de courant dans le quartier.
Nadiya avait donc fait sortir tout les glaçons du congélateur et les avaient placé dans une baignoire remplie d'eaux gelée où par la suite j'y plongea intégralement mon corps.
Je ne comprenais pas l'arabe, mais rien qu'à l'intonation de sa voix et à l'écoute de mots souvent utilisés par Imran et Médina à l'époque, me fesait comprendre qu'elle insultait le monde entier, elle était même sortie quelques minutes de l'appartement pour sonner à toutes les portes des maisons et appartements voisins, pour récolter de nouveaux glaçons et trouver un moyen d'avertir Zuhìr.
Une heure plus tard, le voilà dans l'appartement, les yeux pleins d'inquiétudes après le récit légèrement aggravé de Nadiya.
Un sentiment de géne était présent chez les époux, ils se redécouvraient comme aux premiers jours, l'homme redécouvrait la femme, tandis que la femme redécouvrait l'homme, juste en un seul regard. La grossesse la rendait mille fois plus belle, pensait-il, et le soleil avait rendu sa peau fascinante à regarder, pensait-elle.
Zuhìr : Comment te sens-tu ?
- J'ai chaud, mais il y a bien pire dans la vie, tu sais..
Zuhìr : Tu as le droit de reconnaitre, que ça ne va pas.
- Je n'ai pas dis que ça n'allait pas bien, comme je n'ai pas non plus dis que ça allait bien.
Zuhìr : Es-tu sortie, aujourd'hui ?
- Non, tu sais très bien pourquoi je ne veux pas.
En effet, je n'aimais pas l'optique d'imposer la manière de s'habiller, et même si le fait de porter une djellaba arrivant jusqu'au cheville, et un léger voile sur la tête, ne demandait pas la Lune, cela me frustrait, même si je comprenais que c'était leur tradition, je n'avais vraiment pas la tête à être compréhensif, sans doute, mais hormones jouaient un rôle sur ma réflexion.
Il se mît à émettre un petit rire, peut-être se disait-il, " Toujours la même, toujours aussi butter."
Zuhìr : Tiens le soleil est toujours présent, si nous allions faire une petite excurssion dans le désert en chameaux ? Puis pour nous pourrions dîner avec les berbères dans leur sorte de tentes, et ensuite nous rentrerions.
Même si, elle se gardait de le lui dire, son attention lui avait manqué durant ses jours où il ne la calculait presque plus...
- Ai-je vraiment l'embarras du choix ?
Zuhìr : Absolument pas, c'est un ordre mais j'essaye de faire des efforts pour paraître plus galant.
Durant cette excurssion, les deux époux retrouvèrent leur ancienne complicité, ils s'étaient même écartés du groupe. Et lors du retour, c'est à l'encontre des réprimandes des anciennes épouses, que l'homme et la femme, fusionnèrent en cette belle soirée.
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