MÉLYAH

Revenante

* Sur la photo en haut,
imaginez que le personnage Andréa ressemble
à Lana Del Rey.

J'en faillis faire une crise cardiaque.
Je sortis immédiatement du cabinet,
j'ouvrais et fermais les yeux,
mais je ne rêvais pas.

Elle était affreusement maigre,
j'en voyais même ses os.
Ses yeux étaient rouges et puisqu'elle était en débardeur,
je pu apercevoir toutes les piqûres  sur ses bras,
les piqûres de seringues,
pas besoin de naître de la dernière pluie pour se rendre compte,
qu'elle se droguait.

Je fis signe à mon patron,
que j'avais un cas d'urgence et puisque j'avais fais du bon travail,
il me relacha plutôt.

Elle monta dans ma voiture,
et je profita de l'absence de Giovanni et des enfants,
pour l'emmener à la maison.

Je lui donna une serviette et des habits pour qu'elle puisse prendre une douche et se changer.

Moi,
j'étais au salon,
je fumais une cigarette à la fenêtre, j'avais encore du mal à réaliser.
Quelles étaient les probabilités que je la revois un jour ?
Je ne pensais plus jamais la revoir,
faut dire que je n'avais même pas pris la peine de lui dire au revoir.

- Assieds-toi, sur le canapé,
veux-tu à boire ?

Elle regardait les moindre détaille de mon corps en partant de la tête aux pieds.
Elle mît même du temps à me répondre.

- Alors, il y a du coca, du fanta, de l'ice-tea, ou bien du jus de pommes, d'oranges, ou tout simplement de l'eau ?

Elle pointa du doigt,
le jus de pomme, en souriant.
Elle ne parlait pas, alors je me demandais si elle avait encore toute sa voix.

Et bien qu'il y avait un chauffage dans la pièce, elle tremblotait.
Je déposa une grosse couette chaude, sur ses épaules.

" Merci" disait-elle.

- Comment m'as-tu retrouvé ?

" Je suis entrée dans un cybercafé et j'ai tapé ton nom sur internet,
et je t'ai trouvé. "

Cela ma frustrait d'imaginer
qu'il suffisait de savoir mon prénom et mon nom de famille,
de le taper sur internet, et ainsi,
savoir là où je travaillais.

Je m'effondra, au simple contact avec sa peau, je sentais ses os,
c'était insuportable, je n'imaginais même pas ce qu'elle avait dut endurer et vivre,
pour arriver jusqu'ici.

" Te rappelles-tu de mon prénom ? "

- Comment l'oublier, Andréa ?

Andréa :
Je te pensais mariée à l'un des leurs.

- C'est des barbares, aller chez eux, n'était pas la bonne solution,
certe j'ai été marié à l'un d'eux,
mais j'ai réussi à fuire.

Andréa :
Ton teint est radieux, et tu n'as plus peur de détacher tes cheveux.

- Détaches les, Andréa.

Andréa :
Je ne peux pas,
elle risquerait de me sanctionner.

Je me doutais bien,
qu'elle était toujours sous l'emprise de cette folle d'Ingrid, d'ailleurs je l'aurais sans doute était, si j'étais restée.

- C'est elle qui t'a laissé partir ?

Andréa :
Pas maintenant, Mélyah.

Elle n'était pas prête à en parler,
et je la comprenais.

- Es-tu fatiguée ?

Elle ocha la tête,
signe de confirmation.

[...]

Giovanni venait de rentrer,
il se doutait bien, que j'avais fais venir quelqu'un à la maison.

Giovanni :
Tu as eu de la visite à ce que je vois, mon amour ?

Je lui raconta toute l'histoire
de A à Z, l'histoire des Vestas.
Il était sceptique, sous la réserve.

Giovanni :
Tout ce que je comprend,
c'est que mentalement elle n'est pas stable, ce qui est normal.
Tu ne sais même pas comment et ce qu'elle à dut faire pour venir ici.
Et pourquoi, c'est toi qu'elle recherche, vous n'étiez tout de même pas les meilleures amies du monde ?
Et puis excuses moi, mais si j'étais à sa place, je n'aurais pas fait tout ses kilomètres pour retrouver une personne qui me referait penser à cette horrible secte.
C'est louche, en plus c'est une droguée, elle n'a que des points négatifs, n'oublies pas qu'il y a Kendall et Fahim, ce ne sont que des enfants.

- Pour l'instant, il n'y a rien de louche, elle a besoin de mon aide,
et je serais vraiment cruelle si je refusais de la loger.
En plus elle tremblotait c'était horrible, je peux pas la laissé comme ça.

Giovanni :
Comme tu le sens,
mais gardes un oeil sur elle, il faut toujours se méfier des gens.