Réception

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Plusieurs jours, que je n'étais pas allée à l'université, malgrès la tone de travail qu'on avait, je dois reconnaître, qu'elle me manquait.
Je n'allais pas non plus au Cabaret,
c'est pas une chose bien grave puisque je ne m'étais attachée à aucuns clients, la seule chose qui me manquait et quand je dis "manquer", j'essaye d'apaiser les choses, c'était Léna.
Je me trouvais complètement ridicule, à nouveau j'avais voulu jouer les rebelles, toujours à désobéir, à passer outre les conseils, et voilà le résultat.
À chaque fois, Léna me mettait en garde, mais pour être franche, à chaque fois qu'elle le fesait, involontairement elle me donnait envie de le revoir.
Conclusion, je suis comme prisonière dans cette deumeure, surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, par des hommes baraqués qui n'hésiteraient pas à utilisé la force à mon égard sous la contrainte.
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Tiago : María, fais toi jolie, mert des beaux fringues, et maquilles toi bien, on sort.

Bon sang , mais qu'est ce que ça lui coûte de toquer à la porte ? Je préférerais qu'il m'envoie l'un de ses larbins.

Moi : Okay, mais on va où ?

Tiago : Réception, grande retrouvaille entre chefs.

Moi : Ok, merci, au revoir, tu peux sortir je m'habille là.

Tiago : Je pourrais resté.

Moi : On arriverait en retard, c'est pas ce que tu veux ?
Donc dehors, merci.

Tiago : Dépeches- toi et n'en profites pas trop, mon humeur pourrait très vite changé.

Après ses mots il s'en alla, franchement , je prennais vraiment sur moi, je ne suis vraiment pas du genre docile, alors jouer la femme soumise, c'est vraiment un rôle très compliqué à jouer.
Pour être franc, il m'aggaçait et j'ai même
faillit perdre mon sang lorsqu'il me tenait par la taille en parlant.
Il fallait que je tienne bon, peut importe le nombre de temps,
assez pour survivre.
Rien ni personne ne pouvait m'aider, j'étais donc seule,
livrée à moi même.
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Avec son costume et son noeud de papillion, il avait prît le melon.
Il marchait, nous étions bras dessus, bras dessous, bien que j'étais légèrement à l'arrière.
Il s'assid au bout de cette longue table, j'etais à sa droite.
Des hommes tous aussi sôt que lui, je penses que certains d'entre vous aurait rit si vous étiez à ma place, rien qu'a les regarder.
Ils étaient tous assids, tous réunit, ils se comportaient comme si il étaient politiciens, alors que je ressentais toutes les cinq secondes un léger sifflement aux oreilles dût à leurs fautes de conjugaison.
La plus part avait abandonné les cours, ils étaient en échec scolaire, tandis que d'autres n'avaient même jamais mis le pied dans une école.
Et voilà qu'avec leurs costards de luxe, et deux putes à chaques bras, leurs chevilles gonflaient, d'autres pensaient même être des Dieux , je ne sais pas si nous étions dans une réception ou plutôt dans une salle de théatre.

L'homme qui m'a le plus marqué c'était Alberto le Colombien, le plus drôle de tous, dans l'ancien temps il aurait été un excellent bouffon du Roi, cet homme arrivait à peine à s'assoir sur sa chaise tellement son bidon était énorme.
C'est la où je me rendis compte que je n'étais pas la pire, je ne dis pas que le physique est le plus important mais malgrès sa folie, Tiago ressemblait à quelques choses contrairement à la majorité des autres trafiquants, qui étaient le plus souvent : laid, avec des corpulences à en frolées l'obésité et de plus ils étaient fou.
Je pense aussi, être la seule femme de la salle à être habillée convenablement, certes
mes habits étaient un peu court mais rien de bien choquant, j'aurai pu aller en boite ou dans un festival cela ne
serait en rien étonnant, tandis que les autres femmes étaient certes habillées mais d'un vulgaire... Et croyez-moi que même en tant que ex prostituée, je ne suis pas la meilleure pour la critique, je peux vous dire que leurs habits étaient très effrontés.
Ce n'étaient même plus des décolletés qu'elles avaient, c'étaient des énormes trou, de quoi faire plonger toutes les paires de yeux.
Tout leurs habits étaient transparents, laissant transparaître non leurs formes bien qu'elles en avaient mais leurs corps, car bien sûr cela était chose rare qu'elles aient mit des sous-vêtements, la pudeur n'existait pas chez elles.
Après réfléxion, je compris que ce n'était pas forcément leurs désirs de s'habiller ainsi, elles n'avaient peut-être pas forcément le choix, ce qui confirmait leurs silences et leurs mines détachées.
C'étaient des marchandises, des petites poupées, de jolies petites poupées dont l'intérêt était d'être à la guise de ses hommes.
Je ne pense pas, être la plus tenace de toutes, je suis tout simplement beaucoup plus chanceuse : Tiago avait de l'affection pour moi et même si il ne me le démontre pas de la meilleure des manières, il "tient"
à moi, ce qui explique donc que je sois la seule à son bras.
Ceci n'est absolument pas de l'amour, quand je dis qu'il tient à moi, c'est qu'il y a de l'affection, mais de l'affection éphémère, il suffit qu'il en trouve une autre et en une fraction de seconde, je passe aux oubliettes, tel un jouet avec lequel on joue, on use et par la suite qu'on s'en débarasse.

Un homme : Eh Tiago, cela fait deux bonnes heures que nous sommes tous assid à table, qu'on mange comme des gros porcs, de beaux gros porcs gras et tu ne nous présente pas ta nouvelle catin ?

Tiago : Il suffisait de poser la question ?

Bien-sûr, il disait cela d'un air faussement moqueur.
Il pensait que j'allais passé entre les mailles du filet mais
faut dire qu'il sait trompé.
Il savait ce que cela impliquerait,
ces hommes étaient tous comme lui, des petits capricieux et il est très probable que devenienne, la nouvelle cause de leurs caprices.

Un deuxième homme : Et bien nous t'écoutons, Tiago, où l'as tu déniché celle la ?

Tiago s'apprêtait à répondre à sa question, mais s'en était vraiment trop pour moi.
Alors c'est moi qui répliqua, sous le regard éclaire de Tiago.

Moi : " Celle la" comme vous le dîtes si bien, elle se nomme María et il ma " dénicher", dans un cabaret.

Ils me regardèrent tous surpis,
si bien les hommes que les femmes.
Rien de bien étonnant pour moi, j'avais déja connu ses regards lorsqu'au lycée,
je répondais avec une tel indifférente à Mr. Dacartien, un effrayant professeur d'histoire.
Il avait de gros yeux verts globuleux, il était robuste et sa voix était d'un rauque à en terrifier les élèves, mais bien sûr pour ma part, il ne m'impressionnait pas.
Si bien qu'à la fin de l'année scolaire, je lui avais balancé en pleine face :
"Arrêtez votre mascarade Monsieur, c'est la fin de l'année, vous voulez nous coller un contrôle ? Est ce un numéro de clown ? Non parce que si
c'est le cas ce n'est pas l'endroit approprié, nous ne sommes pas au cirque de Pinder."

Mon taux d'insolence avait atteind son comble durant mes deux premières années de lycée,
puis en terminale, je l'avais rangé de côté pour me conscentrer entièrement sur mes études.

Après un long silence, je compris très rapidement qu'une réfléxion de ma part, n'était pas attendue et que j'avais autant de chance, de me faire sollicité que de me faire battre sur le champs.
Étonnement, les hommes se mirent à rire, puis à taper sur la table, sous le coup de l'euphorie je suppose.
Tiago me regardait les yeux brillants, un léger petit sourire au coin.

Tiago : Bonne répartie,
mon amour !

Il se mit à me tenir la main, et à me faire des bisoux derrière la nuque.

Le dîner c'était déroulé à merveille, pendant que les hommes parlaient, je sortis sous l'autorisation de Tiago, fumer une cigarette dans le grand jardin.
Ce n'était pas un simple petit jardin, c'était un grand et vaste jardin, similaire au style de celui de Versaille, en plus petit bien-sûr.
J'étais assids sur un banc, derrière des buissons.
Je fumais ma cigarette, des écouteurs aux oreilles, bien évidemment les écouteurs et l'Ipod de Tiago, puisque ce salopard m'avait réquisitionné le miens et en aucun cas ne m'aurait donner le sien, alors retour au bon vieux temps avec les minuscules Ipod qui fesaient à peine la taille d'un Kinder Country.

J'étais comme d'habitude, dans mes pensées, je pensais cette fois-ci, à Père qui devait à se moment là, être dans une inquiètude folle, suite à l'appel certain de mon unniversité suite à mes absences en cours.
Je n'aimais pas rendre inquièts mon Père, encore moins qu'il se sentait mal et par ma faute.

Ma cigarette finit, je me décida à retourner au dîner, sinon Tiago s'impatienterait et deviendrait ingérable.
Mais à la minute où je sortis du buisson, je sentis une chose assez dure et légerement piquante se poser sur mon coccyx.

"Je te déconseille de crier, restes calme et attentif Kimberley."

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant