Le passé n'est jamais bien loin.

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Je demanda à Lucious, de rester m'attendre dans la voiture, il se joindrait à moi, un peu plus tard.
Bien que durant tout le chemin, Lucious me donnait des conseilles et tentait de me rassurer au maximum, j'étais toujours aussi stréssée.
Je n'avais presque pas dormis de la nuit, j'apréhendais ses retrouvailles.
Après trois années, je pense qu'il est temps de tenter de tourner la page, et de repartir sur de bonnes base.
Je fais souvent la femme solitaire, la dure à qui, personne ne blesse, alors qu'en vérité tout ce qui concerne ma famille, reste un point fragile.

Le code de l'immeuble n'avait pas changé, et lorsque je jetta un oeil, au nom des résidants, c'était toujours les mêmes excepter , deux, trois nouvelles familles, mais sur soixante, ce n'est presque rien.

Enfin,
devant la porte d'entrée du domicile de ma mère et donc de mon ancien domicile de jeunesse, j'eus un petit moment d'hésitation, mais la femme de ménage de l'immeuble,
(sans doute une nouvelle puisque son visage ne me disait rien) me regardait depuis un certain bout de temps,
elle devait sans doute me prendre pour une folle, et elle risquerait de me mettre dehors, si je ne m'apprêtais pas à sonner;
alors je posa mon doigt sur cette sonnerie, dont j'entendis même le bruit, qui résonait dans la pièce.

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D'un simple geste, elle m'invita à entrer.
Mon Dieu, qu'elle avait prit un coup de vieux, quelques rides pouvaient s'apercevoir sur son jolie visage, mais malgrès tout, qu'est-ce qu'elle était magnifique ma Maman.

Je me suis sagement assise sur le canapé, c'était limite si je me comportais de la même manière que si j'étais chez une inconnue.

Durant plusieurs minutes, son expression était neutre, elle ne parlait pas non plus, elle ne fesait que m'observer.
Puis c'est lorsque, instentanément ma main se dirigea vers le bol de morceaux pastek, qu'elle se mit à sourire.

Mama : Je t'ai laissé partir, une fois, deux fois mais il n'y aura pas de troisième fois.

Moi : Tu m'as manqué aussi, Mama.

Elle me prît dans ses bras, et me serra du mieux qu'elle le pouvait.

Mama : Je t'aime ma fille, mais malgrès cela, tu m'as tout de même déçu.

Moi : Je sais, et crois moi Mama, j'en ai honte, la culpabilité me ronge jour et nuit.

Mama : Chaque homme qui pêche, se doit être puni par Dieu, tu le sais ma fille, mais par la grâce de Dieu, tu es en vie, et tu te portes bien.

Moi : Oui, grâce à Dieu, tu es en bonne santé, malgrès que tu viellis tout de même !

Mama : Et bien oui, la sentance est inévitable, lorsque nous sommes maudits, nous le sommes à vie..

Moi : Pourquoi parles-tu de malédiction ? Je ne penses pas que la viellesse est une malédiction, c'est tout simplement une étape que tout être humain, va connaître un jour ou l'autre.

Mama : Il y arrive que dès le première age, la sentance tombe, et plus tard on a beau s'en éloigner, elle revient toujours au galop...

Moi : Mama, de quoi parles-tu ?

Mama : Mélyah, je suis au courant, Seigneur Jésus.

Moi : Oui et tu n'es pas la seule à l'être toute la famille l'est , même Kaïlani..

Elle secoua sa tête, signe de négation.
Elle était affaiblie, ses yeux brillaient, je lus en elle du désespoir.

Mama : Mélyah par pitier, taîs toi et écoutes.

Moi : Oui, Maman.

Elle prit une grande inspiration.

Mama : Durant mon enfance, j'ai vécu dans un vieux quartier du Mexique, bien loin de la belle capitale.
Les seuls maîtres étaient , la pauvreté, Dieu et le trafic de drogue.
À mon époque il y n'y avait une famille qui dirigeait la ville et qui à la seule évoaction de son nom, provoquait la chair de poule,
les Tijuana.
Chaques semaines, minumum un mort, des fois on n'était jamais certains de rentrer chez nous en vie, à cause des règlements de compte.
J'eus la chance d'avoir la possibilité grâce à mes études, de pouvoir quitté le pays.

Moi : Je comprends que ça été dur pour toi, mais en quoi cela me concerne, c'est ton enfance ?

Mama : J'ai survécu toutes ses années, j'ai fais des sacrifices énormes pour pouvoir quitter ce pays sans ennuis,
et malgrès tout il a fallut que l'une de mes filles, croise la route de l'une des ses ordures !

Moi : Non Mama, je ne connais personne qui se nomme Tijuana !

Mama : Tía (tante) Maríssa, m'a mise au courant, la rumeur circule qu'une Algésiras autait été, l'une des concubines d'un Tijuana.
Regardes- moi, ma fille, il t'a fait du mal ?

Moi : Qui ? Mama, qui ?

Mama : Le fils d'Alberto Tijuana, son fils légitime, Tiago Tijuana.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant