MÉLYAH

Kaïlani

C'était froid, l'atmosphère en elle même, était froide, voir même glaciale.

Kendall, Fahim et les deux enfants d'Aïden et de Kaïlani,
Anaïs et Grégorie jouaient dans le jardin.

Et nous,
nous étions dans le salon,
Mama et moi, étions sur le canapé, tandis que Kaïlani et Aïden, étaient installés sur des chaises, en face de nous.

C'était étrange de la revoir,
elle avait reprît un peu de poid mais rien de bien excessif, elle s'était coupée les cheveux,
une coupe carrée.
Elle avait le visage fermé,
les bras croisés et elle me dévisagait avec un tel mépris..
C'était toujours la même.
Aïden, me paraissait dans les nuages, je ne sais même pas si vraiment il réalisait ce qu'il se passait, son regard était complètement vide, j'en étais même déçue,
je n'arrivais pas à lire en lui,
comme je le fesais si bien autrefois.

- Et bien, Bonjour...

Il y eut, un certains temps de réaction avant que je puisse avoir une réponse.

Aïden : Bonjour, Mélyah.

À l'écoute de sa voix,
je compris, je me suis remémorée qu'il ne me laisser pas lire en lui, en publique,
de crainte que le grain de folie prenne le dessus, mais je perçu tout de même dans sa voix, que le fait de prononcer à nouveau mon prénom lui fît un grand bien.

Kaïlani :
Bienvenue parmis nous Mélyah, que nous vaut cet honneur ?

Elle parlait avec ironie et adoptais un ton mesquin.

- Un honneur ?
N'exagérons pas les choses, vous êtes ma famille, et il n'y a rien de plus normal qu'après tant d'années loin de ma famille, je souhaite vous revoir.

Kaïlani :
Pourquoi autant de temps ?
Tel est la question.

- Ne me dis pas que je t'ai manqué, Soeurette ?

Kaïlani :
Au contraire,
j'ai l'impression que le temps est passé plus rapidement que je ne le pensais.. malheuresement le bonheure connait toujours une fin.

Aïden et Mama,
quittèrent la pièce, je pense que c'était ce que Mama souhaitait, elle voulait nous réunir pour que l'on crève l'abcès.

- Et bien, ton homme et Mama, sont sortis de la pièce, tu peux arrêter de faire l'hypocrite.

Kaïlani :
On se demande laquelle de nous deux, est la plus hypocrite.

- Tu penses être une personne bien, Kaïlani ?

Kaïlani :
Peut-être pas l'une des meilleures mais meilleure que toi,
oui je le pense.

- Ça remonte à onze ans maintenant.

Kaïlani :
Tu m'as trahis, et pas qu'une fois.

- Sans doute, mais contrairement à toi, je n'ai jamais jouis de ton mal être.

Kaïlani :
Tu n'avais pas l'air de te soucier de mon mal-être quand tu couchais avec lui ?
À plusieures reprises en plus, et le pire, c'est que tu me mentais devant mes yeux, sans aucunes gènes.