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* Sur la photo en haut,
imaginez que le personnage Aïden ressemble
à Patrick Dempsey.

On peut dire que c'était les retrouvailles familiale,
nous célébrions la nouvelle année.
Toute la famille était au complêt,
il y avait mon Père, Moanna, ma Mère, Kaïlani, Aïden et leurs deux enfants, mes enfants et moi,
et des tantes et des oncles,
ainsi que mes cousins et leurs enfants.
Si je devais faire une estimation sur le nombre de personnes présentes dans la demeure,
je dirais en moyenne une vingtaine.

Nous étions dans la grande demeure, du fils de la petite soeur de ma mère.
Cela remontait à tellement longtemps les dîners de famillle,
que je me demandais encore,
si cet évenement, était bien réel.

Il fût un moment où,
mon Père fît signe à Kaïlani et à moi,
d'aller à l'extérieur, dans la terasse, pour que nous puissions avoir une discussion.

Papa :
Vous êtes toutes les deux ravissantes, regardez-vous.

Kaïlani et moi : silence

Papa :
Oui les filles, vous m'avez très bien entendu, regardez-vous.

Avec autant d'insistance,
surtout de notre Père, nous,
nous sommes regarder.

Papa :
Kaïlani, que vois-tu ?

Kaïlani :
Je vois, Mélyah, que veux-tu que je vois d'autre, Papa ?

Papa :
Qui est, Mélyah ?

Kaïlani :
Ma soeur

Papa :
Répètes, s'il te plaît.

Kaïlani :
Et bien, ma soeur.

Papa :
Et toi, Mélyah, que vois-tu ?

- Très drôle le petit jeu, je vois Kaïlani, qui est ma soeur.

Papa :
Vous voulez savoir, ce que je vois ?

Kaïlani et moi : silence

Papa :
Je vois deux belles femmes, qui ont réussi leurs vies, qui ont des enfants, qui ont tout pour être heureuses, qui ne manque de rien,
elles ont de quoi manger, un toit où dormir, et même de nombreuses paires de chaussures sans parler des vêtements !

Kaïlani et moi : rire

Papa :
Moi, je me rappelle de l'époque où vous n'étiez pas plus hautes que trois pommes, où l'on vous prenez pour des soeurs jumelles,
tellement vous étiez complices, oh oui que vous étiez complices !
Un jour durant des vacances en Espagne, votre mère avait privé, Kaïlani de dessert, parce qu'elle avait brisé son vase préféré... Alors Mélyah, après avoir reçu ta portion de churros, tu nous avais fais croire que tu avais donné tes churros au fils des voisins, alors bien évidemement nous t'avons donné à nouveau, une nouvelle portion de churros.
Et en fin de journée, aucunes de vous deux étiez de retour à la maison, vous, vous étiez endormies dans votre cabane en haut de l'arbre du jardin, alors j'étais allé, moi même vous cherchez.
Et c'est avec surprise que j'avais découvert, pas un mais plutôt deux sacs contenant les portions des churros.

Kaïlani et moi : rire

Papa :
Mes filles, on ne sait pas de quoi est fait demain, sans doute je pourrais perdre la vie, subitement suite à une crise cardiaque ou un accident de voiture, je ne sais pas.
Mais saviez-vous, pourquoi je ne rendrais pas l'âme sereinement ?
Moi je vais vous le dire, tout simplement parce que cela fait près de huit années et bientôt dix,
que mes filles ne s'adressent plus la parole, le pire cauchemard d'un père. Si un jour, je viendrais à mourir, je veux être certains, que vous veillerez l'une sur l'autre, la solidarité c'est ce qu'il y a de plus important dans une famille.

Après une trentaine de minutes à débatre, nous, nous sommes enfin réconciliées et je peux vous dire que le meilleur sentiment, était que je la prenne dans mes bras,
je l'avais retrouvé, enfin, ma soeur.
Et nous étions rentrées par la suite à nouveau dans la demeure,
les mains dans les mains,
toutes les personnes levèrent leurs  verres pour fêter,
notre réconcilliation.

[...]

J'étais à l'étage du haut,
je sortais de la salle de bain,
je m'étais remaquillée.
J'ouvrais la porte, pour sortir de la pièce, quand une personne,
la bloqua et entra dans la salle, me rejoindre.
Au départ je pris peur,
je faillis même émettre un cris, mais la personne me fit taire, en me volant furtivement un baiser.
Cette personne,
c'était Aïden.

Aïden :
Je suis content,
que vous, vous soyez réconciliées.

- Moi, aussi je le suis.
Peux-tu me dire, que fais tu dans la salle de bain ?

Il parut surpris,
par la froideur que je dégageais à son égard.

Aïden :
Tu m'as l'air froide, je te connais par coeur, qu'est-ce qu'il y a ?
Tu n'as pas l'air si heureuse de me revoir.

Il avait placé ses mains sur mes hanches.

- Enlèves tes mains de mes hanches.

Aïden :
Je ne te comprends pas,
je ne comprends pas pourquoi, tu es aussi froide, et puis depuis quand tu ne supportes plus de sentir, mes mains sur tes hanches ?

Je pris une grande inspiration,
et je décida de jouer,
franc jeu avec lui.

- Aïden, cela, fait plusieures années maintenant, que nous ne nous fréquentions plus.
Nous ne nous sommes revus que brièvement, lorsque j'étais chez Kaïlani, et que j'appris les réelles raisons de son ancienne haine envers moi.
Tu ne m'as absolument pas soutenu, et depuis ce jour, tu n'as pas pris de mes nouvelles,
tu as d'ailleurs arreté d'en prendre, dès que ma fille est venue au monde.
Notre relation n'est plus comme avant, notre relation n'en ai plus une.
On a tout les deux changé, et toute notre relation, nos rencontres,
nos ébats, tout était malsin dès le départ, et ce n'est que maintenant que j'en prend consciense.
J'avais juste réussi à rencontrer aussi fou, que moi, et je ne vais pas non plus dénigrer et salir la mémoire de nos anciens souvenirs, qui restent des merveilleux souvenirs,
que jamais, je n'oublierai.
Depuis le départ on sait, que toi et moi, ça ne mène et ne mènera strictement à rien.
Toi et moi, on a aucun avenir.
Alors oui, je t'apprécis beaucoup, Aïden, tu es une personne, attachante, formidable,
drôle, fou, la fougue en elle même,
et intelligeante,
et je comprend pourquoi tu arrives à faire le bonheure de Kaïlani, depuis toutes ses années.
Il a fallut beaucoup de temps, voir même énormément de temps, pour que je me réconcilie avec ma soeur, et je ne supporterais pas un autre éventuel éloignement.
Alors, merci pour toutes les choses que tu as faite pour moi,
sans rancunes pour le serment que tu n'as pas tenu.
Mais je te prierais de retirer tes mains de mes hanches, et de sortir de la pièce et si besoin d'y revenir après, lorsque je n'y serais plus.
Je te souhaite tout le bonheur du monde, et j'espère que nous resterons en bon terme, pour les autres occasions où nous serrons ammenés à nous revoir, sur ceux, bonne soirée, Aïden,
mon beau-frère.

Sa bouche était grande ouverte,
d'où l'expression,
être bouche bée.
C'était comme si, il venait de se prendre une claque en pleine figure.
Je sortis de la salle, et alla rejoindre les autres membres de ma famille, dans la salle du bas.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant