La flamme n'est pas éteinte.

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[...]

" Tu ne te rends pas compte de tout le mal que tu me fais, Mélyah."

- Ça ne devrais même pas te faire du mal, tu ne devrais même plus te soucier de moi, Imran.

Imran :
Cinq années...

- Félicitations, tu as changé de grade, et puis, je t'ai vu à la télé.

Imran :
Tu parles de ça, comme-ci c'était récent, je suis passé à la télé, il y a quatre ans.

- Moi et le temps, ça fait deux...
Il y a des moments où il se fait long, puis il y en à d'autres où il se fait court.

En voyant son regard,
je comprenais qu'il écoutait à peine ce que je disais, et le connaissant, je savais qu'il se demandait si se moment était bien réel.
Il m'observait, il observait chaque partie de mon visage et de mon corps vêtu, avec minutie.

Imran :
Tes cheveux ont poussé,
ils sont beaux comme ça.

Je me plaça de dos à lui,
de manière à ce qu'il voit leur longueur.

- Oui, regardes,
ils m'arrivent aux hanches.

D'un geste soudain,
il me retourna, ma tête était posée sur la porte d'un garage à l'extérieur, tandis qu'il disposait ses mains de part et d'autre de mon visage, et que son front était sur le miens.

Imran :
T'as voix, c'est ce qui me manquait le plus.

- Et moi, c'était la tienne.

Il était tellement près de moi,
que j'avais l'impression que son souffle fusionait avec le miens.
Il déposa un baiser sur mes lèvres.

- Il pleut...

Il se mît à rire,
mais je ne suis pas surprise, puisque nous avions la même pensée.

Imran :
Te rappelle-tu ?
Tu te bagarrais avec ton ex-petit copain, ce jour là, et d'ailleurs heureusement que je suis arrivée à temps, sinon je pense bien que tu aurais eus un handicap aux jambes.

- Oui je m'en rapelle, ensuite arriver chez toi, nous nous disputions pour savoir qui allait prendre sa douche en premier..
Au final nous l'avions prise ensembles..

Imran :
Puis le lendemain matin, on avait fait l'amour comme des bêtes !

- Puis les jours suivants,
tu m'as laissé sans nouvelles, et un mois plus tard, j'avais appris que t'allais te marier avec Sarah.
Une femme avec qui tu l'es toujours et avec qui tu as conçu une merveilleuse petite fille..

Imran : Mélyah....

- Oui, Mélyah.. elle porte mon nom..

Il détourna son regard du miens, il était gêné.

- Sans rancunes, on était des gamins, et puis c'était il y a onze ans tout de même.

Imran :
J'ai appris que tu avais eu un fils ?

- Oui c'est exact, il se nomme Fahim.

Imran :
C'est mon deuxième prénom, c'est comme ça que l'on me nomme au bled, c'est fou la coïncidence.

Une sacrée coïncidence,
c'est à ce moment que je compris,
que Dieu était grand, et que rien n'était au hasard.
Avant la naissance de Fahim,
lorsque j'étais allée avec Lagertha, chez le peuple berbère,
le nom choisi devait être la volontée de Dieu.
Fahim avait les cheveux bruns et les yeux bruns presque comme son père, et pourtant il ne lui ressemblait en rien.
Imran aussi avait les cheveux et les yeux bruns, et se nommait aussi Fahim.
J'interprèta que Dieu, avait placé Fahim entre mes mains, pour que partout où j'aille, partout où je me trouve à ses côtés,
je me rapelle d'Imran.

- Une sacrée coïncidence, oui.. Et je suis fière que mon fils porte ton nom.

Imran :
Comme je suis fièr que ma fille, porte le tiens.

- Et bien nous sommes tout deux ravis... Il commence à se faire tard, je dois allé récuperer, Kendall et Fahim à la maternelle.

Imran :
Et moi, je devrais rentré,
pour une fois que je finis plutôt, Sarah me tuerait si..

- Bonne soirée et à bientôt, Imran.

- De même pour toi, Mélyah.

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant