L'air glacé,
me frappait au visage,
mes lèvres étaient devenues instantanément gercées,
tandis que mes doigts étaient gelés, et bien que dans mon enfance je me plaignais de cette froideur, j'en fus à cet instant réjouit, nous étions en pleins mois d'hiver,
j'étais bien de retour à Paris,
qu'elle est belle ma douce France.Les claxons des voitures, remplaçaient les sabots des chevaux, hommes et femmes marchaient ensembles,
ils étaient égaux.
Cela me fît énormément de bien,
d'entrée à l'intérieur du magasin
Levis et pouvoir à nouveau reporter un jean, c'est fameux pantalons qui te mettaient à l'aise,
que l'on pouvait porter quotidiennement et qui en taille skinny, me moulait légèrement le derrière.
Sans oublier de vous parlez du délice qui me paraissait lointain mais que j'avais retrouvé,
lorsque les wings tender de KFC rencontraient ma langue, étaient déchiquetées par mes dents, et allaient logé dans mon estomac.
J'étais allée me faire coiffer dans un salon de coiffure
Franck Provost,
J'en avais plus qu'assez de sentir sans cèsse mes cheveux toucher le bas de mon dos, je les avais donc coupé, jusqu'au haut de mes épaules, avec un brushing de tuerie qui les rendait magnifiquement raide.Mon savoir dans les transports communs ne s'était pas évaporé de mon cerveau,
en prenant le métro,
je connaissais toujours sur le bout des doigts les lignes.Mon appartement était redevenu nickel, j'avais tout remis à sa place,
j'avais même demandé à ce que l'on refasse de la peinture dans les chambres des enfants.
J'avais réinscris les enfants dans leurs anciennes écoles, et parallèlement dans des activités sportives,
Kendall à l'équitation et à la danse et Fahim à la natation et au football.
J'étais allée refaire le pleins des tirroires et du frigot, en allant faire des grandes courses à Monoprix,
par la suite je m'étais fait livrer.Déja deux semaines,
que j'étais de retour à Paris,
et personne n'était au courant,
mais maintenant que toutes les tâches administratives et quotidiennes étaient faites,
je les mis au courant.Dans une semaine,
les enfants allaient rentré,
j'en étais même impatiente et les jours me semblaient même se dérouler au ralentis.[...]
C'était en pleine nuit,
vers trois heure et demi du matin,
que mon instinct se fesait insistant, il me fesait présentir d'écrire une lettre à Imran,
ce je fis.Chèr Imran,
J'espère que tu te porte bien,
et également ta famille.
J'ai appris que tu étais de retour en France, qu'ils t'avaient libéré, j'en remercie encore
le Tout Puissant ,
il n'y a pas une seule nuit,
où je n'ai cessé d'espérer qu'ils ne t'aient pas fait de mal.
Si je t'écris, c'est que moi aussi,
je me porte bien, et d'ailleurs, j'ai réussi à m'enfuir, grâce à Dieu.
Lorsque je prend du recule,
je me rend compte que notre relation n'a jamais été de bonnes augures, elle est même pour ainsi dire, mauvaise.
Il faut accepté que le passé soit le passé, et que désormais nous sommes au présent.
Oui, notre amour nous à tout deux marqué, parfois même j'aimerais retourné, douze ans auparavant et revivre certaines choses,
mais ses choses, ne sont qu'à présent des simples souvenirs.
Tu as une femme Imran et une fille, préserves ta famille, éloigne les du danger, ton rôle n'est pas de me proteger, je ne suis ni ta femme, ni ta fille,
ni même ta soeur,
je suis Mélyah.
Tu le savais,
un jour tu m'as dis que tu savais dès le premier jour,
que notre relation allait forcément prendre fin un jour, rien qu'à mon prénom, Mélyah, qui renvoie écho en arabe à une fin.
Je t'aime,
Imran,
même si il est impossible pour moi de te dire, comment, ni pour combien de temps, je l'ignore,
seul le Seigneur le sait,
mais je tenais à te faire part de mes Adieux.
Je ne ferais plus éruption dans ta vie comme tu ne feras plus éruption dans la mienne.À notre ancien Amour,
Mélyah Lehlani Algésiras Kalama.J'appris quelques jours plus tard,
par la bouche de Médina,
qu'à son retour,
me pensant morte ou perdant l'espoir de me revoir un jour,
il était allé emménager à Marseille, avec sa femme et ses enfants,
puisque durant notre absence, Sarah avait mit au monde leur deuxième enfant, leurs fils qui se nommait Zyad.
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MÉLYAH
Ficção AdolescenteMelyah, une jeune femme qui rencontrera des hauts et des bas mais qui trouvera la force de les surmontés. Du jour au lendemain, sa vie va changer et elle va devoir s'adapter. Les gens changent, les gens jugent, les gens partent et oui c'est les être...