MÉLYAH

Il ne m'est pas inconnu

* Sur la photo en haut,
imaginez que le personnage Médina ressemble
à Shanina Shaik.

Les enfants passaient tout le week-end chez Kaïlani et Aïden,
puisque que le lundi était férié,
et ils pourraient joué avec leurs cousins Grégorie et Anaïs.

Médina était passée à la maison, on n'avait pas vraiment eu le temps, de se retrouver entre filles, on était sur bouquet par nos boulots et moi, avec la charge de deux enfants en plus, c'était la totale.
On se racontait nos problèmes au boulot, on reparlait ouvertement de tout et de rien, et ça me fesait vraiment plaisir, de me rendre compte que malgrès les années et les disputes,
notre amitée était toujours aussi solide.

Médina :
Et sinon durant les vacances
de deux semaines, en Fevrier,
t'as prévu quelque chose ?

- Non, franchement je me posais
la même question.

Médina :
Ça ne te tenterais pas des vacances en Italie, dans les Alpes, pour faire du ski ?
Tes enfants kifferaient ça !

- Ah ouai, bonne idée, je pense qu'ils vont être contents !

Médina :
En plus, Imran sait skier, si on est vraiment trop nul, il sera prendre le devant avec les enfants.

Je me refroidis, littéralement,
à l'écoute de son prénom.
Pour moi, il n'était pas envisageable, de passé, deux semaines de vacances en compagnie d'Imran, cela va faire deux ans, que je ne l'ai pas vu,
il a vécu des choses horribles à cause de moi, je penses qu'il est temps de tourner la page, j'ai tourné la page, et j'espère que lui aussi, alors je ne préfère pas prendre le risque de retourner en arrière.
Nous sommes chacuns de notre côté, et je trouve que c'est mieux,
comme ça.

Médina :
Ok.. Tu peux m'expliqué,
quel est le problème ?

- Médina, je ne préfère pas, rétablire quelconque contact, avec ton frère.

Médina :
Cela fait, deux ans que vous, ne vous êtes pas vu, en plus, c'est lui qui me l'a proposé.

- Raison de plus, pour que je décline sa proposition, mais tu lui diras que c'était tout de même gentil de sa part.

Médina :
Vos derniers échanges, ont été fait par lettre, et on ne peut même
pas appeller ça un échange,
puisque tu n'as même pas voulu, lire la lettre qu'il t'avait envoyé,
en réponse.

- Dina, t'as aucunes idées de ce que j'ai vécu, t'en a sans doute un petit aperçu, mais seule moi, sait ce que j'ai vécu, ce que j'ai du subir, et je fais tout en mon pouvoir, pour garder un état assez stable, avoir un bon mental.
Alors il est important pour moi, que les choses du passé, restent du passé. J'ai été assez explicite dans ma lettre, mon choix est fait, et Imran fait parti de mon passé.

Dina :
Je suis navrée, de t'annoncer que vous allez être ammenés à vous revoir, très prochainement.

Je ne compris pas tout de suite,
là où elle venait en venir.

- Dis moi en plus, j'ai pas tout à fait l'air de tout comprendre, là ?

Médina :
Avec tout les problèmes que t'avais, j'ai pas vraiment voulu t'en parlé mais maintenant, que tout à l'air de s'arranger, je voulais t'annoncer une bonne nouvelle.

J'ouvris grand les yeux,
le fait de la voir épanouie me rendait heureuse.

- Attends, ne dis rien, tu es enceinte ?

Elle se mit à rire.

Dina :
Non pas pour le moment,
mais ça pourrait bientôt l'être.
Humm, je tenais à te dire que je suis fiancée depuis exactement quatre ans, et l'été prochain,
je compte me mariée.

Je n'en croyais pas mes oreilles,
j'étais tellement heureuse pour elle, on se mît à sautiller dans tout les sens.

- Pourrais-je savoir le nom,
de mon futur beau-frère ?

Médina :
Ne t'inquiète pas, Imran,
n'a pas eu non plus l'occassion de le rencontrer, seule ma mère et mes tantes l'ont vu, elles pourront te le confirmer..
Il s'appelle, Jason.

- Cool, le prénom.

Dina :
Bon il y a juste une petite barrière, c'est qu'il n'est pas musulman mais il compte se convertir et puis bon c'est pas un arabe mais ma famille sera s'y faire.

- Il est de quelle origine ?

Dina : Il est antillais, il est Guadeloupéen et Martiniquais.

Mon coeur se mît à battre la chamade, mes sous-bras s'étaient même mis subitement à transpirer.
Mon instinct me présageait de mauvaises choses, j'espérais juste que ce ne soit pas, la personne à laquelle, je pensais.

- Et son nom de famille !

Médina :
Eh, Mélyah, pourquoi tu m'agresses là ? Calmes-toi, t'as tes règles où quoi ? Et puis si tu veux tout savoir, son nom de famille c'est Guelinga et il est banquier.

Sayez, et merde !
Merde, merde, merde, qu'est-ce que j'avais fait au bon Dieu,
mais pourquoi faut-il qu'il y est toujours des nouveaux boulversements dans ma vie, toujours des problèmes !

- Écoutes, Dina, je suis très heureuse pour toi, mais j'ai mal à la tête, je pense que je vais prendre un doliprane et que je vais allée me coucher, bonne soirée.

[...]

Sans doute, avais-je eux tord,
de ne pas lui dire,
mais qu'est-ce que cela aurait changé ?
Il allait se marier et cela fesait déja quatre ans qu'ils étaient ensembles, et puis Dina,
c'est celle qui méritait le plus,
d'être heureuse.

Pourquoi a-t'il fallut qu'elle se marie avec mon ex-petit copain,
et surtout l'homme qui m'a violé,
il y a maintenant, treize ans.
Je me demandais quelle serait sa réaction dès qu'il me verrait,
il serait tout aussi stupéfait que moi.
J'avais aussi peur, que d'anciens souvenirs, une ancienne rage,
remonte à la surface, et que je tape un scandal durant son mariage.
Je m'inquiètais, aussi pour elle,
comme on dit, le naturel revenait toujours au galop,
alors même si je ne lui souhaite pas cela,
qu'est-ce qui dit, qu'il ne pourrait pas la violé ?