MÉLYAH

Grain de folie

Étonnament, l'ambience à table était fort bien agréable.
Un vent de bonheur et de convivialité planait dans cette salle.
L'attention n'était pas que rivée sur Kaïlani, bien que l'on dut en venir à son sujet.
Vous allez sans doute trouvez cela, hallucinant mais devant toutes cette nouriture sur la table,
j'étais plus occupée à la dévorer du regard, qu'à écouter les conversations.
La seule chose qui m'aggaçait, c'était que les gens prennaient bien trop de temps pour se servir.

On finit la soirée en beauté sur des musiques latina vers 23h, puisque tout le monde étaient fatigués à cause du vol et du trajet.

J'étais dans ma chambre, je n'avais pas d'écouteurs aux oreilles pour une fois, le bruit des vagues me suffissait.
J'était tout de même sur mon téléphone portable, j'avais une cinquantaine de messages et je vous promets que même en vous disant 50 j'arrondi largement.

Il y avait premièrement, deux messages de mon père, qui me demandait comment j'allais et si nous étions bien arrivés.

Une quarantaine de messages provenant des mes anciens amis de lycée, plus particulièrement de mes anciennes copines que j'avais zappé du jour au lendemain, lors de mon entrée en faculté de droit.

Cinq messages de Lucious, qui cherchait toujours à prendre contact avec moi, je pense plutôt qu'il était en manque de sexe,
je ne pense pas qu'il est amoureux de moi, mais si par malchance il le serait, ce serait bien triste pour lui, car les sentiments ne sont pas réciproques pour ma part.

Et les trois derniers messages, provenaient de Médina, qui cherchait à prendre de mes nouvelles, et à connaître les raisons de notre distance.
Je n'eux pas le courage de lui répondre, bien que je voulais être avocate, pour une fois je n'avais pas d'arguments, ou plutôt pas des arguments coerants.
Et puis je me voyais très mal lui dire que j'avais eu neceraisse qu'un simple petit fleurte avec son grand frère, non seulement se serait déplacé mais d'une autre cela me ferait passer pour une cruche.

L'écran de mon téléphone portable afficha qu'il était exactement " 1h24",
il est vrai que Aïden m'avait demandé de rester éveiller, mais il faut dire que moi aussi j'étais épuisée par le voyage.

Heureusement, dix minutes plus tard, j'eux un message de sa part.

" Dirige toi vers le balcon de ta chambre, et saute de celui-ci"

Était-il fou ?
J'était tout de même au quatrième étage, je n'avais pas forcèment envie que ma tête se heurte sur le ciment.

" Melyah descend s'il te plait, fait moi confiance. "

Je décida de lui faire confiance, je me dirigea vers le balcon et je sauta par dessus celui-ci.

J'ai vraiment cru que ma tête allait se heurté au sol et que mon crâne allait explosé, j'ai du même serré les dents pour que je ne puisse pas émettre de cris,sinon notre plan serait capoté.

En un rien de seconde, je me retrouva dans ses bras, il était mort de rire, je pense que c'est mon visage qui lui provoqua cette euphorie.

Comme tout à l'heure, nous nous sommes assids sur des balançoires voisines.

Moi : T'es vraiment,
tarré le sais -tu ?

Aïden : Sans doute, mais pas plus
que tu l'es.

Moi: Menteur !