MÉLYAH

Un départ

Quelques jours plus tard...

Médina : Qu'est ce que tu fais là ? Si tu viens voir Imran, il ne vît plus ici.

Moi : Je sais, je viens pour te parler.

Médina : Ah, c'est surpenant.

Moi : L'amour que j'avais pour Imran à prit le dessus, je vous ai mis tout les deux dans le même sac, tout simplement car vous êtes frère et soeur.

Médina : Ça me dégoute, de me rendre compte que notre amitiée passe après une simple amourette.

Moi : Ne parles pas de ce que tu ne sais pas, Dina.

Médina : Et bien vas-y explique moi la situation puisque je ne sais rien, je ne sais rien parce que ni mon frère ni ma meilleure amie n'ont dégné me mettre au courant de leur relation.

Moi : Je n'ai pas envie de m'expliquer.

Médina : Toujours fidèle à toi même.

Moi : Mais si tu veux tout savoir, on sait expliquer lui et moi, il y a trois jours.

Médina : D'accord.

Moi: Ne t'inquiète pas, je ne vais pas le détourner, il va rester fidèle à ta belle soeur.

Médina : Tu me reproches quoi au juste ?

Moi : J'ai la forte impression, que ta belle soeur passe avant moi.

Médina : Ce n'est pas qu'une impression.

Moi : Tout se confirme alors.

Médina : Effectivement tout se confirme, remets-toi en cause deux minutes Mélyah, du jour au lendemain tu coupes les ponts avec moi, tout simplement parce que la relation amoureuse que tu as entretenue avec mon frère est en faillite ?
Même avant qu'elle parte en faillite, je pense que si tu tenais vraiment à notre amitiée tu m'en aurais parlé, surtout si l'homme avec qui tu fleurtes est mon grand frère ! Et même aujourd'hui encore, tu refuses d'apporter des réponses à mes questions.
Mélyah tu es égocentrique, tu ne penses qu'à ta petite personne, et peux importe si tes agissement nuisent aux autres.
Tu me dégoutes.

Moi : Et bien maintenant tout est dit, je te rassure
tu n'auras plus cette sensation de dégout très longtemps, je pars.

Médina : Et bien, je te laisse de la place, la porte est juste derière toi, si tu veux je te l'ouvre.
Retourne dans ton appartement, retourne dans ton petit univers, il ne manque plus qu'à espérer que toi et moi, ne nous croiserons plus.

Moi : Oh oui, il est certains que nous ne nous croiserons plus, je déménage à Montréal, je prend mon vol demain à six heure.

Médina : Montréal, la ville du Canada ?

Moi : Exactement.

Médina : Et, il est au courant ?

Moi : Il sait que je pars, mais où il ne le sait pas.
Et je compte sur toi pour que tu ne le lui dise pas.

Médina : Si c'est ton choix.

Moi : Au revoir, Médina.

Médina : Au revoir, Mélyah.

Je pensais sincèrement qu'en lui disant " Au revoir", on aurait fait une trève, que je serais parti au Canada sur des bonnes bases.
J'en avais eu des meilleures amies, mais je pense que c'est en fesant la connaissance de Médina, que j'ai su ce qu'en était vraiment une.
Elle ne me l'avait jamais mis à l'enver, jamais et c'est pour cette raison que j'avais en elle une confiance inouïe.

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Je pris mon courage à deux mains et je me dirigea vers le domicile de ma mère.
Notre voyage en Espagne, n'avait en rien améliorer les choses, on ne s'était tout simplement presque pas adresser la parole.
Il était tout de même normal, quand tant que mère, ma mère, elle sache que j'avais pris la décision d'aller habitée à l'autre bout du monde.

Mama : Que me vaut cette visite inattendue ?

Mélyah : J'ai à te parler, peut-être que la décision que j'ai prise, te sera indifférente, mais je tenais à t'en faire part et à te dire au revoir.

Mama : Toi et tes décision, vas-y balance, que je rigole.

Moi : Je m'en vais vivre au Canada, plus particulièrement dans la ville de Montréal.

Mama : Ah ouai, et c'est depuis quand que tu as pris cette décision ?

Moi : C'était une option, qui me trotait dans la tête et j'ai décidé de la mettre en oeuvre, il y a de cela trois jours !

Mama : T'es vraiment stupide, ma fille.

Moi : Bien sûr que non Maman et tu le sais très bien, sinon je ne serais pas là où je suis aujourd'hui.

Mama : Tu as pensé à comment tu va vivre ? Et tout les problèmes qui vont suivrent, les galères que tu devras surmontée, seule ?!

Moi : Je ne suis pas venue te demander conseil Mama, je suis
venue dans l'optique de t'en faire part, pour que tu sois informer.

Mama : Et, tu en as parlé à ton Père ?

Moi : Oui, c'est même lui qui m'a aider à financer mon billet d'avion.

Au fur et à mesure que le temps passait, nos carapaces se cassèrent, on avait une discussion calme d'une mère et d'une fille.
Elle était intentinée sur les gardes, elle avait toujours était protectrice, surtout avec moi car j'étais la petite dernière, la têtue, la capricieuse qui se comportait souvent comme un gros bébé.
Nos disputes partaient du simple fait qu'elle ne voulait pas me voir grandir tandis que moi, je voulais mon envol.
On s'était toutes les deux prise dans les bras.. Quelle belle sensation ! Un an qu'on ne s'était pas montrée de l'affection, et pourtant c'était ma mère et j'étais sa fille.
Je ne m'attendais vraiment pas à ce que la visite, se termine ainsi, d'une aussi belle manière, nous étions à la fin toutes les deux émues.
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"Tout les passagers, du vol de la compagnie Air Canada en direction de Montéal, sont priés de ce diriger en salle d'embarquement.
Décollage dans trente minutes."