Un Duo interdit

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Alléluia, j'étais vers l'hublot,
à chaque fois que je prenais un vol, il fallait obligatoirement que je sois proche d'un hublot, je ne pouvais pas manquer neceraisse qu'une minute du paysage.

Je prenais un vol en direction de Barcelone, par la suite mon oncle Roger, le petit frère de ma mère, viendrait nous chercher pour nous conduire à Tarragone, une ville se situant dans le sud de la Catalogne.
Tarragone était une ville d'Espagne placée au long de la Méditéranée sur la Costa Daurada (un littoral).
Là-bas, nous avions une grande maison à plusieurs étages, une maison familiale entre autre.
Durant notre enfance, on se retrouvait dans celle-ci, en famille pendant les fêtes.
Cette maison regorge tellement de souvenirs qu'à chaque fois que j'y entre, je ressents des sensations étranges.
Mais ce que j'aimais le plus, c'était la plage, pas loin de la maison, il y avait une plage, la belle mer bleue.
En famille nous y allions, pour pêcher, pour nager, pour pique-niquer ou bien même pour visiter la côte en bateau, bien qu'au fil des années, nous la connaissions par coeur.

Bien évidemment, je ne suis pas toute seule dans ce voyage, je suis accompagnée de ma mère, de Kaïlani et d'Aïden.
On se demande vraiment qui a eut l'idée, de faire ce beau voyage en famille, un voyage qui a pour but de "resserrer nos liens", comme disait Kaïlani.
Je ne sais pas si c'est les reproches que je lui avais craché en pleine gueule au précédent dîner, qui avaient servis d'électrochoc ou si c'est juste une occasion pour elle de jouer à nouveau la fille modèle auprès de Maman et une fiançée idéale aux yeux d'Aïden.

Dans tout les cas, ses désires avaient été à nouveaux exaucés puisque nous sommes tant bien que mal en direction de Tarragone.

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Maintenant plusieurs heures que nous avons posé bagages.
J'avais déja trouvé mes marques, marquer mon territoire.
Je m'étais comme d'habitude, imposer en choisissant la plus belle et grande chambre donnant la vue sur la mer.

Une fois encore, Kaïlani tentait de faire bonne figure, en jouant la carte de l'indifférence alors que je savais qu'elle aurait voulu avoir cette chambre.
Je peux vous garantir que si Aïden n'avait pas été là , elle aurait tout simplement fait un scandale.

Il était à présent, vingt et une heure, le soleil c'était déja couché.
Le reste de la famille avait emménagé dans la maison, même de la terasse on pouvait entendre les rires des enfants qui couraient dans le bâtiment, et le cries de joie, lorsque les oncles, les tantes, les cousins se retrouvaient devant un match du Barça et les mamans qui balançaient les derniers
potins de famille dans la cuisine.

Moi ? J'étais dans le jardin, assise sur une balançoire, je me balançais en avant et en arrière, un verre de vin en main.
Je regardais la mer, cette immense surface d'eaux à l'apparence infinie.
Les années étaient passés mais elle était toujours aussi belle,
imortelle voilà ce qu'elle était.
Étant plus jeune, j'enviais les poissons, ses petits êtres marins, qui vivaient jours comme nuits dans celle-ci.
Je me disais qu'à force de nager, il avait atteind le point final, la fin de l'infini.
Ils nageaient d'océans en océans, durant toutes l'années, qu'ils pleuvent ou qu'il neige, en été comme en hiver.
J'aurais aimé être une sirène.

J'étais en pleins dans mes songes, lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule droite.

C'est lorsque je leva la tête, que je me rendis compte que c'était Aïden.
Il s'assid par la suite, sur la balançoire voisine.
Il y eut un froid, durant cinq bonnes minutes, puis il décida de briser la glace.

Aïden : Et sinon, appréciations ?

Moi : Hein ??

MÉLYAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant