Dernière Danse

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J'avais peur de la perdre pour toujours , elle était tout pour moi , elle était comme une partie de moi sans laquelle il me serait difficile de vivre . Elle ne répondait ni à mes appels ni mes mails 

Mais ni Armand ni un autre n'aurait pu me faire croire qu'elle ne m'aimait pas (ou) plus 

Edgar : Allez , on va te changer les idées . Qu'est ce qui te ferais plaisir ? 

Moi : Qu'on reste là 

Edgar : Ok ! Laisse moi 5 minutes le temps que je passe un coup de file et j'arrive 

Il m'embrassait et s'en allait . Je restais assise sur son fauteuil favori à l'attendre . Il s'enfermait dans son bureau et j'entendais une voix sourdes , il avait l'air contrarié alors j'allais discrètement coller mon oreille à la porte

Edgar : T'as pas suivis mes instructions ! C'était pas le deal ! Ecoute moi , Ignacio t'as intérêt à y retourner et faire ce qui était convenu !

Il était super enragé . J'avais du mal à suivre ce qu'il racontait . Souvent il parlait portugais et je n'y comprenais pas grand chose 

Edgar : Putain ! Tu penses que j'ai que ça à faire ? Si je me déplace ça sera foutu . Est ce que tu comprends , ça , Ignacio ? Não pode ser assim ! Agora você vai mover e me chamar esta noite , certo ? 

Je le sentais arriver alors je m'en allais vite avant qu'il n'aperçoive ma curiosité . J'avais vraiment pas compris grand chose . Je retournais sur le fauteil et prenais un air naturel 

Edgar : Ok tà bem !

Il raccrochait et jetais son téléphone sur le sofa . Il retroussait ses manches et s'asseyait en mettant sa tête entre ses mains 

Moi : T'as des soucis ? 

Il souriait et m'assurait le contraire 

Moi : C'est qui Ignacio ? 

Edgar : T'écoutes aux portes ? 

Moi : Non , tu parlais fort et je suis pas sourde 

Edgar : Ne recommence plus jamais , tu m'a compris ? 

Moi : Je t'ai pas écouté , je t'ai entendu , nuance 

Edgar : Je déteste le mensonge , Jazeera

Je ne disais plus rien . Il était à cran alors je ne voulais pas empirer les choses 

Pendant plusieurs minutes il ne disait rien 

Moi : Bon ! Ben du coup je rentre chez moi 

Edgar : Non , excuse moi 

Il me tendait les bras et je refusais d'y aller . Je voulais pas supporter ses sauts d'humeurs 

Edgar : Reste avec moi 

Moi : Non non ! T'as vu comment tu me parles ? J'y vais on se revoit bientôt 

Je l'embrassais sur la joue et m'en allais avant même qu'il n'ait eu le temps de me stopper 

En sortant je croisais Dimitri , ce charmant Dimitri 

Dimitri : Tu devrais t'installer ici , t'y es plus es plus souvent que le proprio 

Moi : Je dois y aller 

Dimitri : Attends ! Pourquoi être pressée ? Dis moi , je me demandais il y a pas si longtemps si tu accepterais de (...) passer une soirée , comme ça à deux . Bien sûr ça restera entre nous hein 

Le passage m'étant bloqué par lui , je n'avais pas d'autre choix que de supporter son regard malsain sur moi . Il avait une manière de parler qui me faisait frissonner de dégoût 

Dimitri : Je te trouve magnifique , Jazeera , c'est ça ? Je te trouve sublime 

Moi : Merci . Je dois y aller je suis vraiment pressée 

Dimitri : J'ose espérer que mon invitation sera acceptée . Ce serait honorable de ta part et tout le plaisir serait pour moi 

Moi : J'y penserais , je peux passer ? 

Il me cédait le passage et je m'en allais comme une flèche.  Quand je pensais que ce type venait à  l'instant même de me faire des avances j'avais envie de vomir , comment pouvait-il croire que je puisse accepter une quelconque invitation de sa part 

Je n'ai pas parler de cette discussion à Edgar , je n'en voyais pas l'utilité . Les jours suivants il s'excusait encore pour mon dernier passage chez lui et me demandait de le retrouver dans notre qg , un restaurant qui nous connaissait bien désormais 

J'acceptais et y aller parce qu'il me manquait 

Edgar : Olà querida . Je pensais que tu viendrais pas 

Il tirait une chaise et me m'invitait à m'asseoir . Il commandait du vin pour lui et moi de l'eau plate

Edgar : Tu m'en veux toujours ? 

Moi : Non , en fait t'avais raison , j'avais laisser ma curiosité prendre le dessus 

Edgar : Je le savais , mais j'avais pas à te le reprocher 

Moi : Ok ! Alors , on fait la paix ? 

Edgar : Non on fait mieux que ça 

Il se levait et m'embrassait en quelques secondes puis se rasseyait en souriant 

Edgar : Tu as fais quoi de ton week-end ? 

Moi : Rien de spécial ,  les révisions 

Edgar : Et tu me demandes pas ce que j'ai fais moi ? 

Moi : Puis ce que t'as l'air d'avoir envie que je te pose la question : tu as fais quoi de ton week-end ? 

Il riait et me disait qu'il était hors de la ville et qu'il était parti "à la conquête de ce qui pourrait conquérir mon cœur" . J'avoue que j'y comprenais rien mais j'ai vu à quoi il faisait allusion lorsqu'il sortait de sa poche un petit coffret bleu et l'ouvrait devant moi 

Edgar : Alors , oui tu vas encore me dire que les cadeaux ça efface rien mais ce n'est pas un simple cadeau 

Il y avait deux bagues type alliance . On riait tous les deux , moi , intriguée par ce que je voyais et lui  amusé par ma réaction