Je ne pouvais pas croire que sans le vouloir, je me retrouvais dans la même rue, à la même heure et même minute que la femme vers qui allaient les pensées
Lorsque j'arrivais devant, elle eut l'air surprise puis apeurée et d'un coup pressée
Moi : Jazeera. Que fais-tu ici ?
Elle remettait sa mèche en place et prit un teint pâle. Très pâle
Moi : tu te sens bien ?
Jazeera : Je ne m'attendais pas (...) à te voir ici
Tout au tour de notre cercle avait semblé disparaître
Jazeera : Je suis pressée. Heureuse de t'avoir vu. As salam alaykum
Elle s'apprêtait à quitter mon champs de vision mais je ne pouvais pas la laisser
Moi : Qui est ce bébé, Jazeera ?
Je pouvais presque sentir tout son corps frissonner et puis elle semblait être devenue fébrile, d'une seconde à l'autre, ses yeux se révulsent et j'ai a peine le temps de comprendre qu'elle s'écroule au sol avec le bébé dans les bras
Moi : Jazeera !
Je me précipitais et enlevais l'enfant de ses bras. Un couple de passant est venu vers nous et malgré la réticence de Jazeera qui était consciente, je leur demandais d'appeler les secours
Jazeera : Non ! Aghdal, je vais bien
Je ne pouvais pas croire que le simple fait de me voir puisse lui faire autant d'effets. Elle était fébrile et faible. J'ai attendu les pompiers avec le bébé dans les bras. Je ne savais même pas qui elle était mais si elle était avec Jazeera, elle devait être une personne chère mais elle ne pouvait pas être sa fille. Les ragots de Brasilia...
Bien sûr, j'ai garer ma voiture et je suis parti avec l'ambulance. Jazeera ne m'adressait pas la parole durant le trajet. Elle gardait la petite prés d'elle comme si elle avait peur que quelqu'un la lui arrache
Moi : Tu es malade ?
Elle fit non de la tête. Arrivés aux urgences, c'est a moi que les médecins confient l'enfant pour faire pratiquer des examens sur Jazeera. Après une heure d'attente, il n'était déjà plus question d'arriver à l'heure pour mon vol. Les résultats étant arrivées en milieu d'après midi, les médecins me "rassurent" en m'expliquant que la chaleur y était peut être pour quelque chose et que Jazeera n'avait pas déjeuné le matin. J'étais plus soulagé
Après que Jazeera ait signer toutes les décharges de sortie, elle me remercie comme si j'étais un inconnu qui l'avait aidé dans la rue, me prend la petite des bras et s'en va. Elle me sous estimait si elle pensait que j'étais dupe
Dans la peau de Jazeera
Aghdal était la dernière personne que je m'attendais a voir à Boa Vista. Je m'y attendais tellement pas que j'ai perdu tous mes moyens et n'ai pas su gérer mes émotions. En sortant des urgences avec Marjann, j'interpelais un taxi et rentrais immédiatement. Je n'ai parler a personne de mon malaise, ce n'était rien. J'arrivais a l'heure pour prier avec ma mère et ma sœur. Depuis la naissance de Marjann, je n'en ratais aucune. Je me sentais intérieurement apaisée, un sentiment inexplicable et une foi plus grande chaque jour. Il avait donc fallu que ma perle arrive dans ma vie pour que mon cœur s'ouvre entièrement au dîn
Maman : Hesam nous envoie des photos de Téhéran ! Regarde comme ton père à l'air de heureux. Si ça ne tenait qu'a lui, il y resterait jusqu'à sa mort
Moi : Grave !
Leur voyage touchait bientôt à sa fin. Si mon père le pouvait, il nous emporterait tous à Téhéran pour toujours
Avec Jihane et ma mère, nous dinions dans le jardin lorsque Janayna, ma nouvelle employée m'apportait le téléphone
Moi : Oui, qui est-ce ?
Avant même qu'il ne parle, je devinais qui c'était. En fait, je voulais que ce soit cette personne
Aghdal : C'est moi. Avant de dire quoi que ce soit ; saches que j'ai décidé de ne pas garder les yeux fermés
Je ne voyais pas du tout de quoi il parlait
Aghdal : Je veux être totalement honnête avec toi et ne rien faire dans ton dos
Une seconde, une petite seconde j'ai pensé qu'il allait me répudier, ou m'annoncer que sa famille lui avait trouver une nouvelle épouse. Je n'aurais pas supporter d'entendre une telle chose. C'était peut-être égoïste de ma part mais je ne voulais pas qu'Aghdal refasse sa vie et j'étais décidée a ne pas refaire la mienne non plus
Aghdal : Tout à l'heure, j'ai fais faire des prélèvement sur l'enfant que tu avais dans tes bras. Je reviendrais à Boa Vista dans quelques jours lorsqu'on l'aura informé des résultats
Je ne pouvais pas croire qu'il ait fait une telle chose dans mon dos. Et pourquoi ? Comment-avait-il pu avoir des soupçons ?
Aghdal : Je tenais a être honnête
Moi : De quel droit tu as fais ça ?
Aghdal : De quel droit tu m'a caché ta grossesse ?
Ma mère et ma sœur avaient compris qu'Aghdal était au bout du fil. J'étais stupéfaite. Pourquoi pensait-il, a juste titre, que Marjann était sa fille
Aghdal : Si tu me dis qu'elle n'est pas ta fille, j'appelle sur le champs l'hôpital et demanderai d'annuler les prélèvements. Si elle n'est pas ta fille, elle ne peut pas être la mienne
Moi : C'est ma fille !
Il ne dit rien durant quelques secondes
Moi : C'est ma fille, Aghdal ! Tu n'avais pas le droit de faire ça
Aghdal : Tu n'avais pas le droit de me la cacher. Merci d'avoir confirmer ce que je pensais. Bonne soirée
Il raccroche et je m'effondre. C'est sûrement à ce moment que j'ai compris qu'effectivement, je n'avais pas le droit de faire ce que j'ai fais. Encore une fois, j'avais brisé le cœur de l'homme que j'aimais
Maman : Qu'est-ce qu'il a fait ?
Dans mes sanglots, je me détestais d'avoir agi d'une telle manière. Ma mère a essayer de me calmer comme elle pouvait et elle a mit une bonne vingtaine de minutes a y arriver. J'ai essayer de rappeler Aghdal pour lui dire la vérité mais ça sonnait dans le vide
Dans la peau d'Aghdal
Dans la salle d'embarquement, j'ai appelé toutes les résidences de Jazeera dans le but de la trouver et c'est finalement dans sa somptueuse maison de Boa Vista que ça décrochait enfin. Dés que j'ai parler a Jazeera des prélèvements sur la petite, j'ai compris qu'elle était ma fille et je ne sais pas ce qui a causé une grosse émotion en moi : le fait d'apprendre un peu trop tard que j'étais père d'une magnifique petite fille que j'avais tant rêvé d'avoir ou le fait que la femme avec qui j'en rêvais m'ait caché une telle chose. Je trouvais ça impardonnable
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Dernière Danse
Roman d'amour[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique