Très jeunes, nous nous sommes unis et avons vécu quelques années ensemble dans l'harmonie -en apparence. Après la naissance de mon fils, j'étais fatiguée de faire semblant d'aimer cet homme qui était bon à tous les niveaux, absolument tous les niveau. Mais je ne l'aimais pas
Dans le village où j'ai grandis, il existait un garçon, Bayazid, dont je me suis éprise d'amour depuis l'enfance. Nous nous sommes tendrement aimés et c'était avec lui, et lui seulement que je voyais ma vie. Mais la vie en Iran n'est que rarement comme on en rêverait. J'ai rencontrer Aghdal durant le mariage d'une cousine qui était la fiancé d'un de ses amis. Tout de suite, on m'a fait part de son niveau de vie et il m'a semblé que le coup de foudre qu'il a eu pour moi ait été immédiat. Il était bel homme, sans doute le plus beau du mariage. Physiquement il me plaisait et nous avons sympathiser et nous nous sommes par la suite fréquenter secrètement. J'avais une condition de vie qui n'avait strictement rien à voir avec la sienne et il l'a vite compris et est venu demandé ma main avec son père qui était un homme haut placé, proche de la république islamique iranienne. Autrement dit, il était aux yeux de ma famille une occasion idéale pour me sortir de ce village où nous nous entassions mes frères et moi
Mon père m'a directement mariée à lui et ce serait hypocrite de ma part de dire que je ne le voulais pas non plus. Je voyais en lui l'argent et le luxe dont j'avais toujours rêvé. Lorsque celui dont j'avais toujours été amoureuse a appris mon mariage avec Aghdal il en est devenu malade -littéralement mais après quelques temps j'ai réussi à le persuader que mon mariage avec Aghdal ne signifiait rien pour moi et que cela ne durerait qu'un temps. Nous avons donc continuer notre liaison durant des années jusqu'au jour où Matob est né ; j'avais déjà quelques doutes sur la paternité d'Aghdal sur mon fils mais au fil du temps et des calculs j'ai compris qu'il ne pouvait pas être le père de Matob. C'est à partir de ce moment que le temps pressait et que je devais quitter Aghdal
Vint un moment où les mensonges et les vices ne passaient plus ; il se doutait de quelque chose et je devais agir vite alors j'ai profité de l'un de ses voyages à l'étranger pour fuir avec Matob. Mais il n'a suffit que de quelques temps pour que mon beau père et Aghdal nous retrouve, m'arrachent mon enfant et emprisonnent mon grand amour
J'ai appris un an et demi après qu'il a été libéré sous cotions mais n'avait pas assez d'argent pour me libérer moi. Alors j'ai patienté 5 ans avec pour seules visites, les visites de mon amour. Ma famille m'ayant tourné le dos, je n'avais absolument personne
Lorsque je suis sorti il y a 6 mois et que j'ai pu m'installer avec Bayazid, j'ai appris que la famille d'Aghdal avait quitter l'Iran et qu'ils vivaient à l'autre bout du monde : Le Brésil
Bayazid n'a pas pu m'accompagner mais il m'a donner l'argent nécessaire pour le voyage et les quelques semaines où j'y resterais pour récupérer notre fils. Je ne parlais pas le portugais mais je me débrouillais en anglais. J'ai appris qu'Aghdal avait refait sa vie récemment avec une iranienne étrangère, qu'elle était jeune et extrêmement riche. Lorsque j'ai appelé la maison de mes ex beaux parents, j'ai été traitée comme une vulgaire chose mais je m'en fichais je voulais mon fils, rien de plus
J'ai pris une chambre de bonne à Brasilia et j'attendais patiemment le retour d'Aggdal qui, me semblait-il était en France, pays natale de sa fiancée. J'avais plusieurs fois pensé à la manière dont je pourrais lui dire que Matob était le fruit de ma trahison. En fait, je me fichais du sentiment qu'il aurait pu avoir en apprenant cette nouvelle, j'avais pas envie d'avoir de la peine pour lui
Dans la peau d'Aghdal
J'avais toujours rêvé des Bahamas mais manque de temps, j'y avais jamais été et y passer des vacances avec ma bien aimée était comme un rêve éveillé. Nous étions les hôtes d'une cabane au milieu d'une plage déserte. Nous passions nos journée à manger, rire et profiter des vues et du soleil
Jazeera : (rires) Je plaisante ! Tu as vu la tête de papa quand je lui ai demandé ?!
Moi : Oui ! Mais tu arriveras à le convaincre. Je sais que t'es forte à convaincre les gens
Jazeera : Il aura peur que je transforme ses petits enfants parfaits en monstres mal élevés
Moi : Pas du tout ! (rire) au pire ils ne voudront plus retourner en France
Moi aussi je voulais convaincre Mohsem de laisser ses deux grands enfants venir passer l'été avec nous. Je m'étais bien entendu avec eux et je savais que ça aurait fait plaisir a Jazeera de passer plus de temps avec son frère et sa sœur
--J'aurais tellement voulu que notre escapade aux Bahamas dure une éternité mais nous avons dû écourter notre voyage pour des affaires. J'ai promis a Jazeera que nous reviendrons vite
Nous sommes arrivés a Brasilia a 02 heures du matin et sommes directement rentrés chez moi où nous avons dormi sans attendre.
Dans la peau de Jazeera
Aghdal avait dû rentrer pour regler un problème de l'entreprise familiale. J'étais triste mais ça devait bien se finir
Aghdal : Bonjour, ma chérie. Maria va te monter le petit déjeuner dans un moment. Moi je dois y aller
Il était déjà prêt, cravate et veste. La reprise allait être dur pour lui. Il est parti très tôt alors que moi j'ai traîner longtemps au lit. Dans cette maison, je me sentais comme chez moi mais j'étais décidée a ne pas le montrer pour qu'Aghdal accepte de s'installer a Boa Vista avec moi
En fin de matinée alors que je profitais du soleil au bord de la piscine, une employée de maison m'apporta le téléphone me prévenant que la personne au bout du fil souhaitait oarler a la maîtresse de maison
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique