Jazeera n'avait sans doute pas encore retirer mon nom de ses représentants. Il n'y avait donc aucune close à ce que j'aille directement à la rencontre de ses entrevues
Je notais l'adresse que me donnait Garcia et m'y rendais sans avoir l'intention de le rejoindre. Je me trouvais planqué dans mon 4x4 devant un restaurant de Boa Vista à attendre, peut-être, l'arrivée de Jazeera. J'ai sûrement attendu une demie heure avant de ne voir Sr Garcia, sûrement agacé par l'attente, quitter le restaurant convaincu d'avoir été victime d'une farce
Cinq minutes après son départ. Une voiture s'arrête devant mon 4x4 et le chauffeur en sort ouvrir la portière à une femme. Elle avait une robe noire, des escarpins rouges et des lunettes de soleil. Ses longs cheveux foncés lui tombaient sur le dos. Cette femme, je l'aurait reconnu entre milles
Elle remercie le chauffeur qui remonte dans la voiture et patiente. Jazeera entre dans le restaurant et en ressort presque immédiatement. Elle était au téléphone et semblait agacée. J'ai compris qu'avec Garcia, il s'agissait d'un malentendu. Elle remonte dans la voiture qui démarre immédiatement. J'ai hésité avant de la suivre. Mais après une demie seconde, je reviens à la raison et décide de ne pas le faire. C'était elle qui m'avait jeté...même si nous étions toujours mariés dans le dîn, j'espérais un jour réussir à la répudier et l'oublier
Je regagnais mon hôtel et au lieu de l'oublier, je n'ai fais que penser à elle. Encore plus que d'habitude. Nous étions dans la même ville, tout proches et j'étais interdis d'elle
Dans la peau de Jazeera
J'étais tellement agacée d'avoir manquer cet entrevue. Avec Sr Garcia, nous nous étions mal compris sur l'heure et nous sommes ratés. J'ai donc dû en prévoir un autre. J'étais à Boa Vista depuis une semaine et avait presque réussi à régler tous ce qui était à ma charge. J'ai visité l'hippodrome et comme d'habitude, l'affaire marchait comme sur des roulettes
J'avais réussi à faire venir ma mère même si papa et elle n'étaient pas très emballés par l'idée. J'étais tellement heureuse de lui faire découvrir un petit bout de ce pays. Les plages désertiques, les plats typiques, le soleil, la légèreté, la vie que j'aimais à Boa Vista. Jihane et Camille aussi étaient ravies
Marjann était encore trop petite pour apprécier ce qu'aimait sa mère mais j'étais heureuse de la voir dans le jardin de la grande villa de Boa Vista. La villa que je chérissais tant
Maman : Je n'arrive pas à me dire que tu as vécue dans cette si grande maison toute seule. C'est énorme
Moi : C'est vrai
Elle était complètement sous le charme du jardin. C'était le coin exotique de la maison où j'aimais lire en sirotant un soda. J'avais beaucoup de souvenirs dans cette maison, beaucoup
Ce même soir, nous attendions l'arrivée de Fabio, Natália et Felipe. J'étais tellement heureuse !
Natália : Ta mère devrait ne jamais te laisser couper tes cheveux. Ils sont magnifiques !!
Maman : Je lui interdirait, t'inquiète pas
Mes cheveux étaient l'objet principal lui des compliments qu'on me faisait quotidiennement
J'avais fais installer une grande table dans le jardin avant de congédier les employés et avec ma mère et Jihane, nous avions organiser un vrai festin. C'était convivial et chaleureux comme j'aimais. Natália et Felipe étaient officiellement en couple, même si ça avait mit du temps, Fabio avait réussi à quitter Eva et Natália a faire le deuil de Robertinho. Fabio voyait sa fille sans problème et malgré ses craintes, avait réussi à garder de bons rapport avec Eva
Tout semblait donc se terminer comme dans les contes de petites filles
Fabio : Tu ne comptes pas aller à Brasilia ?
Natália lui mit un coup qui se voulait discret mais ne m'a pas échappé
Fabio : Bah quoi ! C'est une simple question
Moi : Non je n'y vais pas. Ici, tout est réglé sauf un dernier rendez-vous. Ensuite je profiterais de quelques jours en plus avec ma mère avant de retourner en France
Je savais ce que pensais Fabio. Même s'il ne s'était pas entendu avec Aghdal, il trouvait que c'était son droit de connaître sa fille. Fabio avait sans doute raison mais dans ma tête, tant que Marjann ne manquait de rien, c'était l'essentiel. Et puis, Aghdal m'avait sûrement déjà oubliée. Il ne prenait jamais de mes nouvelles alors qu'il était en contact avec Fabio et Natália. Cela voulait dire que sa vie se passait pour le mieux sans moi et même si ça me peinait, quelque part, j'étais heureuse qu'il ait réussi à passer outre notre séparation...
Natália : En tout cas, Marjann a l'air de s'y plaire ici
Ma perle semblait vivre dans le meilleur des mondes. Sa bouille insouciante était ce qui me réconfortait dans l'idée que l'avenir ne pouvait qu'être heureux pour nous
Je ne crois pas au hasard. Je crois, au contraire. Dans mon dîn, il fait parti de la foi de croire que les choses sont écrites. Que le destin de chacun de nous est tracé et c'était indéniable pour moi
Le lendemain même la soirée avec Natália et Fabio, alors que je me rendais avec Marjann chez le cabinet de Dr Marcio Pirez, un super médecin qui m'avait beaucoup suivi après la fusillade où je fus blessée par balle des années plus tôt, j'aperçois a l'autre bout de la rue au feu, un homme dans un 4x4 foncé. Un homme à la barbe soignée, les cheveux mi long peignés en arrière. Un homme de prestance. Un bel homme que j'aurais reconnu au milieu n'importe quelle foule. Il ne m'a pas vu. Il patiente au volant de sa voiture et je m'arrête net
J'ai bien pensé à faire demi tour mais c'était sans compter sur mon temps de réaction. Mes yeux restent cloués sur le 4x4 et lorsque je reviens à moi, je suis repérée
Dans la peau d'Aghdal
Il est bientôt 11 heures lorsque je quittes l'hôtel pour l'aéroport. On est la veille de l'anniversaire de Matob et je ne lui ai pas encore acheté de cadeaux. Je décide de me rendre sur 18 ème pour éviter la foule et choisir rapidement quelques cadeaux. Je suis au feu du 16 ème et en même temps au téléphone avec Matob
Moi : Ce jeu vidéo n'est pas de ton âge. Tu l'achètera lorsque tu seras plus grand, Matob
Matob : Papa ! T'avais promis
Moi : J'avais promis parce que je ne savais pas qu'il était aussi violent. Je prendrais ceux que tu voudras mais de ton âge
Le feu n'allait donc jamais passer au rouge ? Lorsque je levais la tête pour vérifier. J'apercevais, sur le trottoir plus loin une jeune femme, grande avec un jean, une chemise turquoise et des escarpins bleu. Elle avait dans ses bras un bébé d'environ cinq mois. Je retirais mes lunettes pour m'assurer de ne pas voir des Jazeera dans toutes les femmes
Matob : Papa ! Tu m'entends ?
Cela ne pouvait pas être Jazeera. Pas là, au même instant que moi
Matob : Papa ! J'ai changé d'avis
Moi : Matob, papa va te rappeler. Réfléchi à ta liste et tu m'en parlera plus tard
Je raccroche et sors immédiatement de la voiture. J'avais l'air d'un fou à courir entre les voitures. J'arrivais devant cette femme comme si je l'avait chercher durant un siècle
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique