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Jazeera me faisait un bref récapitulatif de sa nouvelle vie de mère. Je l'écoutait sans rien dire. Je n'avais rien a lui dire

Jazeera : Tu vas retourner à Brasilia prochainement ?

Moi : Oui

J'avais un fils et du travail qui m'attendaient. La question sur la garde de Marjann me tracassait : j'en avais d'horribles migraines

Jazeera : Tu as parler de Marjann a Matob ?

Moi : Pas encore. Je sais pas comment lui dire qu'il a eu une petite soeur

En vérité, je ne savais pas comment lui dire que Jazeera, dont il avait attendu le retour pendant des mois et des mois avait eu un enfant de moi. Il m'en avait énormément voulu lorsqu'aprés avoir longtemps attendu, ne l'a pas vu revenir. Il pensait que c'était moi qui avait rompu...s'il savait

J'avais pas voulu gacher l'image qu'il avait de Jazeera donc je l'ai laissé croire que j'étais le méchant de l'histoire, que j'avais éjecter la femme de ma vie de notre vie

Jazeera : Je comprends

Moi : Non, tu ne comprends pas. (...) Je reviendrais sûrement dans deux semaines avec Matob. J'espère que Marjann pourra rester avec nous

Elle aurait sûrement voulu être de la partie mais je préférais garder mes distances avec elle. Je ne voulais pas non plus que Matob la voie, qu'il se fasse des idées

Jazeera : Ma mère et ma soeur rentrerons en France sans moi mais je devrais rentrer moi aussi dans un mois (...) Marjann est trop petite pour rester sans sa mère, donc elle viendra avec moi

Moi : C'est une situation que je supporterai dans un premier temps mais pas à long terme. J'ai élevé Matob sans l'aide de personne, je peux aussi m'occuper de Marjann

Jazeera : Je sais (...) je veux que tu saches que je ne te retirerai pas tes droits comme tu le penses. Et (...) la proposition de la semaine dernière tient toujours

Moi : Laquelle ?

Elle semblait intimidée comme une jeune adolescente en compagnie de son petit ami

Jazeera : J'ai fait une terrible erreur que je regrette en te laissant revenir seul au Brésil il y a un an. J'aurais peut-être dû mieux y penser

Moi : Tu avais tes raisons

J'en voulais à mon père, ma mère, Zia, Farah mais j'en voulais pardessus tout à Jazeera qui s'était ridiculement laissée vaincre et m'abandonner pour soit-disant protéger mon heritage. J'avais cru a un moment que c'était parce qu'elle ne voulait pas d'un type qui n'avait plus de situation élevée mais en un an, j'ai beaucoup réfléchi et Jazeera n'était pas ce genre de femme. Ma mère était deriere son choix mais elle ne l'avait pas forcer...

Moi : Je n'ai pas envie d'évoquer tout ça. Je compte refaire ma vie prochainement. Si je ne t'ai pas encore répudiée c'est parce que j'attends d'entrer en contact avec un religieux pour être sûr de faire les choses de manière convenable et licites

C'était pas tout à fait ça, je savais que je pouvais la répudier à tout instant et je ne comptais pas refaire ma vie mais envisager quelque chose avec elle était hors de question

Elle ne dit rien. Marjann, toujours dans mes bras ne faisait aucun bruit comme si discuter avec sa mère était quelque chose d'indispensable pour tous les deux

Moi : Si tu n'as pas encore rencontrer un autre homme, tu devrais le faire. T'es jeune ; tu ne devrais pas avoir du mal à trouver quelq(...)

Jazeera : Je suis toujours mariée, je ne cherche personne et même lorsque tu me répudieras, je ne chercherai toujours pas

Elle se lève, attrape le sac de Marjann et l'air vexée, me la demande afin de s'en aller

Moi : J'aimerais la revoir avant de retourner à Brasilia. Demain après midi

Jazeera : Tu as mon numèro. Bonne soirée

Sa réaction m'avair presque fait rire. Je me demandais ce que j'attendais vraiment pour la répudier. Je n'en savais rien

J'ai passé ma nuit à penser à Marjann et sa mère et le lendemain j'étais excité à l'idée d'aller chez elles. Lorsque j'arrivais, j'étais accueilli par Gisèle qui comme à son habitude à le sourire aux lèvres comme si nous étions toujours belle-mère et beaux-fils

Gisèle : Matob n'est pas avec toi ?

Moi : Non, il est à Brasilia. Je peux entrer ?

Elle me fait entrer et m'ammène directement dans le jardin ou la belle brune qu'on surnomme la gazelle est sur un transat en maillot de bain. Elle était toujours ma femme mais j'étais quelque peu gêné de la voir ainsi

Moi : Je vais l'attendre ici. Non, en fait, je suis venu voir Marjann. Elle peut rester là où elle est

Gisèle : Marjann est en haut avec Jihane. Suis-moi

Nous arrivions à l'étage où Gisèle prévenait Jihane que j'étais là afin qu'elle se couvre. Elle semblait heureuse de me voir mais je noubliait pas qu'elle avait ignorer mes messages durant un an, je ne lui en voulait pas parce que Jazeera lui avait sûrement demandé de ne pas rester en contact avec moi mais elle aurait pu me faire un signe

Jihane : Elle vient juste de se réveiller de sa sieste

Moi : Oui, on dirait bien

La chambre de Marjann semblait équipée comme si elle y vivrait éternellement. C'était une belle chambre rose avec énormément de jouets. J'étais sûr que Jazeera était derrière cette décoration. Cette euphorie était très agréable. Si Matob avait été là, nous aurions pu prendre une belle photo de famille me disais-je

Pour combler cette envie de cadre de famille, je faisais des tonnes de photos de Marjann avaic l'appareil photo que j'avais apporter avec moi. Elle était belle, Marjann

Moi : Tu nous fais une photo tous les deux ?

Je donnais l'appreil à Jihane qui faisait pleuvoir les clics. J'étais impatient de les montrer à ma mère et Matob

Jazeera : As-salam aleykum

Elle entrait dans la chambre, surprise de me voir

Moi : Wa aleykum salam

Jihane jugeait bon de nous laisser seuls, elle s'en allait après avoir pretexter une grande soif

Dans la peau de Jazeera

Si ma mère n'était pas venue me prévenir de la présence d'Aghdal, j'en aurais rien su. Comment pouvait-il m'ignorer à ce point ! Il n'était donc intéressé que par Marjann ? Même lorsque je les avait rejoins dans la chambre de Marjann il était si obnubilé par notre fille qu'il ne semblait même pas remarquer ma présence. Pourtant avec mon maillot de bain et mon bronzage, on ne pouvait que me remarquer

Moi : A quel heure tu pars demain ?

Aghdal : 06:45

Il me regardait à peine comme il le faisait avec les autres femmes. Un trait de personalité que j'avais toujours aimé chez lui, c'était son désintérêt pour les femmes qui n'étaient pas la sienne ou sa mère. Il avait toujours une distance remarquable avec elles et il avait instauré cette distance avec moi ! C'était horrible

Je ne voulais être regardée par aucun autre homme que lui mais il semblait s'en fiche royalement

Moi : J'ai appris que tu travallais dans la direction de Xena. Comment ça se passe ?

Aghdal : Bien

J'avais l'impression de forcer le dialogue et je détestais ça. J'étais quelqu'un de fière et j'aurais dû continuer à l'être depuis qu'il m'avait dit la veille qu'il allait se remarier. J'en avais pas dormi de la nuit à cette idée. C'était absurde, comment pouvait-il se remarier s'il m'aimait toujours ? C'était peut-être prétencieux de ma part mais je savais qu'il pensait encore à moi. Je le voyais dans son regard

Ma nouvelle mission depuis que je l'avais revu c'était recréer une famille pour Matob et Marjann. C'était pas gagner avec Aghdal et son carractère de glace

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant