Les jours sont passés. Le retour de la famille Mansur avait lieu un samedi soir, la veille du départ d'Hesam et Jihane
Aghdal est arrivé seul, tard dans la nuit où il nous a tous embrassé et déballer les cadeaux qu'il a emmené pour chacun d'entre nous. Il nous racontait en bref son séjour et le deuil de la famille
Aghdal : Et vous, vous partez demain c'est ça ?
Hesam : Oui. Mais on reviendra
Aghdal : Nous, on ne compte pas rester au Brésil longtemps mais peu importe dès que vous en ressentez l'envie, faites moi signe je manigancerai de nouveau pour passer de nouvelles vacances avec vous
Jihane : Pas de problème
Avant d'avoir eu le temps d'aller nous coucher, je suis interpellée par des cris venant de l'extérieur. J'ai tout de suite compris qui était l'auteur de ce vacarme et je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure
Aghdal : Qui est-ce ?!
Il se lève du lit et enfile un peignoir. Ses cernes témoignaient d'une fatigue certaine. Il aurait aimé passer une nuit tranquille avec sa femme pour récupérer de la semaine qu'il venait de passer à Téhéran
Aghdal : Enfile ça. Je vais voir qui c'est
Il me passa un de mes peignoir sur l'épaule et quitta la chambre. Tous les employés ayant déjà pris leur soirée, personne n'avait pu ouvrir à Zia qui était fou de rage
Aghdal : Mais que signifie ce bruit ?
Zia : OÙ EST TA FEMME ? OÙ EST LA MIENNE !?!
Dans ses yeux, rien. Le néant complet. La seule choque que je pouvais y deviner, c'était la haine
Aghdal : De quoi tu parles ? Tu as vu l'heure ?!
Si nous avions des voisins, ils auraient tous été arrachés de leurs sommeil. Zia essayait par tous les moyens de m'approcher mais Aghdal est fort
Zia : TU AVAIS TOUT MANIGANCER ! ESPÈCE DE PETITE GARCE
Moi : Mais Farah n'est pas à la maison ?! Je ne sais pas de quoi tu parles je le promets
Aghdal : De quoi la soupçonne tu ?
Zia : MAIS PAUVRE FOU ! TU VIES AVEC UNE GARCE ET TU T'EN RENDS MÊME PAS COMPTE. ELLE A ENVOYER MA FEMME EN FRANCE ! ET NE T'AVISE PAS DE MENTIR, LES EMPLOYÉS ONT TOUT AVOUER
Moi : Mais depuis votre départ je n'ai pas vu Farah. Je la pensais chez vous !
Aghdal me saisissait par les épaules et me suppliait de dire ce que je savais. Il en était hors de question. Mon honneur et ma parole sont infaillibles
Moi : J'ignore de quoi il parle
Par un manque d'attention d'Aghdal, je fus violement projetée au sol par Zia. Il était incontrôlable, tel un fou, il se jetait sur moi et exigeait que je lui dise où se terrait Farah
Aghdal : Mais tu es fou ! Zia !
Avant qu'Aghdal n'ait pu le décoller de moi, il a eu le temps de me coller quelques gifles accompagnées d'injures abjectes. Mon frère et ma sœur ont surgit dans l'entrée et sont venus me relever
Zia : TU AS CORROMPU MA FEMME AVEC TES IDÉES OCCIDENTALES ! JE VAIS TE RÉDUIRE EN MIETTES, JAZEERA
De toute ses forces, Aghdal a fait sortir Zia a l'extérieur. J'ai enfin pu respirer. Il m'avait déchiré l'arcade et les lèvres
Jihane : Mais c'est un malade ! Qu'est ce qu'il a !?
Moi : Montez ! Restez en haut avec Matob. Je vais arranger ça
Jihane n'avait aucune envie de me laisser avec ce fou mais il le fallait. Je n'allais pas le laisser m'insulter de cette manière et ne rien faire. Je n'étais pas comme Farah qui durant des années, à subi certains membre de la famille Mansur dont son mari sans dire un mot plus haut que l'autre. Je suis Jazeera, la gazelle de Mohsem !
Je sortais pieds nus dehors et allait coller mon front à celui de Zia empêchant Aghdal d'interférer
Zia : Tu oses ?!
Moi : Farah s'en est allée loin et ô combien j'espère qu'elle ne croisera jamais ta sale face
Il me mit une gifle qui manque de me décoller du sol mais je résiste
Aghdal : Jazeera ! Rentre tout de suite. Je vais arranger ça. Tu n'as rien à voir avec cette histoire
Moi : Si ! J'ai donner une grosse somme d'argent à Farah avant qu'elle n'embarque. J'ai aussi délibérément choisi de ne pas lui prendre de billets pour Téhéran
Le silence se faisait lourd. Aghdal n'en croyait pas ses oreilles
Moi : Je lui souhaite tout le bonheur du monde loin de son "chère époux"
Zia : ESPÈCE DE GARCE !
Il m'attrapa par les cheveux pensant sûrement que je ne riposterais pas mais c'était sans compter sur ma rage
Moi : ENFLURE ! LÂCHE MOI ! TAPER UNE FEMME CEST TOUT CE QUE TU SAIS FAIRE HEIN
Mon coup de genoux entre ses jambes lui a sûrement causer un tord incroyable mais j'avais passé un temps fou à faire mon brushing et en un rien de temps il a tout détruit alors je n'avais pas pitié
Moi : C'était la dernière fois que tu poses la main sur moi et j'espère sur toutes les femmes
Aghdal m'attrapais par le bras pour éviter que je reçoive d'autres coups. Ils étaient choqués tous les deux par ce que je venais de révéler
Aghdal m'ordonnait de retourner dans la maison pendant que Zia criait qu'en m'épousant, Aghdal avait fait entrer une femme ignoble dans leur famille et qu'il fallait qu'on divorce
Moi : Et toi penses à ma proposition de l'autre jour ; je connais de très bons psychiatre
Zia : Tu as intérêt à faire revenir ma femme et mon fils. Tu as intérêt
Moi : Sinon quoi !?
Aghdal : RENTRE JAZEERA !
Je rentrais contre mon gré dans la maison où je constatais avec rancœur les plaies que m'avaient fait Zia. C'était horrible a quel point cet homme se croyait au dessus de tout. Je pense qu'intérieurement, j'avais compris dès ma rencontre avec lui, qu'il allait faire chavirer ma vie
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique