Il arrivait à peine à croire qu'elle ait accepté les conditions que je lui ai exposer mais il était heureux que j'ai réussi à la persuader que c'était la seule solution pour elle voir Matob
Nous sommes longtemps rester au téléphone, j'avais aucune envie de raccrocher
Moi : Le seule avantage à ton absence c'est que je ne t'entends pas ronfler
Aghdal : (rires) T'es super marrante, Jazeera ! Surtout que tu ronfles aussi et je dis rien mais
Moi : Mouais ! Mais j'ai vraiment hâte parce que j'arrive pas à dormir si t'es pas à côté, j'te jure ! Tu me manques
Aghdal : Toi aussi, beaucoup beaucoup
Nous avons passer beaucoup de temps au téléphone puis on raccrochait
Je suis allée aux autres rendez-vous de la journée et je suis rentrée juste à temps pour préparer les crêpes que j'avais promis de faire à Matob. Il aimait beaucoup ça
Le soir même nous recevions une nouvelle visite. Zia et sa femme Farah accompagnés de Nafiseh. Je n'attendais pas leur visites en l'absence d'Aghdal
Moi : Allez-y, entrez. On était à table
Ils disaient avoir manger à l'extérieur donc je les invitait à s'installer dehors. Quelque chose me poussa à remarquer le regard de Zia sur moi. Pourtant j'étais "habillée". Cet homme ne m'a pas plu, dès nôtre rencontre, il m'a laisser une mauvaise impression. Il semblait mépriser ma manière d'être
Nafiseh : Aghdal ne te manque pas trop ?
Moi : Si ! Mais il sera de retour demain soir si tout va bien
Nafiseh : In chaa Allah
Je demandais à Maria de leur servir à boire pendant que je prenais un appel plus loin dans le jardin. C'était Natália. Elle était sur Brasilia et voulait s'assurer que je sois bien à la maison, j'étais tellement heureuse
Moi : Nous t'attendons, ma belle famille est là
Natália : Très bien, a tout de suite
Je m'attendais pas à autant de visite en une soirée mais cela me faisait tellement plaisir. Lorsque je me retournais, Zia était derrière moi pendant que le reste de la famille était à l'autre bout du jardin à discuter
Moi : J'ai eu peur ! Je ne t'ai pas entendu arriver
Il rit. Il avait troquer son turban contre un chapeau de paille qui lui allait bien mais il ne semblait pas habitué
Zia : Je tenais à m'excuser pour la dernière fois. J'étais fatigué par le voyage, j'ai pas été très agréable avec toi
Moi : C'est trois fois rien
Zia : Farah sera heureuse de passer du temps avec toi
Moi : Moi aussi. On les rejoins ?
Avant que je ne lui tourne le dos, il m'attrapa brusquement par le bras. J'ai de nouveau sursauté ce qui a eu pour réaction de le faire rire
Zia : Pourquoi tu es si craintive ?
Moi : Je ne suis pas craintive. Mon amie va arriver j'aimerais l'accueillir
Zia : Tu reçois beaucoup de visite en l'absence de ton mari ? Ça ne le gêne pas ton mode de vie ?
Moi : Pardon ?
Je ne voyais pas où il voulait en venir mais cela m'a agacé. Je savais pertinemment ce qu'il pensait de moi et je trouvais ça injuste parce que j'avais fais tout ce que je pouvais pour prouver à cette famille que même si je n'avais pas leur "mode de vie", j'avais quand même de la morale et je ne supportais pas que cet homme qui ne m'avait vu que deux fois puisse avoir de tels aprioris sur moi
Moi : Je ne te permets pas ! J'ai bien vu ta manière de me regarder et je sais que tu as parler de moi à Aghdal. Je t'interdis de lui mettre des choses dans la tête
J'avais bien vu pendant le repas chez Nafiseh et Ashem. Ils chuchotaient tous les deux et Aghdal avait l'air gêné, j'avais compris qu'ils parlaient de moi et que son cher cousin désapprouvait que je ne porte pas de tchador, ne prie pas, ne lise pas de Coran, comme s'il savait ce que je lisais ou pas dans lorsque je suis seule ni ce que comporte mon cœur
J'avais tout compris mais je n'ai rien dis à Aghdal car je n'aimais pas faire de polémique
Zia : Il n'y a jamais eu d'étrangère dans notre famille
Moi : Je ne suis pas une étrangère !
Zia : Alors pourquoi refuses-tu le tchador ? Tu es comme ces femmes occidentales qui aiment s'exhiber
Moi : Lâche moi ! Aghdal sera mît au courant de cette "discussion"
Il sourit et me lâche. J'avais les larmes aux yeux. Sa manière de me parler m'avait horrifier. C'était horrible, tout simplement
J'ai vite regagner la maison où je me suis enfermée dans ma chambre. J'avais pas le courage de rejoindre Nafiseh et Farah.
Toc toc toc
-Sra Yazda ! ?
Maria venait me prévenir que Natália était arrivée et m'attendait dans le séjour. Je me suis relevée et rafraîchi le visage avant de descendre la prendre dans mes bras
Natália : Querida (ma chérie) !
Moi : Comment tu vas ? Où est Felipe ?
Natália : Il voulait venir mais il a une petite fièvre, il est resté avec mon amie, tu sais Paulinha ? Elle est revenue du Canada
Moi : Ah comment vont ses enfants ?
Natália : Bien. Où sont tes hommes ?
Moi : Suis moi
Je la prenais par la main et nous allions dans le jardin où je prétextais un appel urgent pour excuser mon départ et je présentais Natália à ma belle mère et Farah. Zia était un peu plus loin à jouer avec Matob
Moi : C'est ma seule amie
Nafiseh : Enchantée, asseyez-vous
Nafiseh était une femme pleine de douceur que j'admirais beaucoup
Natália : Je ne vais pas rester longtemps. Je voulais seulement embrasser Jazeera
Nafiseh : Nous non plus on ne va pas rester longtemps, Jazeera, j'espère que tu m'appellera pour commencer les pâtisseries pour Matob
Moi : Bien sur
Je profitais de la présence de Natália pour la convier avec Felipe et elle acceptait avec plaisir. J'ai insister avec tout ce petit peuple pour qu'ils restent plus longtemps mais ils devaient rentrer. Avant de partir, Zia me salua et me dis qu'il reviendra lorsqu'Aghdal sera de retour. Si ça ne tenait qu'à moi, il n'aurait plus mît les pieds dans cette maison
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Dernière Danse
Romance[...] Si on devait jouer nos propres rôles dans une pièce nôtre amour serait romantique , inévitable et dramatique