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Le lendemain matin alors que je prenais un café dans mon bureau, Maria m'annonce l'arrivée de mon père

Moi : Faites-le entrer

Il faisait irruption dans mon bureau et à son expression, j'ai su que la discussion allait être salée

Moi : Qu'y a t-il, papa ?

Papa : Ta mère m'a dit que Jazeera a quitter Brasilia. Elle a été sage (...) c'était la meilleure décision qu'elle puisse prendre

Moi : Je m'en vais dés demain à sa renc (...)

Papa : Non ! Tu n'ira pas la chercher. La nouvelle a fait le tour de chaque famille iranienne du pays. Encore une fois, une femme que TU as choisis a envoyer notre honneur aux quatre vents

Moi : Papa, sois raisonnable (...) je pensais que tu appréciais Jazeera

Papa : Je l'apprécie. Mais je n'accepterai pas une femme qui a aider une autre au déshonneur de mon neveu

Moi : Ça veut dire quoi ?

Il prit quelques secondes de réflexion comme ce qu'il allait me dire était décisif pour le reste de notre vie

Papa : Si tu ne la répudie pas (...) tu seras déshérité et tu pourras oublier la direction de l'entreprise Fontes

Je n'arrivais pas à y croire. Je ris nerveusement et attendait qu'il me dise qu'il plaisante

Papa : Je serais intransigeant, Aghdal. Il est hors de question de garder dans notre famille une femme au cœur corrompu

Moi : Tu veux me retirer de la direction ?

Papa : Tout dépendra de toi. Saches que si tu choisis cette femme, tu n'obtiendras plus rien ni de moi ni de ta mère

Je me laissais tomber sur le fauteuil. Jamais je n'aurais cru mon père capable de m'imposer un tel dilemme

Papa : Si tu oublies cette femme, nous t'en trouverons une autre digne de notre nom. Tu auras également 40% des parts de Fontes et pourras garantir la lignée familiale (...) pour Matob lorsqu'il aura l'âge

Moi : Tu ne peux pas faire ça, papa. Depuis des années, j'ai donné corps et âme à Fontes ! Tu ne peux pas faire ça !

Papa : Je sais que tu es un garçon intelligent. Tu sauras prendre la bonne décision. Dans le cas contraire, je serais désolé pour toi et ton futur

Je n'arrivais pas à le croire. Mon père qui avait toujours été là pour moi et grâce à qui j'ai vécu une vie dorée venait de me menacer de tout me retirer pour «sauver l'honneur d'une famille».

Papa : Et ne penses pas à courir sous la jupe de ta mère même si elle possède 10% des parts, elle ne peut pas prendre des décisions juridiques et de direction

Moi : J'abandonnerais pas Jazeera. Je l'aime comme tu aimes maman

Il ne dit rien. Prends sa mallette et s'en va. J'étais abasourdi. Toute ma carrière était sur point de partir en éclats

Je suis rester une heure dans le bureau à réfléchir et j'arrivais toujours au même point : j'aimais Jazeera et elle était la femme de ma vie, celle avec qui je voulais vieillir et chérir jusqu'à la fin mais...l'entreprise Fontes est une fondation basique de ma famille, j'en rêvais depuis l'enfance et c'était un réel pilier dans ma vie. Qu'allais-je devenir si je suis la risée de ma famille ? Puis-je être heureux avec une femme et sans ma famille ?

Toc toc toc

Maria : Sr Mansur. Vous avez de la visite

Moi : Je ne veux voir personne

Elle n'a pas le temps de partir que débarque Atiyeh

Atiyeh : As-salam aleykum, Aghdal

Je ne comprenais pas ce qu'elle venait faire là et c'était carrément pas le moment

Atiyeh : Je suis passée la semaine dernière je n'ai trouvé que ta femme et Matob. Comment s'est passé ton voyage à Téhéran ?

Moi : Bien. Écoutes, Atiyeh c'est pas le moment si tu veux voir Matob il doit encore être dans son lit tu peux aller le voir

Atiyeh : Ça ne va pas ?

Moi : Pas vraiment mais j'ai pas très envie d'en parler

Atiyeh : D'accord. Je vais aller voir Matob. À plus tard

Elle s'en allait et moi je continuais à broyer du noir. J'étais totalement perdu

Dans la peau de Jazeera

Cette première nuit chez mes parents a été une antidote mais je n'ai pas fermé l'œil. Je n'ai fais que penser à Aghdal, mon amour. D'après ma mère, il était déterminé à me récupérer. Ça m'avais fait plaisir qu'il s'arrache pour ne pas me répudier

Jihane : Tu viens on va manger ?

Moi : Oui ! J'arrive, j'ai super faim en plus

Je descendais rejoindre ma famille et partager un copieux petit déjeuner. J'avais l'impression de me ressourcer en leur présence et ça me faisais tellement de bien

Les jours sont passées et je gérer les affaires à distances et j'attendais, secrètement l'appel ou l'arrivée d'Aghdal. Je ne comptais pas retourner si facilement avec lui mais espérais qu'il me promette que jamais plus sa famille ne se mettrait entre nous et s'il était prêt à supporter la femme que j'étais, pourquoi pas tenter une réconciliation

Mais Aghdal n'arrivait pas

Les semaines sont passées comme de longs rêves, j'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose de vital dans ma vie et c'était lui. Pourquoi ne venait-Il pas alors que dans la discussion avec ma mère il semblait plein de volonté et que devant les hommes de sa famille il était déterminé à continuer à faire de moi sa femme ? Avait-il changé d'avis ?

Je ne pouvais pas croire qu'il ait décidé de me sortir définitivement de sa vie

Maman : Tu ne veux pas sortir avec Azadeh ? Tu vas te rendre malade si tu ne prends pas un peu l'air, Jazeera

J'avais déjà l'impression d'être malade

Moi : Pourquoi Aghdal ne vient pas ?

Maman : Il a sûrement pas mal de choses à régler avant mais je suis sûre que dès qu'il pourras, il sera là

Moi : Tu crois ?

Maman : Bien sûr (rires) il est fou de toi

J'étais toute aussi folle de lui moi aussi et pourtant j'avais pensé à le quitter pour toujours. Au fil des jours, j'ai réellement fini par être malade et nécessitais une hospitalisation ou après quelques heures d'attentes des résultats d'analyses, une gynécologue fait son entrée dans la chambre

Ce que je pensais être une simple gastro était en fait tout autre chose, d'où l'intervention d'une gynécologue

Dernière Danse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant